Monsieur, en ce 8e jour de votre sortie à la T.V., permettez-moi de vous adresser cette lettre pour vous exprimer mon avis sur vos propos.
Monsieur, j’estime que vous avez traité avec légèreté un geste lourd de conséquences, le VIOL.
Depuis l’éclatement de l’Affaire Harvey Weinstein aux États-Unis en octobre 2017, la question du Viol et du harcèlement sexuel fait rage en Amérique et en Europe. Des dénonciations se succèdent et des têtes de hautes personnalités et de gens célèbres, tombent. Quand RFI a fait une émission là-dessus à “Appel sur l’actualité” disant que l’Afrique est absente ou exclue de ce débat mondial, je me suis dite : «Tant mieux ! Car, les Africaines ont une autre manière de régler leurs problèmes sociaux. » Voilà qu’au Sénégal, c’est un homme qui lance la question sur la place publique de la façon la plus virulente. Ne vous connaissant pas et ne suivant que rarement cette émission de la TFM, “Jakaarlo”, j’ai pensé au début que j’avais en face de moi une émission de téléréalité où le comédien prêchait le faux pour faire sortir le vrai, d’autant plus que les participants riraient à pleine gorge. Mais quand j’ai écouté attentivement puis réécoute la vidéo, je n’en croyais pas à mes oreilles. Lorsque j’ai appris que celui qui tenait de tels propos est un enseignant… de Philosophie, je suis tombée au bas de mon fauteuil.
Monsieur, à propos du viol, «je vais couper la poire en deux…», dites-vous. Ainsi, vous renvoyez dos à dos le Violeur et la Violée, reprochant même à celle-ci de ne pas écoper dix (10) années de prison comme son violeur et de rester libre. Monsieur, permettez-moi de vous apprendre qu’une femme victime de viol, surtout en bas âge, perd à jamais sa liberté. Elle reste emprisonnée dans un corps qu’elle hait. Certaines pour se débarrasser de la partie souillée de leur corps par le violeur se lavent et se relavent plusieurs fois par jour, d’autres s’automutilent (font des coupures sur leurs corps jusqu’au saignement). Dans l’impossibilité de retrouver leur pureté, quelques-unes finissent par poser l’acte ultime, le suicide. C’est dire que du traumatisme à l’incapacité d’avoir des relations normales avec les mâles (amitié, amour, mariage), les effets néfastes du Viol sont multiples et destructeurs de l’estime de soi, donc, de l’épanouissement de la fillette puis, de la femme qu’elle devient.
Monsieur, ou vous manquez de sensibilité notoire vis-à-vis des fillettes et des femmes qui ont subi l’acte odieux du Viol ou vous avez parlé d’une question dont vous ignorez totalement effets néfastes sur la vie des Victimes. Bien que ce soit inadmissible de la part d’un philosophe (réflexion et analyse) doublé d’un chroniqueur (éducateur publique), je penche pour la 2e hypothèse. Inacceptable, parce le chroniqueur doit être un spécialiste de la question qu’il traite dans les médias écrits (journaux, médias sociaux), parlés (radios) ou visuels (télévisions) ou alors doit se documenter avant de s’adresser aux lecteurs, aux auditeurs ou aux téléspectateurs. Ces précautions doivent être doublement prises pour un sujet aussi sensible socialement et aussi douloureux humainement. Mais là, vous avez foncé tête baissée dans la question.
