Le ministère marocain des Affaires étrangères a accusé, le 20 mai, l’Algérie de continuer à soutenir «ses mercenaires du Polisario», et a saisi les instances de l’Onu en leur demandant d’intervenir pour mettre un terme à ces tentatives de déstabilisation du royaume, selon un communiqué du ministère.
Suite à l'organisation d'une parade militaire dans la zone tampon de Tifariti (entre le Maroc et le Sahara occidental) par l'armée de libération populaire sahraouie (ALPS), à l'occasion du 45e anniversaire de sa création le 20 mai 1973, le Maroc a, à nouveau, accusé l'Algérie de «s'entêter à encourager ses mercenaires du Polisario», selon un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale rendu public le 20 mai 2018.
Rabat a saisi le Conseil de sécurité, le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, la Minurso (la Mission des Nations unies pour l´organisation d´un référendum au Sahara occidental) et la force d'interposition de l'ONU, en leur demandant «de prendre les mesures nécessaires contre ces agissements inacceptables», indique la même source.
«Le Maroc regrette que cette escalade se déploie avec la bénédiction et la complicité de l'Algérie, membre de l'UMA [Union du Maghreb arabe, ndlr], mais dont il viole doublement la charte: en fermant les frontières et en abritant sur son sol un mouvement armé qui menace l'intégrité territoriale d'un autre membre», souligne le même communiqué.
Face à cette situation jugée aussi dangereuse qu'inacceptable, «le Maroc a demandé officiellement aux instances internationales concernées d'ouvrir dans les plus brefs délais une enquête pour faire toute la lumière sur la situation qui prévaut dans les camps des réfugiés sahraouis dans la Wilaya algérienne de Tindouf gérés par le Front Polisario», affirme le ministère marocain des Affaires étrangères.
«Ces camps où nos concitoyens et nos frères marocains [Rabat qui revendique la marocanité du Sahara occidental, considère les Sahraouis comme des citoyens marocains, ndlr] sont détenus dans des conditions déplorables et inhumaines, et où les aides humanitaires internationales sont détournées et vendues dans les marchés du pays hôte [l'Algérie, ndlr] à des fins d'enrichissement personnel de la petite caste du Polisario», a-t-il ajouté.
Pour l'instant, les autorités algériennes n'ont pas encore réagit aux nouvelles accusations du Maroc.
Cependant Abdallah Lahbib, ministre sahraoui de la Défense, a défendu, le 20 mai, la décision de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) de célébrer cette fête nationale à Tifariti. La célébration des événements nationaux dans ces régions libérées est un signe de la «consécration de l'exercice de la souveraineté sur ces territoires», a-t-il affirmé, réitérant la disposition de l'armée de son pays à les défendre en vue de recouvrer la souveraineté de l'État sahraoui sur l'ensemble de ses territoires, rapporte l'agence APS. L'ALPS « est présente dans ces territoires depuis 1975 et cela date non pas d'aujourd'hui, d'autant qu'une grande partie de ces territoires a été libérée dans les années soixante-dix du siècle dernier», a ajouté le ministre.
Pour mémoire, le 1er mai, le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec Téhéran. Des «preuves irréfutables» et des «données très précises» démontrent, selon Rabat, le soutien miliaire dont aurait bénéficié le Front Polisario, à travers le Hezbollah, mouvement chiite libanais allié de Téhéran, et l'implication de l'ambassade de Téhéran à Alger pour lui livrer des armes de pointe, notamment des missiles Sam 9, Sam 11 et Strela.
Le ministère algérien des Affaires étrangères a catégoriquement réfuté le 2 mai les allégations marocaines concernant «une implication directe de l'Algérie» dans une supposée opération de livraison d'armes du mouvement chiite libanais, le Hezbollah, au Front Polisario, qui aurait transité par l'Ambassade d'Iran à Alger, a affirmé le porte-parole du ministère, Abdelaziz Benali Cherif, dans une déclaration à l'Agence presse Algérie (APS).
A l'occasion du début du mois sacré de ramadan, et dans le contexte de crise diplomatique entre les deux pays, le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a adressé le 17 mai un message de félicitations au roi Mohamed VI du Maroc, lui souhaitant bonne santé, paix et prospérité ainsi qu'à son peuple, selon l'Agence marocaine de presse (MAP).
