A l’initiative du Président français Emmanuel Macron, une trentaine de dirigeants africains, dont Son Excellence le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, et de responsables de grandes institutions financières et économiques internationales et continentales ont pris part mardi au sommet de Paris sur le financement des économies africaines.
Au menu de ce sommet figuraient la lutte contre la pandémie de la Covid-19 à travers une immunisation à grande échelle, la relance vigoureuse et durable des économies des pays du continent, le traitement de la dette publique et le renforcement du secteur privé africain.
Les travaux du sommet ont été sanctionnés par une importante déclaration dans laquelle les participants mettent exergue la priorité absolue de vaincre la pandémie à travers un accès équitable en Afrique à des vaccins, des traitements et des moyens de diagnostic sûrs et abordables grâce au dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19 (Accélérateur ACT) et à sa facilité COVAX, ainsi qu’à l’initiative AVATT de l’Union Africaine.
Il s’agit également, en partenariat avec le secteur privé, d’accélérer la production de vaccins en renforçant les capacités locales sur le continent africain. Cela peut être facilité par un partage volontaire de la propriété intellectuelle et par le transfert actif des technologies et du savoir-faire, conformément aux cadres juridiques internationaux, par exemple par la mise en commun des licences et la conclusion d’accords de fabrication pour permettre une production locale.
Les dirigeants africains comptent s’appuyer sur le système financier international pour créer l’espace budgétaire nécessaire aux économies africaines. Ils en appellent à une rapide allocation générale de droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI d’un montant sans précédent, qui devrait atteindre 650 milliards de dollars, dont près de 33 milliards destinés à augmenter les avoirs de réserve des pays africains, et à la mettre en œuvre dans les meilleurs délais.
En ce concerne la dette publique extérieure, les créanciers du G20 et du Club de Paris agissent tel que convenu dans le communiqué des ministres des Finances et des gouverneurs de banques centrales du G20 d’avril et le Cadre commun pour les traitements de dette au-delà de l’Initiative de Suspension du Service de la Dette (ISSD) adopté en novembre 2020.
Pour dynamiser la croissance et la création d’emplois, les participants soutiennent les stratégies africaines nationales et saluent l’ambition de développer une Alliance pour l’entrepreneuriat en Afrique, qui aura une large portée panafricaine et accordera une place prépondérante aux entreprises. Cette Alliance permettra de mobiliser tous les partenaires désireux de mettre des ressources financières et techniques au service du développement du secteur privé en Afrique, des micro-entreprises et des petites et moyennes entreprises (MPME), et notamment des femmes-entrepreneurs soutenues par l’Initiative pour favoriser l’accès des femmes au financement en Afrique (AFAWA).
En résumé, il s’agit de:
- Répondre aux besoins de financement pour promouvoir une relance rapide, verte, durable et inclusive,
- Soutenir une 20e reconstitution ambitieuse des ressources de l’Association internationale de développement (AID-20),
- Renforcer les institutions financières publiques africaines, soutenir une mobilisation accrue de la BAD au service du développement vert, résilient et inclusif,
- Maintenir l’APD à un niveau ambitieux et, pour les pays développés qui se sont engagés à cet égard, s’efforcer d’atteindre les objectifs de 0,70 % du revenu national brut (RNB) consacré à l’APD, et de 0,15 à 0,20 % du RNB consacré à l’APD à destination des pays les moins avancés,
- Œuvrer au service d’une plus grande intégration de l’Afrique au sein de l’architecture financière internationale,
- Lutter contre les vulnérabilités liées à la dette pour la première fois au sein du Cadre commun pour les traitements de dette, approuvé par le G20 et le Club de Paris qui agissent tel que convenu dans le communiqué des ministres des Finances et des gouverneurs de banques centrales du G20 d’avril,
- Améliorer le financement durable du développement et éviter un nouveau cycle de surendettement,
- Donner la priorité au sein du budget national à des politiques publiques clés en matière de croissance durable, telles que l’éducation, la formation et les systèmes de santé.
Les participants soutiennent une croissance de long terme stimulée par un secteur privé et un entrepreneuriat dynamiques et par le développement et le financement de projets d’infrastructures de qualité.
Ils saluent l’ambition de développer une Alliance pour l’entrepreneuriat en Afrique visant à contribuer à la mobilisation de tous les partenaires, publics et privés, prêts à appuyer le développement du secteur privé africain par des moyens financiers, techniques et le renforcement des capacités.
Nous encourageons également l’approfondissement de la coopération entre entreprises privées africaines et non-africaines, notamment grâce à des plateformes d’investissement comme l’African investment forum (AIF) et au développement des coentreprises ou des participations conjointes aux marchés publics.
Ils comptent, en outre, augmenter la quantité d’investissements dans les infrastructures, y compris au moyen des fonds nationaux dédiés, tout en améliorant les investissements dans les infrastructures durables et de qualité, notamment grâce à l’engagement volontaire des États africains à évaluer la qualité et la durabilité de leurs projets d’infrastructures, entre autres à travers l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) et du Consortium pour les infrastructures en Afrique, avec le soutien politique de l’Union africaine et l’appui technique de la BAD, du FMI, de la Banque mondiale et de l’OCDE.
