Sous un ciel moutonné du 3 août 2005 , vous avez renversé votre équipe de paillards génocidaires du régime dictatorial du maniaco-dépressif Ould Taya , que vous aviez servi avec zèle pendant deux décades.Ce fait inattendu nous a inspiré un poème dans la rade de Genève en Suisse intitulé le grand jour ou le pinceau de l’Île de Rousseau. Dekaalem par ma voix vous a envoyé une déclaration aux termes mesurés, où nous exprimions notre joie du
départ du sinistres Ould Taya et de notre soutien ponctuel en vue de régler les problèmes hérités de votre prédécesseur. Nous avions observé une accalmie pour vous jauger et vous juger.
La composition de votre CMJD et de votre gouvernement qui renforça l’hégémonie ethnique nous ont informé sur votre intention profonde. Heureusement les militants des vaillants cavaliers du changement, grands macchématiciens1 du GonWana n’ont pas été associés à votre pouvoir onctueux, véreux et rubigineux.Et pourtant, vous aviez profité de l’ébréchure du de ce système criminel , déporteur et raciste de Mawouya provoquée par le rebelle Hanana et ses acolytes pour le renverser.
Ce régime miteux, masochiste et odieux qui vous a engraissé est le même que vous tentez de faire revivre sous un masque démocratique.Le grand tintamarre que vous faites avec les mots de bonne gouvernance, de justice et de démocratie et toutes les mesures que vous avez prises qui escamotent le passif humanitaire ne sont rien d’autre qu’un leurre. Votre déclaration loufoque avec François Soudan journaliste de Jeune Afrique Intelligent qui amnistie Taya, qui révèle le financement de son exile doré par vous-même nous ont tourneboulé .Le fait de l’inviter à venir vivre en paix en Mauritanie et même de participer aux élections 2007 , alors que vous refusez aux Mauritaniens déportés par TAYA de retourner chez eux est un acte irrationnel.Cette action nous a fait croire que votre putsch a été orchestré en parfaite entente avec votre prédécesseur pour berner le peuple Mauritanien afin de négocier l’amnistie pour vous , pour votre équipe et pour Taya. Au lieu de demander son extradition et de le juger, vous lui accordez le pardon dont vous n’en n’avez pas le droit. Votre refus incompréhensible d’aborder le passif humanitaire qui constitue un préalable à toute démocratie saine, soulève un déluge de critiques qui érodent votre crédibilité.
Dans un contexte où vous deviez agir avec vélocité en tenant compte de toutes nos suggestions et celles de l’opposition crédible, vous avez lambiné.Petit à petit, une atmosphère anxiogène et lancinante s’est substituée à l’espoir des premiers jours de votre arrivée subite à la tête de l’Etat.
Les léches-bottes, les laudateurs et les opportunistes de tous poils, vous ont créé une image angélique.Ces architectes d’une démocratie dévoyée ou punique tentent de requinquer votre régime moribond dans un climat ouaté où couve l’implosion.
La justice et la démocratie sont aux antipodes du dosage ethnique et tribal dont vous avez la prédilection .Nous savons parfois, que des fascistes comme Dekler en Afrique du Sud où ailleurs , peuvent dans une situation exceptionnelle changer de veste et participer aux changements .Ceci nécessite le développement des rapports de force par une opposition unie , organisée , audacieuse et déterminée comme l’A N C de Mandela ou autre mais pas du barbouze Ould Val qui occulte le passif humanitaire. Tenter de transmettre ce problème à un gouvernement civil qui sera élu sur un autre programme est un complot dans un complot.
C’est pourquoi nous exigeons votre démission immédiate. Cinq mois, c’est assez ! Dix neuf mois c’est trop !
Cette onction dont vous usez sans parcimonie, opacie vos actions et nous faisons découvrir un homme qui n’est ni un révolutionnaire ni un réformateur, mais un adepte d’un navrant attentisme dont toutes les actions sentent le roussi.
Nous vous avions soutenu à la commission des droits de l’homme de Genève,comme aussi à la réunion de l’ACP du Parlement Européen de Bruxelles. Nous avions plaidé contre le retour de TAYA et contre le boycott de la Mauritanie. Malheureusement, Nous n’avons pas tardé à découvrir votre cécité politique et votre incapacité à gouverner notre pays, ce patchwork des cultures et des races assoiffé de justice, d’égalité, de liberté et de démocratie qui souhaite être dirigé par un sage pâtre, et non par un loup galonné.
