L’organisation pour l’officialisation des langues nationales Pulaar, Soninke et Ouolof (OLAN) a tenu, ce vendredi 14 avril, à 10 heures, devant le ministère de l’éducation et de la réforme du système éducatif, un sit-in pour protester contre la loi d’orientation que ledit ministère a concoctée dans la foulée des journées nationales de concertations de juillet 2021.
Les participants à cette manifestation appelaient à l’officialisation et l’introduction des langues nationales Pulaar, Soninké et Ouolof dans le système éducatif au même titre que l’arabe, comme ils réclament une « équité culturelle et linguistique » dans le pays.
Parmi les manifestants, on remarque ceux qui avaient conduit les classes lors de la phase d’expérimentation des années 80 dont la réussite est attestée.
Pour cette organisation, le projet de texte que le ministre a préparé est en porte-à-faux avec les recommandations consensuelles des assises nationales sur l’éducation. Au lieu de corriger les injustices dont sont victimes les trois langues depuis l’indépendance, il « vient parachever la suprématie de la langue arabe sur les autres, et d’acter l’inégalité culturelle de façon juridique », écrit OLAN dans un communiqué distribué à cette occasion.
Et pour étayer son assertion, elle ajoute : « à l’école, l’enfant locuteur du Hassaniya aura un droit garanti par une loi d’être favorisé devant ses compatriotes non locuteurs de cette langue ».
Aussi OLAN dénonce-t-elle un projet de « domination multidimensionnelle dangereusement bien réfléchi » et qui pourrait, s’il est adopté, « effacer purement et simplement les autres langues et les cultures qu’elles véhiculent ».
Dans sa déclaration, OLAN réclame, entre autre, l’annulation pur et simple du projet de loi d’orientation présenté par le ministère, l’adoption d’une loi officialisant toutes les langues nationales, une égalité linguistique dans tous les domaines de la vie publique, l’implication de tout mouvement œuvrant pour une l’avènement d’une politique linguistique égalitaire...
Rappelons que cette sortie de l’OLAN intervient quelques semaines après une conférence de presse des organisations nationales culturelles Pulaar, Soninké et Ouolof au cours de laquelle elles avaient exprimé leur inquiétude par rapport aux contradictions relevées dans les recommandations des journées de concertations.
Elles avaient saisi le ministère pour attirer son attention et formulé des amendements à introduire dans ledit texte. Nous y reviendrons avec le coordinateur de OLAN, Doro Gueye alias Bobo Loonde.
Source : Le Calame
Les participants à cette manifestation appelaient à l’officialisation et l’introduction des langues nationales Pulaar, Soninké et Ouolof dans le système éducatif au même titre que l’arabe, comme ils réclament une « équité culturelle et linguistique » dans le pays.
Parmi les manifestants, on remarque ceux qui avaient conduit les classes lors de la phase d’expérimentation des années 80 dont la réussite est attestée.
Pour cette organisation, le projet de texte que le ministre a préparé est en porte-à-faux avec les recommandations consensuelles des assises nationales sur l’éducation. Au lieu de corriger les injustices dont sont victimes les trois langues depuis l’indépendance, il « vient parachever la suprématie de la langue arabe sur les autres, et d’acter l’inégalité culturelle de façon juridique », écrit OLAN dans un communiqué distribué à cette occasion.
Et pour étayer son assertion, elle ajoute : « à l’école, l’enfant locuteur du Hassaniya aura un droit garanti par une loi d’être favorisé devant ses compatriotes non locuteurs de cette langue ».
Aussi OLAN dénonce-t-elle un projet de « domination multidimensionnelle dangereusement bien réfléchi » et qui pourrait, s’il est adopté, « effacer purement et simplement les autres langues et les cultures qu’elles véhiculent ».
Dans sa déclaration, OLAN réclame, entre autre, l’annulation pur et simple du projet de loi d’orientation présenté par le ministère, l’adoption d’une loi officialisant toutes les langues nationales, une égalité linguistique dans tous les domaines de la vie publique, l’implication de tout mouvement œuvrant pour une l’avènement d’une politique linguistique égalitaire...
Rappelons que cette sortie de l’OLAN intervient quelques semaines après une conférence de presse des organisations nationales culturelles Pulaar, Soninké et Ouolof au cours de laquelle elles avaient exprimé leur inquiétude par rapport aux contradictions relevées dans les recommandations des journées de concertations.
Elles avaient saisi le ministère pour attirer son attention et formulé des amendements à introduire dans ledit texte. Nous y reviendrons avec le coordinateur de OLAN, Doro Gueye alias Bobo Loonde.
Source : Le Calame