Monsieur, vous vous êtes permis de traiter avec une légèreté inouïe un geste lourd de conséquences que le VIOL. Si on décrypte votre langage corporel, c’est à croire même qu’à en parlant, vous étiez surexcité. Vous criez de toutes vos forces, lançant bras et mains et pointant le doigt. Par discipline ou par élégance, vous n’avez laissé à personne sur le plateau le temps d’exprimer son opinion. Comme déchaîné, vous avez occupé l’espace à vous tout seul. Même l’animateur de l’émission a essayé à plusieurs reprises d’intervenir. Malgré ses multiples tentatives, il n’a jamais pu terminer sa phrase qui commençait par : “Tu me fais penser à ce refrain …” Au bout du compte, on l’entendait exprimer son désarroi : “Tcheu tt tt ” en d’autres termes : “Ce n’est pas possible !“
Monsieur, malgré la gravité de vos propos, on pouvait les mettre sur le compte de l’erreur. Nul n’est à l’abri du “djuumte”. Chacun-e de nous en commet dans sa vie. Mais, l’erreur voire la faute est réparable. Il suffit d’avoir le courage d’exprimer ses regrets et de présenter ses excuses. J’ai donc attendu votre 2e prise de parole sur la question. Je vous ai écouté religieusement. Plus que déçue, j’étais choquée par votre manque d’humilité et par votre arrogance (mots et gestes). Au lieu de vous excuser, vous en rajoutez en accusant ceux et celles qui ont osé exprimer leur indignation à votre déclaration, d’avoir déformé vos propos. , Monsieur, vos paroles étaient si limpides qu’elles se passaient d’interprétation. Pire, encore, vous dites que les gens qui vous ont critiqué ont fait preuve d’ignorance et de méchanceté. Les seul-e-s auprès de qui vous vous excusez ce sont vos fans ; parce que dites-vous, ils ont eu mal d’entendre des critiques à votre égard. Vous, Monsieur Songué DIOUF !
Monsieur, j’ai le sentiment qu’à force de passer à la télévision et de recevoir des compliments de tous parts, vous avez fini par sortir de votre rôle de philosophe (penseur) et d’éducateur publique (chroniqueur) pour vous glisser sous la peau d’une Star, un Demi-Dieu à qui tout serait permis.
Monsieur, réalisant que Vous vous êtes inclus parmi les Violeurs avec votre “NOUS”, à cette 2e prise de parole, vous vous êtes plutôt exercé à déconstruire votre phrase scandaleuse, à savoir : «Vous faîtes tout pour que NOUS vous Violons, et quand NOUS vous Violons … ». , Monsieur, cette affirmation également montre que vous ignorez tout des impacts néfastes du Viol sur la Violée. Qui va chercher à subir ce traumatisme ? Qu’ont fait des centaines de milliers de fillettes innocentes à travers le monde pour être violées ? Avez-vous pensé un moment à Elles et à leurs Vies brisées ? De même, réduire les Femmes que vous violez à celles qui s’habillent de façon indécente montre aussi votre ignorance de cette question. M. Diouf, des femmes habillées en grands boubous, en jalabas ou portant des pantalons ou des robes et des jupes longues se sont faites violées dans différents lieux de travail par leurs patrons qui abusent de leurs positions de pouvoir ou par leurs collègues. Même celles qui sont enveloppées dans des burqas n’ont pas échappé pas au Viol. Donc, il n’y a aucune corrélation possible entre la tenue sexy et le viol. Beaucoup de violeurs sont des malades, incapables de maîtriser leurs pulsions sexuelles. Au point que dans certains pays, après plusieurs récidives, ce type de criminels sont castrés, quelquefois sur leur propre demande. J’en ai entendu des cas au Canada.
Monsieur, quand vous avez dit que dans les foyers (tchi keur yeu), celles qu’on viole, se sont celles dont a doté de formes généreuses et qui négligent de les couvrir convenablement“, je me suis demandée de qui vous parlez (de vos filles, de vos sœurs, etc.). Mes pensées sont plutôt allées aux aides domestiques, communément dénommées “Bonnes” au Sénégal. Venant de territoires lointains pour vendre leurs forces de travail et gagner des sous pour aider leurs familles, ces “Bonnes” sont souvent victimes d’abus sexuels de la part des hommes de la maison (mari, fils, frère, etc.) de leurs patronnes. Souvent, elles rentrent chez elles avec des grossesses et/ou des enfants non reconnus par les géniteurs qui ne sont autres que des Violeurs. Combien d’enfants sans pères identifiés compte-t-on dans les villages originaires de ces “Bonnes” ?