C’est pourquoi l’opposition Mauritanienne de l’extérieur a renforcé son unité et a développé sa pugnacité par une série de manifestations en Belgique et en France. Elle a contacté les représentants des Nations-Unies en Europe, les Institutions de Bruxelles et autres qui vous pressent à régler les problèmes essentiels. Le fait que vous ayiez arrêté les audacieux militants de l’Alliance Pour la Justice et la Démocratie (A J D) à Nouakchott qui ont fait un sit-in pour exiger le retour des déportés a démontré d’une façon éclatante le caractère fallacieux de votre démocratie. Vous êtes un homme usé et routinier sur lequel aucun individu sérieux ne peut compter .
Par ailleurs nous saluons l’action de l’ambassadeur des Etats-Unis qui vient d’entreprendre un voyage auprès des réfugiés Mauritaniens dans le département de Podor.Il a vu .Il a entendu .Il a vécu dans les conditions dérisoires et ignobles des déportés qui survivent péniblement. Il a compris.Nous pensons que la pression des Etats-Unis, de L’Union Africaine et d’autres Pays qui ont poussé votre régime isolé en quête de légitimité à prononcer votre discours fumeux du 10 Février 2006, où vous affirmez que ce problème des déportés est un cas national. Nous aurions souhaité qu’il le soit, malheureusement ce n’est pas le cas ; C’est le problème de l’Etat tribal de TAYA - VAL qui était soutenu par Sadam Husseim ex-président de l’Irak qui avait inspiré les évènements de « Duunde kore » en vue de l’application de leur plan satanique de purification ethnique. Nous regrettons que des Maures soient tués au SENEGAL. Nous nous solidarisons aux parents des victimes et exigeons que justice soit faite. Les Maures qui avaient survécu à DAKAR, ont été ramenés par vous et TAYA , ont été indemnisés, beaucoup ont été intégrés dans le processus de la production. Nos terres du Walo ont été confisquées et remises à une autre partie de ces Maures qui étaient persécutés au SENEGAL. Tel n’est pas le cas des noirs Mauritaniens déportés au SENEGAL et au MALI . M. ELY, vous qui n’êtes pas l’homme que nos cœurs ont élus, vous demandez aux déportés de retourner individuellement, à condition que chacun d’eux justifie qu’il est Mauritanien, alors que vous et TAYA, aviez ordonné la confiscation et la destruction des pièces d’identités de tous ces bannis. Les HCR du MALI et du SENEGAL disposent des données fiables que vous devez utiliser en vue du retour massif de tous ces déportés sous la bannière de l’ONU et de L’Union Africaine et de leurs indemnisations.
Les affres de 1989 que vous avez évoqués en les atténuant, ne sont pas du passé. Tant qu’ils ne seront pas reconnus et solutionnés, ils surgiront dans la trajectoire de notre évolution, et perturberont notre marche. Vous, l’un des responsables de ce « tsunami » politique, vous réagissez en militaire paniqué qui cache ses forfaits et qui cherche à effacer de nos mémoires ces évènements dramatiques. Vous auriez dû en tant que homme politique reconnaître ces faits, même si vous n’êtes en mesure de les résoudre tous. Ces évènement, bien qu’ils soient du passé, ne seront jamais dépassés. Ils nourrissent nos réflexions, guident nos actions et nous renforcent dans la conviction de lutter toute la vie, afin qu’ils ne se reproduisent plus. Vous ramez contre l’histoire qui ne retiendra de vous que votre effort de bluffer. Alors, pourquoi avez-vous renversez TAYA, si vous ne devez conserver que son héritage ? Vous êtes devenu un objet de risée pour lui et nue honte douloureuse pour l’humanité entière. Vous êtes le piégeur piégé. TAYA ne cesse de dénoncer votre félonie à travers son organisation appelée ( Le congrès pour une démocratie sans frontière ). Par ailleurs, le pardon dont vous parlez, ne peut être accordé qu’à celui qui reconnaît ses fautes et les répare et non à un hypocrite qui les occulte par le mensonge. Aucune amnistie ne pourra empêcher votre équipe de génocidaires de se retrouver tôt ou tard au Tribunal Pénal International. Qui vivra verra !
Le pétrole et l’or avec lesquels vous nous tympanisez, n’ont jamais fait le bonheur d’un peuple contrôlé par l’impérialisme et le sionisme. Ils accroîtrons les appétits de tous les prédateurs organisés en mafias qui continueront sans cesse d’aggraver nos contradictions internes, de diviser pour régner. Du Vénézuéla en passant par les pays arabes, le Nigeria et autres, le pétrole et l’or sont toujours au service de ceux qui dominent et oppriment l’humanité.
