Adrar Info - Une Grande victoire d’étape du peuple palestinien… Les combats se sont arrêtés à Gaza. Provisoirement. Ce ne fut pas une expédition punitive mais une vraie guerre, une guerre totale livrée par Israël avec l’ensemble de ses armes : terre, mer, air, avec rappel de dizaines de milliers de réservistes , et la bénédiction ouverte de ses alliés stratégiques dont les Etats Unis qui ont annoncé avoir renouvelé tout au long des bombardements, les munitions nécessaires à l’agresseur.
Presque un mois d’enfer pour des populations civiles prises pour cibles, y compris lorsqu’elles trouvent refuge dans des écoles gérées par les Nations unies, des mosquées, des hôpitaux. Rien de ce qui est considéré comme sacré par la communauté humaine n’a été épargné par la brutalité destructrice et la violence inouïe de cette machine de guerre.
Heure après heure, jour après jour, le monde a assisté médusé, en direct , à une chasse aérienne aux enfants, aux femmes ,aux vieillards, aux malades par des pilotes réputés parmi les plus expérimentés du monde.
Le recours à cette violence extrême et son étalage devant une opinion publique mondiale assommée est, de la part des dirigeants de cet Etat constamment en marge de la légalité internationale, un remake d’une veille stratégie, qui date de sa sanglante naissance : tuer le maximum de civils dans les pires conditions pour faire fuir et disperser les habitants de Palestine.
Adaptée aux circonstances actuelles, cette stratégie visait à entraîner un énorme mouvement de foule, une mer déchaînée de colère populaire des gazaouis, une furie contre la direction de Hamas et contre les combattants considérés comme responsables de la « colère » israélienne.
La propagande israélienne, relayée par la grande presse internationale et par les principaux dirigeants occidentaux devait faire de chaque bombe lâchée par un F16, un argument contre le Hamas, en transformant les résistants en armes, en preneurs d’otage de leurs propres populations transformées en « bouclier humain ».
Donc, suivant cette stratégie, la question n’était pas de savoir si Israël commettait à profusion, crimes de guerre sur crimes contre l’humanité, mais si la résistance palestinienne en ripostant à Israël, ne commettait pas une infraction bien pire : refuser de se résigner à la force brute. C’est ce que Natanyahou et son cabinet de fous d’Israël se sont évertués de vendre au monde durant tout le temps des combats.
C’est ce que le monde a rejeté après le rejet du peuple palestinien de la tentative des agresseurs de l’opposer à sa direction combattante et aux autres groupes de résistants. Donc principal échec d’Israël dans cette guerre terrifiante : son échec politique et il est cuisant et de taille.
Le second aspect de cet échec stratégique d’Israël est d’ordre proprement militaire. Israël avait annoncé avec fracas les deux objectifs de sa prétendue « Barrière protectrice » : neutraliser les lanceurs de missiles et de roquettes et détruire les tunnels d’infiltration des combattants au coeur même d’Israël.
Jusqu’à ce que l’agresseur se décide lui-même à retirer ses troupes au sol, ces deux objectifs ont lamentablement échoué. Les missiles et les roquettes ont continué à pleuvoir y compris sur Tel-Aviv et aucune parcelle du territoire de l’envahisseur n’échappe désormais aux frappes de la résistance. C’est sans précédent depuis 1948. Des centaines de soldats ont été tués ou blessés par des combattants aussi bien au front que sur le territoire israélien grâce aux tunnels.
La menace qui pèse désormais sur Israël est la plus grave de son histoire et c’est cette guerre qui l’a révélé à une opinion publique habituée à des parades victorieuses et à des guerres-éclairs « zero mort ». La guerre a donc démontré la grande vulnérabilité de l’Etat d’Israël et la maîtrise par les résistants, des techniques de guerre les plus récentes en exploitant la proximité territoriale de l’ennemi.
Au bout du compte, la démonstration de force s’est transformée en son contraire pour Israël et le rapport du faible au fort dans un combat de proximité stratégique a joué à merveille en faveur des groupes mobiles de la résistance qui se trouvent au sein de leur peuple comme un poisson dans l’eau.
En conséquence, loin de briser les liens d’empathie entre la direction de Gaza et les populations, le peuple palestinien et les autres peuples de la région et du reste du monde, les combats meurtriers ont renforcé ces liens et totalement bouleversé les plans d’isolement et de destruction de la Résistance poursuivis par les expansionnistes et leurs alliés locaux et internationaux.
L’arme de la terreur comme stratégie de guerre totale a donc échoué. Celle de la Résistance et de la détermination a payé. Cela renforcera, à terme, le camp des partisans d’une vraie paix en Israël même.