Source:ODH
Au menu de ce sommet figuraient la lutte contre la pandémie de la Covid-19 à travers une immunisation à grande échelle, la relance vigoureuse et durable des économies des pays du continent, le traitement de la dette publique et le renforcement du secteur privé africain.
Les travaux du sommet ont été sanctionnés par une importante déclaration dans laquelle les participants mettent exergue la priorité absolue de vaincre la pandémie à travers un accès équitable en Afrique à des vaccins, des traitements et des moyens de diagnostic sûrs et abordables grâce au dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19 (Accélérateur ACT) et à sa facilité COVAX, ainsi qu’à l’initiative AVATT de l’Union Africaine.
Il s’agit également, en partenariat avec le secteur privé, d’accélérer la production de vaccins en renforçant les capacités locales sur le continent africain. Cela peut être facilité par un partage volontaire de la propriété intellectuelle et par le transfert actif des technologies et du savoir-faire, conformément aux cadres juridiques internationaux, par exemple par la mise en commun des licences et la conclusion d’accords de fabrication pour permettre une production locale.
Les dirigeants africains comptent s’appuyer sur le système financier international pour créer l’espace budgétaire nécessaire aux économies africaines. Ils en appellent à une rapide allocation générale de droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI d’un montant sans précédent, qui devrait atteindre 650 milliards de dollars, dont près de 33 milliards destinés à augmenter les avoirs de réserve des pays africains, et à la mettre en œuvre dans les meilleurs délais.
En ce concerne la dette publique extérieure, les créanciers du G20 et du Club de Paris agissent tel que convenu dans le communiqué des ministres des Finances et des gouverneurs de banques centrales du G20 d’avril et le Cadre commun pour les traitements de dette au-delà de l’Initiative de Suspension du Service de la Dette (ISSD) adopté en novembre 2020.
Pour dynamiser la croissance et la création d’emplois, les participants soutiennent les stratégies africaines nationales et saluent l’ambition de développer une Alliance pour l’entrepreneuriat en Afrique, qui aura une large portée panafricaine et accordera une place prépondérante aux entreprises. Cette Alliance permettra de mobiliser tous les partenaires désireux de mettre des ressources financières et techniques au service du développement du secteur privé en Afrique, des micro-entreprises et des petites et moyennes entreprises (MPME), et notamment des femmes-entrepreneurs soutenues par l’Initiative pour favoriser l’accès des femmes au financement en Afrique (AFAWA).
En résumé, il s’agit de:
- Répondre aux besoins de financement pour promouvoir une relance rapide, verte, durable et inclusive,
- Soutenir une 20e reconstitution ambitieuse des ressources de l’Association internationale de développement (AID-20),
- Renforcer les institutions financières publiques africaines, soutenir une mobilisation accrue de la BAD au service du développement vert, résilient et inclusif,
- Maintenir l’APD à un niveau ambitieux et, pour les pays développés qui se sont engagés à cet égard, s’efforcer d’atteindre les objectifs de 0,70 % du revenu national brut (RNB) consacré à l’APD, et de 0,15 à 0,20 % du RNB consacré à l’APD à destination des pays les moins avancés,
- Œuvrer au service d’une plus grande intégration de l’Afrique au sein de l’architecture financière internationale,
- Lutter contre les vulnérabilités liées à la dette pour la première fois au sein du Cadre commun pour les traitements de dette, approuvé par le G20 et le Club de Paris qui agissent tel que convenu dans le communiqué des ministres des Finances et des gouverneurs de banques centrales du G20 d’avril,
- Améliorer le financement durable du développement et éviter un nouveau cycle de surendettement,
- Donner la priorité au sein du budget national à des politiques publiques clés en matière de croissance durable, telles que l’éducation, la formation et les systèmes de santé.
Les participants soutiennent une croissance de long terme stimulée par un secteur privé et un entrepreneuriat dynamiques et par le développement et le financement de projets d’infrastructures de qualité.
Ils saluent l’ambition de développer une Alliance pour l’entrepreneuriat en Afrique visant à contribuer à la mobilisation de tous les partenaires, publics et privés, prêts à appuyer le développement du secteur privé africain par des moyens financiers, techniques et le renforcement des capacités.
Nous encourageons également l’approfondissement de la coopération entre entreprises privées africaines et non-africaines, notamment grâce à des plateformes d’investissement comme l’African investment forum (AIF) et au développement des coentreprises ou des participations conjointes aux marchés publics.
Ils comptent, en outre, augmenter la quantité d’investissements dans les infrastructures, y compris au moyen des fonds nationaux dédiés, tout en améliorant les investissements dans les infrastructures durables et de qualité, notamment grâce à l’engagement volontaire des États africains à évaluer la qualité et la durabilité de leurs projets d’infrastructures, entre autres à travers l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) et du Consortium pour les infrastructures en Afrique, avec le soutien politique de l’Union africaine et l’appui technique de la BAD, du FMI, de la Banque mondiale et de l’OCDE.
Source:ODH