Ainsi donc, votre déclaration farfelue du 10 février 2006, est une volonté délibérée, de periphériser les noirs qui constituent une majorité démographique de notre pays. Cette politique d’exclusion initiée par Moktar ould Daddah en 1958 au congrès d’Aleg avec le soutien de la France, n’a cesse jusqu’ici d’être accentuée en dépit de la résistance historique et héroïque du mouvement des 19 de 1966, qui ira crescendo et engendrera des mouvements nationalistes négro-africains qui résisteront corps et âmes au panarabisme glouton qui aspirait à les phagocyter.
Que des documents de contestation et de dénonciation ont été écrits !
Nous n’en citerons que quelques uns : Conscience noire, l’Etat arabo-berbére et la répression des négro-africains de Mauritanie etc. des licenciements et des emprisonnements abusifs ont frappé tous ceux qui oser s’opposer au regime discriminatoire de Mauritanie.
Taya, Val, jibril ould Abdallah et d’autre gladiateurs négrophages du désert, ont profité du manifeste des FLAMS de 1986 pour écrabouiller tous ceux qui defiaient l’injustice. C’était à l’époque où Taya et ses griots appointés, ténors d’une démocratie trompeuse qui était sûr de leur force, avait décidé avec la bénédiction de l’Irak de brouiller du nègre afin d’arabiser le pays une fois pour toute.
L’Etat arabo-bérbére mauritanien, n’a pas lésiné sur les moyens pour diluer les noirs par : l’imposition de la langue arabe, leur marginalisation du pouvoir, la manipulation des statistiques pour les minoriser, par l’effacement de leur culture et de leur histoire, de leur langue, par la confiscation de leur terres du walo, par leur exclusion des fonctions diplomatiques, à la radio, à la télévision, du contrôle des marchés, des institutions économiques et financières, des aides accordées pour le culte islamique, par le maintien de l’ esclavage, par l’appui tous azimut des pays arabes à l’Etat assimilateur, xénophobe, fanatique, et raciste mauritanien.
Cet Etat voyou à aggraver la question nationale depuis la loi non ecrite des 4 /5 de Moktar ould Daddah qui consistait dans les affaires de l’Etat, de la base au sommet à accorder quatre parts à son ethnie, et une part à tous les noirs de Mauritanie, c’est à dire au haalpulaar’en, aux Soninkés, aux wolofs, aux Haratines, aux bambaras qui vivent dans l’est du pays. De la loi des 4/5, les pouvoirs obtus de Taya, Val, sempere, et autre passèrent à la loi tout pour nous rien pour les autres. Les libertés ont été bâillonnées. L’état d’exception a été proclamé. Des pogroms ont étés organisés de 1989 à 1991. La vallée du fleuve a été transformée en une ZOC (zone d’occupation coloniale) où vous pratiquèrent la même politique que Israël applique aux arabes. Vous avez confisqué notre pays au profit d’une seule ethnie.
Monsieur le président de la république, votre équipe satanique a fulminé que la Mauritanie est arabe et que, quiconque ne se sent pas arabe n’a qu’à se taire, subir, applaudir ou disparaître. Vous avez nié, méprisé les autres. Quand les intellectuels haalpulaar’en et autres défièrent cette intolérance liberticide, les gladiateurs négrophages du désert levèrent leur cimeterres et les envoyèrent au cimetière.
Maaouya aussi, votre gourou avait proclamé sa volonté démocratique que le manifeste des FLAMS fit voler en éclats. Le pouvoir et l’avoir que vous ne vouliez nullement partager vous poussèrent la haine, à la mobilisation de votre race pour un jihad contre les « kowris » c’est à dire les noirs. Les prisons se remplirent. Les persécution, et les perquisition troublèrent la vie de beaucoup de nègres de notre pays. Les frontières terrestres, maritimes et aériennes furent fermées. Vous vous défoulèrent à satiété sur des innocents. La prison de walata à accueilli de célèbres rebelles décalcifiés par la torture : mon maître Tene youssouf guéye, diégo tapsirou, le lieutenant Abdoul ghoudouss et tant d’autres y perdirent la vie après avoir été humiliés.
Mr le président de république vous nous dites que c’est un cas national. Mais quelle nation qui vous a ordonné à organiser cette barbarie ?