Monsieur, avez-vous pensez à Elles, ces “Bonnes”, violées dans le silence des foyers, à leurs souffrances, à la honte de leurs familles, au futur de ces enfants aux Pères irresponsables et Violeurs ? N’est-il pas temps de se pencher et de régler cette injustice sociale qui accable la société sénégalaise et bien d’autres dans le monde ?
Monsieur, vous avez VIOLÉ les normes académiques, sociales, médiatiques et religieuses. Vous avez dans la télévision qui vous a fait confiance. Ressaisissez-vous ! Agissez en bon Philosophe et grand Croyant dont vous vous êtes proclamé et EXCUSEZ-VOUS SANS PLUS auprès des filles et des femmes victimes de viol, auprès de leurs parent-e-s, auprès de la gente féminine sénégalaise et du monde ainsi qu’auprès de la société sénégalaise. Vous n’en serez que grandi à nouveau.
Permettez-moi de terminer cette lettre ouverte par un APPEL AUX RESPONSABLES ET PROMOTEURS DES MÉDIAS. Vos services sont sensés être d’utilité publique. Mais, Quand ils sont mal livrés, ils deviennent de la nuisance sociétale. Prenez donc conscience mesdames et messieurs, de la responsabilité qui est la vôtre en plaçant devant vos caméras et en confiant vos micros a des professionnel-les conscients de la lourdeur de la parole publique. Choisissez minutieusement vos journalistes, vos animateurs, vos chroniqueurs et vos invité-e-s et, mettez sur pied des structures de surveillance. À cela, l’État doit y veiller minutieusement tant pour les médias publiques que privés. Car, quelque soit la station sur laquelle la gaffe est commise, elle affecte l’image du SÉNÉGAL.
Cordialement,
Docteure LY-TALL Aoua Bocar
Chercheure associée à l’Institut d’Études des Femmes, Université d’Ottawa, CANADA
Sociologue, Analyste, Auteure, Consultante et conférencière internationale
VOIX des Femmes de l’Ombre pour leur accès à la Lumière
E-mail : aouab_ly.tall@ ymail. com
Cc. : Monsieur Youssou NDOUR, PDG de TFM
Source et propriété de lasenegalaise
Monsieur, j’estime que vous avez traité avec légèreté un geste lourd de conséquences, le VIOL.
Depuis l’éclatement de l’Affaire Harvey Weinstein aux États-Unis en octobre 2017, la question du Viol et du harcèlement sexuel fait rage en Amérique et en Europe. Des dénonciations se succèdent et des têtes de hautes personnalités et de gens célèbres, tombent. Quand RFI a fait une émission là-dessus à “Appel sur l’actualité” disant que l’Afrique est absente ou exclue de ce débat mondial, je me suis dite : «Tant mieux ! Car, les Africaines ont une autre manière de régler leurs problèmes sociaux. » Voilà qu’au Sénégal, c’est un homme qui lance la question sur la place publique de la façon la plus virulente. Ne vous connaissant pas et ne suivant que rarement cette émission de la TFM, “Jakaarlo”, j’ai pensé au début que j’avais en face de moi une émission de téléréalité où le comédien prêchait le faux pour faire sortir le vrai, d’autant plus que les participants riraient à pleine gorge. Mais quand j’ai écouté attentivement puis réécoute la vidéo, je n’en croyais pas à mes oreilles. Lorsque j’ai appris que celui qui tenait de tels propos est un enseignant… de Philosophie, je suis tombée au bas de mon fauteuil.
Monsieur, à propos du viol, «je vais couper la poire en deux…», dites-vous. Ainsi, vous renvoyez dos à dos le Violeur et la Violée, reprochant même à celle-ci de ne pas écoper dix (10) années de prison comme son violeur et de rester libre. Monsieur, permettez-moi de vous apprendre qu’une femme victime de viol, surtout en bas âge, perd à jamais sa liberté. Elle reste emprisonnée dans un corps qu’elle hait. Certaines pour se débarrasser de la partie souillée de leur corps par le violeur se lavent et se relavent plusieurs fois par jour, d’autres s’automutilent (font des coupures sur leurs corps jusqu’au saignement). Dans l’impossibilité de retrouver leur pureté, quelques-unes finissent par poser l’acte ultime, le suicide. C’est dire que du traumatisme à l’incapacité d’avoir des relations normales avec les mâles (amitié, amour, mariage), les effets néfastes du Viol sont multiples et destructeurs de l’estime de soi, donc, de l’épanouissement de la fillette puis, de la femme qu’elle devient.