C’est une grande victoire d’étape que vient de remporter le peuple palestinien dans son combat légitime pour recouvrer sa terre et ses droits inaliénables. « Les miracles résident dans les masses et de l’oppression naît la liberté »…
Lô Gourmo Abdoul
Presque un mois d’enfer pour des populations civiles prises pour cibles, y compris lorsqu’elles trouvent refuge dans des écoles gérées par les Nations unies, des mosquées, des hôpitaux. Rien de ce qui est considéré comme sacré par la communauté humaine n’a été épargné par la brutalité destructrice et la violence inouïe de cette machine de guerre.
Heure après heure, jour après jour, le monde a assisté médusé, en direct , à une chasse aérienne aux enfants, aux femmes ,aux vieillards, aux malades par des pilotes réputés parmi les plus expérimentés du monde.
Le recours à cette violence extrême et son étalage devant une opinion publique mondiale assommée est, de la part des dirigeants de cet Etat constamment en marge de la légalité internationale, un remake d’une veille stratégie, qui date de sa sanglante naissance : tuer le maximum de civils dans les pires conditions pour faire fuir et disperser les habitants de Palestine.
Adaptée aux circonstances actuelles, cette stratégie visait à entraîner un énorme mouvement de foule, une mer déchaînée de colère populaire des gazaouis, une furie contre la direction de Hamas et contre les combattants considérés comme responsables de la « colère » israélienne.
La propagande israélienne, relayée par la grande presse internationale et par les principaux dirigeants occidentaux devait faire de chaque bombe lâchée par un F16, un argument contre le Hamas, en transformant les résistants en armes, en preneurs d’otage de leurs propres populations transformées en « bouclier humain ».
Donc, suivant cette stratégie, la question n’était pas de savoir si Israël commettait à profusion, crimes de guerre sur crimes contre l’humanité, mais si la résistance palestinienne en ripostant à Israël, ne commettait pas une infraction bien pire : refuser de se résigner à la force brute. C’est ce que Natanyahou et son cabinet de fous d’Israël se sont évertués de vendre au monde durant tout le temps des combats.
C’est ce que le monde a rejeté après le rejet du peuple palestinien de la tentative des agresseurs de l’opposer à sa direction combattante et aux autres groupes de résistants. Donc principal échec d’Israël dans cette guerre terrifiante : son échec politique et il est cuisant et de taille.
Le second aspect de cet échec stratégique d’Israël est d’ordre proprement militaire. Israël avait annoncé avec fracas les deux objectifs de sa prétendue « Barrière protectrice » : neutraliser les lanceurs de missiles et de roquettes et détruire les tunnels d’infiltration des combattants au coeur même d’Israël.
Jusqu’à ce que l’agresseur se décide lui-même à retirer ses troupes au sol, ces deux objectifs ont lamentablement échoué. Les missiles et les roquettes ont continué à pleuvoir y compris sur Tel-Aviv et aucune parcelle du territoire de l’envahisseur n’échappe désormais aux frappes de la résistance. C’est sans précédent depuis 1948. Des centaines de soldats ont été tués ou blessés par des combattants aussi bien au front que sur le territoire israélien grâce aux tunnels.
La menace qui pèse désormais sur Israël est la plus grave de son histoire et c’est cette guerre qui l’a révélé à une opinion publique habituée à des parades victorieuses et à des guerres-éclairs « zero mort ». La guerre a donc démontré la grande vulnérabilité de l’Etat d’Israël et la maîtrise par les résistants, des techniques de guerre les plus récentes en exploitant la proximité territoriale de l’ennemi.
Au bout du compte, la démonstration de force s’est transformée en son contraire pour Israël et le rapport du faible au fort dans un combat de proximité stratégique a joué à merveille en faveur des groupes mobiles de la résistance qui se trouvent au sein de leur peuple comme un poisson dans l’eau.
En conséquence, loin de briser les liens d’empathie entre la direction de Gaza et les populations, le peuple palestinien et les autres peuples de la région et du reste du monde, les combats meurtriers ont renforcé ces liens et totalement bouleversé les plans d’isolement et de destruction de la Résistance poursuivis par les expansionnistes et leurs alliés locaux et internationaux.
L’arme de la terreur comme stratégie de guerre totale a donc échoué. Celle de la Résistance et de la détermination a payé. Cela renforcera, à terme, le camp des partisans d’une vraie paix en Israël même.
C’est une grande victoire d’étape que vient de remporter le peuple palestinien dans son combat légitime pour recouvrer sa terre et ses droits inaliénables. « Les miracles résident dans les masses et de l’oppression naît la liberté »…
Lô Gourmo Abdoul