Vous avez traqué, matraqué, tué des innocents. Vous avez contraints des patriotes insoumis à la clandestinité et à l’exil. N’avez vous pas honte de votre jactance qui masque la vérité.
En octobre 1987, les gladiateurs negrophages du desert n’avaient même pas attendu le début d’excusions d’un prétendu complot pour s’empresser et excuter à travers un procès sommaire trois officiers noirs. Vous vous étés pâmés et pavanés sur leurs tombes qui sont nos bombes de la liberté. Ils sont nos mémoires, nos héros qui vivifient nos actions.
Non Ely ! à leur souvenir, que vous avez sali, vous avez pâli.
En tant que chef des grappilleurs de l’information qui était tapis dans les lambris dorés des palais du crime, de la négrophobie, vous étiez au cœur de toutes les stratégies qui libéraient les fantasmes boulimiques de ould Taya. N’ayant pas réussi à neutraliser notre résistance qui s’exprimait par divers moyens votre équipe de despotes à ourdi le complot de 1989. où des mauritaniens , des sénégalais des gambiens et des guinéens etaient massivement poursuivis et liquidés. Créant ainsi un cas non pas national mais international. La grosse pierre que vous avez soulevé vous retombera sûrement sur les pieds. L’indifférence des puissances étrangères auxquelles vous avez bradés nos richesses, vous ont conduit à organiser le génocide des années 1989-1991, qui provoquèrent une guerre contre le Sénégal. Vous licencièrent civils et militaires de leur fonction, déportèrent et confisquèrent les biens de milliers de noirs mauritaniens au nom d’une imaginaire atteinte à la sûreté de l’Etat.
Des bagnes célèbres comme Inal, jreida rappelaient les camps funestes de Hitler qui voulait en découdre avec les juifs. Ces crimes crapuleux ont étés commis au nom de notre peuple, auquel devrait rendre compte, ainsi qu’à la communauté internationale. C’est pourquoi si vous persistez dans cette attitude hypocrite vous vous retrouverez bientôt comme Taya et ceux qui vous entourent au tribunal pénal international.
Nous terminons cette lettre par vous demander de cesser de divertir le peuple Mauritanien, et de vous pencher résolument sur ses problèmes et de leur trouver des solutions avant votre départ. Le multipartisme n’est pas une démocratie, car TAYA que vous amadouez pour avoir la paix de sa tribu les Ismassides l’avait expérimenté. Nous réitérons nos sempiternelles revendications. Avec vous, et sans vous, nous nous battrons contre votre Etat insane pour la solution de ces problèmes qui sont :
1°)- L’extradition de Taya du Qatar en Mauritanie .
2°)-La création d’une commission d’enquêtes pour faire la lumière sur tous les crimes depuis 1986 à nos jours, le jugement des coupables et l’indemnisation des victimes.
3°)- La reprise dans leurs fonctions de tous les militaires et civils Maures et Noirs victimes pour des faits politiques et le paiement intégral de leurs salaires.
4°)- Le retour organisé de tous les déportés et exilés par le biais de L’ONU Et L’UNION Africaine, leurs indemnisations et la récupération de tous leurs biens spoliés.
5°)- Permettre la participation de ces citoyens aux élections en voie de préparation
6°)- La restitution des terres du Walo (chemama) à leurs propriétaires agriculteurs vivant au bord du fleuve Sénégal.
7°)- L’organisation d’une conférence nationale pour régler définitivement la question Nationale ou la cohabitation ethnique qui déstabilise la Mauritanie depuis son indépendance.
8°) - L’éradication de l’esclavage .Mettre à la disposition des esclaves libérés les moyens qui leurs permettent de s’assumer.
9°)- Veiller au partage équitable du pouvoir et des richesses du pays entre les différentes races et nationalités de notre Etat.
Aucune race ou nationalité ne doit monopoliser le pouvoir indéfiniment.
10)- L’enseignement de toutes les langues nationales, en faire des langues de travail et de gouvernement et leur donner le même statut à la radio et à la télévision.
La solution de ces quelques problèmes parmi tant d’autres permettra de cicatriser la fracture nationale , de consolider l’unité de notre pays pour mieux accélérer l’unité Africaine et appuyer résolument les luttes alter mondialistes. Comptant sur Dieu et sur notre force et sur des pays épris de justice, notre cause triomphera.Nous vous rappelons que tous les pouvoirs qui vous ont précèdes et qui ont négligé ces problèmes ont été agités par de fortes violences. Dans l’espoir que vous prêterez une oreille attentive à ce que vous a été soumis, recevez Monsieur le Président nos salutations distinguées.