Monsieur, ou vous manquez de sensibilité notoire vis-à-vis des fillettes et des femmes qui ont subi l’acte odieux du Viol ou vous avez parlé d’une question dont vous ignorez totalement effets néfastes sur la vie des Victimes. Bien que ce soit inadmissible de la part d’un philosophe (réflexion et analyse) doublé d’un chroniqueur (éducateur publique), je penche pour la 2e hypothèse. Inacceptable, parce le chroniqueur doit être un spécialiste de la question qu’il traite dans les médias écrits (journaux, médias sociaux), parlés (radios) ou visuels (télévisions) ou alors doit se documenter avant de s’adresser aux lecteurs, aux auditeurs ou aux téléspectateurs. Ces précautions doivent être doublement prises pour un sujet aussi sensible socialement et aussi douloureux humainement. Mais là, vous avez foncé tête baissée dans la question.
Monsieur, vous vous êtes permis de traiter avec une légèreté inouïe un geste lourd de conséquences que le VIOL. Si on décrypte votre langage corporel, c’est à croire même qu’à en parlant, vous étiez surexcité. Vous criez de toutes vos forces, lançant bras et mains et pointant le doigt. Par discipline ou par élégance, vous n’avez laissé à personne sur le plateau le temps d’exprimer son opinion. Comme déchaîné, vous avez occupé l’espace à vous tout seul. Même l’animateur de l’émission a essayé à plusieurs reprises d’intervenir. Malgré ses multiples tentatives, il n’a jamais pu terminer sa phrase qui commençait par : “Tu me fais penser à ce refrain …” Au bout du compte, on l’entendait exprimer son désarroi : “Tcheu tt tt ” en d’autres termes : “Ce n’est pas possible !“
Monsieur, malgré la gravité de vos propos, on pouvait les mettre sur le compte de l’erreur. Nul n’est à l’abri du “djuumte”. Chacun-e de nous en commet dans sa vie. Mais, l’erreur voire la faute est réparable. Il suffit d’avoir le courage d’exprimer ses regrets et de présenter ses excuses. J’ai donc attendu votre 2e prise de parole sur la question. Je vous ai écouté religieusement. Plus que déçue, j’étais choquée par votre manque d’humilité et par votre arrogance (mots et gestes). Au lieu de vous excuser, vous en rajoutez en accusant ceux et celles qui ont osé exprimer leur indignation à votre déclaration, d’avoir déformé vos propos. , Monsieur, vos paroles étaient si limpides qu’elles se passaient d’interprétation. Pire, encore, vous dites que les gens qui vous ont critiqué ont fait preuve d’ignorance et de méchanceté. Les seul-e-s auprès de qui vous vous excusez ce sont vos fans ; parce que dites-vous, ils ont eu mal d’entendre des critiques à votre égard. Vous, Monsieur Songué DIOUF !
Monsieur, j’ai le sentiment qu’à force de passer à la télévision et de recevoir des compliments de tous parts, vous avez fini par sortir de votre rôle de philosophe (penseur) et d’éducateur publique (chroniqueur) pour vous glisser sous la peau d’une Star, un Demi-Dieu à qui tout serait permis.