Source : Sputnik News
Suite à l'organisation d'une parade militaire dans la zone tampon de Tifariti (entre le Maroc et le Sahara occidental) par l'armée de libération populaire sahraouie (ALPS), à l'occasion du 45e anniversaire de sa création le 20 mai 1973, le Maroc a, à nouveau, accusé l'Algérie de «s'entêter à encourager ses mercenaires du Polisario», selon un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale rendu public le 20 mai 2018.
Rabat a saisi le Conseil de sécurité, le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, la Minurso (la Mission des Nations unies pour l´organisation d´un référendum au Sahara occidental) et la force d'interposition de l'ONU, en leur demandant «de prendre les mesures nécessaires contre ces agissements inacceptables», indique la même source.
«Le Maroc regrette que cette escalade se déploie avec la bénédiction et la complicité de l'Algérie, membre de l'UMA [Union du Maghreb arabe, ndlr], mais dont il viole doublement la charte: en fermant les frontières et en abritant sur son sol un mouvement armé qui menace l'intégrité territoriale d'un autre membre», souligne le même communiqué.
Face à cette situation jugée aussi dangereuse qu'inacceptable, «le Maroc a demandé officiellement aux instances internationales concernées d'ouvrir dans les plus brefs délais une enquête pour faire toute la lumière sur la situation qui prévaut dans les camps des réfugiés sahraouis dans la Wilaya algérienne de Tindouf gérés par le Front Polisario», affirme le ministère marocain des Affaires étrangères.
«Ces camps où nos concitoyens et nos frères marocains [Rabat qui revendique la marocanité du Sahara occidental, considère les Sahraouis comme des citoyens marocains, ndlr] sont détenus dans des conditions déplorables et inhumaines, et où les aides humanitaires internationales sont détournées et vendues dans les marchés du pays hôte [l'Algérie, ndlr] à des fins d'enrichissement personnel de la petite caste du Polisario», a-t-il ajouté.
Pour l'instant, les autorités algériennes n'ont pas encore réagit aux nouvelles accusations du Maroc.
Cependant Abdallah Lahbib, ministre sahraoui de la Défense, a défendu, le 20 mai, la décision de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) de célébrer cette fête nationale à Tifariti. La célébration des événements nationaux dans ces régions libérées est un signe de la «consécration de l'exercice de la souveraineté sur ces territoires», a-t-il affirmé, réitérant la disposition de l'armée de son pays à les défendre en vue de recouvrer la souveraineté de l'État sahraoui sur l'ensemble de ses territoires, rapporte l'agence APS. L'ALPS « est présente dans ces territoires depuis 1975 et cela date non pas d'aujourd'hui, d'autant qu'une grande partie de ces territoires a été libérée dans les années soixante-dix du siècle dernier», a ajouté le ministre.
Pour mémoire, le 1er mai, le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec Téhéran. Des «preuves irréfutables» et des «données très précises» démontrent, selon Rabat, le soutien miliaire dont aurait bénéficié le Front Polisario, à travers le Hezbollah, mouvement chiite libanais allié de Téhéran, et l'implication de l'ambassade de Téhéran à Alger pour lui livrer des armes de pointe, notamment des missiles Sam 9, Sam 11 et Strela.
Le ministère algérien des Affaires étrangères a catégoriquement réfuté le 2 mai les allégations marocaines concernant «une implication directe de l'Algérie» dans une supposée opération de livraison d'armes du mouvement chiite libanais, le Hezbollah, au Front Polisario, qui aurait transité par l'Ambassade d'Iran à Alger, a affirmé le porte-parole du ministère, Abdelaziz Benali Cherif, dans une déclaration à l'Agence presse Algérie (APS).
A l'occasion du début du mois sacré de ramadan, et dans le contexte de crise diplomatique entre les deux pays, le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a adressé le 17 mai un message de félicitations au roi Mohamed VI du Maroc, lui souhaitant bonne santé, paix et prospérité ainsi qu'à son peuple, selon l'Agence marocaine de presse (MAP).
Source : Sputnik News