Rassemblement Pour le Dialogue des Nationalités Mauritaniennes Dekaalem RDN
Paris le 17/02/2006
DEKAALEM
MURTUDO JOOB
départ du sinistres Ould Taya et de notre soutien ponctuel en vue de régler les problèmes hérités de votre prédécesseur. Nous avions observé une accalmie pour vous jauger et vous juger.
La composition de votre CMJD et de votre gouvernement qui renforça l’hégémonie ethnique nous ont informé sur votre intention profonde. Heureusement les militants des vaillants cavaliers du changement, grands macchématiciens1 du GonWana n’ont pas été associés à votre pouvoir onctueux, véreux et rubigineux.Et pourtant, vous aviez profité de l’ébréchure du de ce système criminel , déporteur et raciste de Mawouya provoquée par le rebelle Hanana et ses acolytes pour le renverser.
Ce régime miteux, masochiste et odieux qui vous a engraissé est le même que vous tentez de faire revivre sous un masque démocratique.Le grand tintamarre que vous faites avec les mots de bonne gouvernance, de justice et de démocratie et toutes les mesures que vous avez prises qui escamotent le passif humanitaire ne sont rien d’autre qu’un leurre. Votre déclaration loufoque avec François Soudan journaliste de Jeune Afrique Intelligent qui amnistie Taya, qui révèle le financement de son exile doré par vous-même nous ont tourneboulé .Le fait de l’inviter à venir vivre en paix en Mauritanie et même de participer aux élections 2007 , alors que vous refusez aux Mauritaniens déportés par TAYA de retourner chez eux est un acte irrationnel.Cette action nous a fait croire que votre putsch a été orchestré en parfaite entente avec votre prédécesseur pour berner le peuple Mauritanien afin de négocier l’amnistie pour vous , pour votre équipe et pour Taya. Au lieu de demander son extradition et de le juger, vous lui accordez le pardon dont vous n’en n’avez pas le droit. Votre refus incompréhensible d’aborder le passif humanitaire qui constitue un préalable à toute démocratie saine, soulève un déluge de critiques qui érodent votre crédibilité.
Dans un contexte où vous deviez agir avec vélocité en tenant compte de toutes nos suggestions et celles de l’opposition crédible, vous avez lambiné.Petit à petit, une atmosphère anxiogène et lancinante s’est substituée à l’espoir des premiers jours de votre arrivée subite à la tête de l’Etat.
Les léches-bottes, les laudateurs et les opportunistes de tous poils, vous ont créé une image angélique.Ces architectes d’une démocratie dévoyée ou punique tentent de requinquer votre régime moribond dans un climat ouaté où couve l’implosion.
La justice et la démocratie sont aux antipodes du dosage ethnique et tribal dont vous avez la prédilection .Nous savons parfois, que des fascistes comme Dekler en Afrique du Sud où ailleurs , peuvent dans une situation exceptionnelle changer de veste et participer aux changements .Ceci nécessite le développement des rapports de force par une opposition unie , organisée , audacieuse et déterminée comme l’A N C de Mandela ou autre mais pas du barbouze Ould Val qui occulte le passif humanitaire. Tenter de transmettre ce problème à un gouvernement civil qui sera élu sur un autre programme est un complot dans un complot.
C’est pourquoi nous exigeons votre démission immédiate. Cinq mois, c’est assez ! Dix neuf mois c’est trop !
Cette onction dont vous usez sans parcimonie, opacie vos actions et nous faisons découvrir un homme qui n’est ni un révolutionnaire ni un réformateur, mais un adepte d’un navrant attentisme dont toutes les actions sentent le roussi.
Nous vous avions soutenu à la commission des droits de l’homme de Genève,comme aussi à la réunion de l’ACP du Parlement Européen de Bruxelles. Nous avions plaidé contre le retour de TAYA et contre le boycott de la Mauritanie. Malheureusement, Nous n’avons pas tardé à découvrir votre cécité politique et votre incapacité à gouverner notre pays, ce patchwork des cultures et des races assoiffé de justice, d’égalité, de liberté et de démocratie qui souhaite être dirigé par un sage pâtre, et non par un loup galonné.