Monsieur, réalisant que Vous vous êtes inclus parmi les Violeurs avec votre “NOUS”, à cette 2e prise de parole, vous vous êtes plutôt exercé à déconstruire votre phrase scandaleuse, à savoir : «Vous faîtes tout pour que NOUS vous Violons, et quand NOUS vous Violons … ». , Monsieur, cette affirmation également montre que vous ignorez tout des impacts néfastes du Viol sur la Violée. Qui va chercher à subir ce traumatisme ? Qu’ont fait des centaines de milliers de fillettes innocentes à travers le monde pour être violées ? Avez-vous pensé un moment à Elles et à leurs Vies brisées ? De même, réduire les Femmes que vous violez à celles qui s’habillent de façon indécente montre aussi votre ignorance de cette question. M. Diouf, des femmes habillées en grands boubous, en jalabas ou portant des pantalons ou des robes et des jupes longues se sont faites violées dans différents lieux de travail par leurs patrons qui abusent de leurs positions de pouvoir ou par leurs collègues. Même celles qui sont enveloppées dans des burqas n’ont pas échappé pas au Viol. Donc, il n’y a aucune corrélation possible entre la tenue sexy et le viol. Beaucoup de violeurs sont des malades, incapables de maîtriser leurs pulsions sexuelles. Au point que dans certains pays, après plusieurs récidives, ce type de criminels sont castrés, quelquefois sur leur propre demande. J’en ai entendu des cas au Canada.
Monsieur, quand vous avez dit que dans les foyers (tchi keur yeu), celles qu’on viole, se sont celles dont a doté de formes généreuses et qui négligent de les couvrir convenablement“, je me suis demandée de qui vous parlez (de vos filles, de vos sœurs, etc.). Mes pensées sont plutôt allées aux aides domestiques, communément dénommées “Bonnes” au Sénégal. Venant de territoires lointains pour vendre leurs forces de travail et gagner des sous pour aider leurs familles, ces “Bonnes” sont souvent victimes d’abus sexuels de la part des hommes de la maison (mari, fils, frère, etc.) de leurs patronnes. Souvent, elles rentrent chez elles avec des grossesses et/ou des enfants non reconnus par les géniteurs qui ne sont autres que des Violeurs. Combien d’enfants sans pères identifiés compte-t-on dans les villages originaires de ces “Bonnes” ?
Monsieur, avez-vous pensez à Elles, ces “Bonnes”, violées dans le silence des foyers, à leurs souffrances, à la honte de leurs familles, au futur de ces enfants aux Pères irresponsables et Violeurs ? N’est-il pas temps de se pencher et de régler cette injustice sociale qui accable la société sénégalaise et bien d’autres dans le monde ?
Monsieur, vous avez VIOLÉ les normes académiques, sociales, médiatiques et religieuses. Vous avez dans la télévision qui vous a fait confiance. Ressaisissez-vous ! Agissez en bon Philosophe et grand Croyant dont vous vous êtes proclamé et EXCUSEZ-VOUS SANS PLUS auprès des filles et des femmes victimes de viol, auprès de leurs parent-e-s, auprès de la gente féminine sénégalaise et du monde ainsi qu’auprès de la société sénégalaise. Vous n’en serez que grandi à nouveau.
Permettez-moi de terminer cette lettre ouverte par un APPEL AUX RESPONSABLES ET PROMOTEURS DES MÉDIAS. Vos services sont sensés être d’utilité publique. Mais, Quand ils sont mal livrés, ils deviennent de la nuisance sociétale. Prenez donc conscience mesdames et messieurs, de la responsabilité qui est la vôtre en plaçant devant vos caméras et en confiant vos micros a des professionnel-les conscients de la lourdeur de la parole publique. Choisissez minutieusement vos journalistes, vos animateurs, vos chroniqueurs et vos invité-e-s et, mettez sur pied des structures de surveillance. À cela, l’État doit y veiller minutieusement tant pour les médias publiques que privés. Car, quelque soit la station sur laquelle la gaffe est commise, elle affecte l’image du SÉNÉGAL.
Cordialement,
Docteure LY-TALL Aoua Bocar
Chercheure associée à l’Institut d’Études des Femmes, Université d’Ottawa, CANADA
Sociologue, Analyste, Auteure, Consultante et conférencière internationale
VOIX des Femmes de l’Ombre pour leur accès à la Lumière
E-mail : aouab_ly.tall@ ymail. com
Cc. : Monsieur Youssou NDOUR, PDG de TFM
Source et propriété de lasenegalaise