C’est pourquoi l’opposition Mauritanienne de l’extérieur a renforcé son unité et a développé sa pugnacité par une série de manifestations en Belgique et en France. Elle a contacté les représentants des Nations-Unies en Europe, les Institutions de Bruxelles et autres qui vous pressent à régler les problèmes essentiels. Le fait que vous ayiez arrêté les audacieux militants de l’Alliance Pour la Justice et la Démocratie (A J D) à Nouakchott qui ont fait un sit-in pour exiger le retour des déportés a démontré d’une façon éclatante le caractère fallacieux de votre démocratie. Vous êtes un homme usé et routinier sur lequel aucun individu sérieux ne peut compter .
Par ailleurs nous saluons l’action de l’ambassadeur des Etats-Unis qui vient d’entreprendre un voyage auprès des réfugiés Mauritaniens dans le département de Podor.Il a vu .Il a entendu .Il a vécu dans les conditions dérisoires et ignobles des déportés qui survivent péniblement. Il a compris.Nous pensons que la pression des Etats-Unis, de L’Union Africaine et d’autres Pays qui ont poussé votre régime isolé en quête de légitimité à prononcer votre discours fumeux du 10 Février 2006, où vous affirmez que ce problème des déportés est un cas national. Nous aurions souhaité qu’il le soit, malheureusement ce n’est pas le cas ; C’est le problème de l’Etat tribal de TAYA - VAL qui était soutenu par Sadam Husseim ex-président de l’Irak qui avait inspiré les évènements de « Duunde kore » en vue de l’application de leur plan satanique de purification ethnique. Nous regrettons que des Maures soient tués au SENEGAL. Nous nous solidarisons aux parents des victimes et exigeons que justice soit faite. Les Maures qui avaient survécu à DAKAR, ont été ramenés par vous et TAYA , ont été indemnisés, beaucoup ont été intégrés dans le processus de la production. Nos terres du Walo ont été confisquées et remises à une autre partie de ces Maures qui étaient persécutés au SENEGAL. Tel n’est pas le cas des noirs Mauritaniens déportés au SENEGAL et au MALI . M. ELY, vous qui n’êtes pas l’homme que nos cœurs ont élus, vous demandez aux déportés de retourner individuellement, à condition que chacun d’eux justifie qu’il est Mauritanien, alors que vous et TAYA, aviez ordonné la confiscation et la destruction des pièces d’identités de tous ces bannis. Les HCR du MALI et du SENEGAL disposent des données fiables que vous devez utiliser en vue du retour massif de tous ces déportés sous la bannière de l’ONU et de L’Union Africaine et de leurs indemnisations.
Les affres de 1989 que vous avez évoqués en les atténuant, ne sont pas du passé. Tant qu’ils ne seront pas reconnus et solutionnés, ils surgiront dans la trajectoire de notre évolution, et perturberont notre marche. Vous, l’un des responsables de ce « tsunami » politique, vous réagissez en militaire paniqué qui cache ses forfaits et qui cherche à effacer de nos mémoires ces évènements dramatiques. Vous auriez dû en tant que homme politique reconnaître ces faits, même si vous n’êtes en mesure de les résoudre tous. Ces évènement, bien qu’ils soient du passé, ne seront jamais dépassés. Ils nourrissent nos réflexions, guident nos actions et nous renforcent dans la conviction de lutter toute la vie, afin qu’ils ne se reproduisent plus. Vous ramez contre l’histoire qui ne retiendra de vous que votre effort de bluffer. Alors, pourquoi avez-vous renversez TAYA, si vous ne devez conserver que son héritage ? Vous êtes devenu un objet de risée pour lui et nue honte douloureuse pour l’humanité entière. Vous êtes le piégeur piégé. TAYA ne cesse de dénoncer votre félonie à travers son organisation appelée ( Le congrès pour une démocratie sans frontière ). Par ailleurs, le pardon dont vous parlez, ne peut être accordé qu’à celui qui reconnaît ses fautes et les répare et non à un hypocrite qui les occulte par le mensonge. Aucune amnistie ne pourra empêcher votre équipe de génocidaires de se retrouver tôt ou tard au Tribunal Pénal International. Qui vivra verra !
Le pétrole et l’or avec lesquels vous nous tympanisez, n’ont jamais fait le bonheur d’un peuple contrôlé par l’impérialisme et le sionisme. Ils accroîtrons les appétits de tous les prédateurs organisés en mafias qui continueront sans cesse d’aggraver nos contradictions internes, de diviser pour régner. Du Vénézuéla en passant par les pays arabes, le Nigeria et autres, le pétrole et l’or sont toujours au service de ceux qui dominent et oppriment l’humanité.
Ainsi donc, votre déclaration farfelue du 10 février 2006, est une volonté délibérée, de periphériser les noirs qui constituent une majorité démographique de notre pays. Cette politique d’exclusion initiée par Moktar ould Daddah en 1958 au congrès d’Aleg avec le soutien de la France, n’a cesse jusqu’ici d’être accentuée en dépit de la résistance historique et héroïque du mouvement des 19 de 1966, qui ira crescendo et engendrera des mouvements nationalistes négro-africains qui résisteront corps et âmes au panarabisme glouton qui aspirait à les phagocyter.
Que des documents de contestation et de dénonciation ont été écrits !
Nous n’en citerons que quelques uns : Conscience noire, l’Etat arabo-berbére et la répression des négro-africains de Mauritanie etc. des licenciements et des emprisonnements abusifs ont frappé tous ceux qui oser s’opposer au regime discriminatoire de Mauritanie.
Taya, Val, jibril ould Abdallah et d’autre gladiateurs négrophages du désert, ont profité du manifeste des FLAMS de 1986 pour écrabouiller tous ceux qui defiaient l’injustice. C’était à l’époque où Taya et ses griots appointés, ténors d’une démocratie trompeuse qui était sûr de leur force, avait décidé avec la bénédiction de l’Irak de brouiller du nègre afin d’arabiser le pays une fois pour toute.
L’Etat arabo-bérbére mauritanien, n’a pas lésiné sur les moyens pour diluer les noirs par : l’imposition de la langue arabe, leur marginalisation du pouvoir, la manipulation des statistiques pour les minoriser, par l’effacement de leur culture et de leur histoire, de leur langue, par la confiscation de leur terres du walo, par leur exclusion des fonctions diplomatiques, à la radio, à la télévision, du contrôle des marchés, des institutions économiques et financières, des aides accordées pour le culte islamique, par le maintien de l’ esclavage, par l’appui tous azimut des pays arabes à l’Etat assimilateur, xénophobe, fanatique, et raciste mauritanien.
Cet Etat voyou à aggraver la question nationale depuis la loi non ecrite des 4 /5 de Moktar ould Daddah qui consistait dans les affaires de l’Etat, de la base au sommet à accorder quatre parts à son ethnie, et une part à tous les noirs de Mauritanie, c’est à dire au haalpulaar’en, aux Soninkés, aux wolofs, aux Haratines, aux bambaras qui vivent dans l’est du pays. De la loi des 4/5, les pouvoirs obtus de Taya, Val, sempere, et autre passèrent à la loi tout pour nous rien pour les autres. Les libertés ont été bâillonnées. L’état d’exception a été proclamé. Des pogroms ont étés organisés de 1989 à 1991. La vallée du fleuve a été transformée en une ZOC (zone d’occupation coloniale) où vous pratiquèrent la même politique que Israël applique aux arabes. Vous avez confisqué notre pays au profit d’une seule ethnie.
Monsieur le président de la république, votre équipe satanique a fulminé que la Mauritanie est arabe et que, quiconque ne se sent pas arabe n’a qu’à se taire, subir, applaudir ou disparaître. Vous avez nié, méprisé les autres. Quand les intellectuels haalpulaar’en et autres défièrent cette intolérance liberticide, les gladiateurs négrophages du désert levèrent leur cimeterres et les envoyèrent au cimetière.
Maaouya aussi, votre gourou avait proclamé sa volonté démocratique que le manifeste des FLAMS fit voler en éclats. Le pouvoir et l’avoir que vous ne vouliez nullement partager vous poussèrent la haine, à la mobilisation de votre race pour un jihad contre les « kowris » c’est à dire les noirs. Les prisons se remplirent. Les persécution, et les perquisition troublèrent la vie de beaucoup de nègres de notre pays. Les frontières terrestres, maritimes et aériennes furent fermées. Vous vous défoulèrent à satiété sur des innocents. La prison de walata à accueilli de célèbres rebelles décalcifiés par la torture : mon maître Tene youssouf guéye, diégo tapsirou, le lieutenant Abdoul ghoudouss et tant d’autres y perdirent la vie après avoir été humiliés.
Mr le président de république vous nous dites que c’est un cas national. Mais quelle nation qui vous a ordonné à organiser cette barbarie ?
Vous avez traqué, matraqué, tué des innocents. Vous avez contraints des patriotes insoumis à la clandestinité et à l’exil. N’avez vous pas honte de votre jactance qui masque la vérité.
En octobre 1987, les gladiateurs negrophages du desert n’avaient même pas attendu le début d’excusions d’un prétendu complot pour s’empresser et excuter à travers un procès sommaire trois officiers noirs. Vous vous étés pâmés et pavanés sur leurs tombes qui sont nos bombes de la liberté. Ils sont nos mémoires, nos héros qui vivifient nos actions.
Non Ely ! à leur souvenir, que vous avez sali, vous avez pâli.
En tant que chef des grappilleurs de l’information qui était tapis dans les lambris dorés des palais du crime, de la négrophobie, vous étiez au cœur de toutes les stratégies qui libéraient les fantasmes boulimiques de ould Taya. N’ayant pas réussi à neutraliser notre résistance qui s’exprimait par divers moyens votre équipe de despotes à ourdi le complot de 1989. où des mauritaniens , des sénégalais des gambiens et des guinéens etaient massivement poursuivis et liquidés. Créant ainsi un cas non pas national mais international. La grosse pierre que vous avez soulevé vous retombera sûrement sur les pieds. L’indifférence des puissances étrangères auxquelles vous avez bradés nos richesses, vous ont conduit à organiser le génocide des années 1989-1991, qui provoquèrent une guerre contre le Sénégal. Vous licencièrent civils et militaires de leur fonction, déportèrent et confisquèrent les biens de milliers de noirs mauritaniens au nom d’une imaginaire atteinte à la sûreté de l’Etat.
Des bagnes célèbres comme Inal, jreida rappelaient les camps funestes de Hitler qui voulait en découdre avec les juifs. Ces crimes crapuleux ont étés commis au nom de notre peuple, auquel devrait rendre compte, ainsi qu’à la communauté internationale. C’est pourquoi si vous persistez dans cette attitude hypocrite vous vous retrouverez bientôt comme Taya et ceux qui vous entourent au tribunal pénal international.
Nous terminons cette lettre par vous demander de cesser de divertir le peuple Mauritanien, et de vous pencher résolument sur ses problèmes et de leur trouver des solutions avant votre départ. Le multipartisme n’est pas une démocratie, car TAYA que vous amadouez pour avoir la paix de sa tribu les Ismassides l’avait expérimenté. Nous réitérons nos sempiternelles revendications. Avec vous, et sans vous, nous nous battrons contre votre Etat insane pour la solution de ces problèmes qui sont :
1°)- L’extradition de Taya du Qatar en Mauritanie .
2°)-La création d’une commission d’enquêtes pour faire la lumière sur tous les crimes depuis 1986 à nos jours, le jugement des coupables et l’indemnisation des victimes.
3°)- La reprise dans leurs fonctions de tous les militaires et civils Maures et Noirs victimes pour des faits politiques et le paiement intégral de leurs salaires.
4°)- Le retour organisé de tous les déportés et exilés par le biais de L’ONU Et L’UNION Africaine, leurs indemnisations et la récupération de tous leurs biens spoliés.
5°)- Permettre la participation de ces citoyens aux élections en voie de préparation
6°)- La restitution des terres du Walo (chemama) à leurs propriétaires agriculteurs vivant au bord du fleuve Sénégal.
7°)- L’organisation d’une conférence nationale pour régler définitivement la question Nationale ou la cohabitation ethnique qui déstabilise la Mauritanie depuis son indépendance.
8°) - L’éradication de l’esclavage .Mettre à la disposition des esclaves libérés les moyens qui leurs permettent de s’assumer.
9°)- Veiller au partage équitable du pouvoir et des richesses du pays entre les différentes races et nationalités de notre Etat.
Aucune race ou nationalité ne doit monopoliser le pouvoir indéfiniment.
10)- L’enseignement de toutes les langues nationales, en faire des langues de travail et de gouvernement et leur donner le même statut à la radio et à la télévision.
La solution de ces quelques problèmes parmi tant d’autres permettra de cicatriser la fracture nationale , de consolider l’unité de notre pays pour mieux accélérer l’unité Africaine et appuyer résolument les luttes alter mondialistes. Comptant sur Dieu et sur notre force et sur des pays épris de justice, notre cause triomphera.Nous vous rappelons que tous les pouvoirs qui vous ont précèdes et qui ont négligé ces problèmes ont été agités par de fortes violences. Dans l’espoir que vous prêterez une oreille attentive à ce que vous a été soumis, recevez Monsieur le Président nos salutations distinguées.
Rassemblement Pour le Dialogue des Nationalités Mauritaniennes Dekaalem RDN
Paris le 17/02/2006
DEKAALEM
MURTUDO JOOB