La SOMELEC envisage, grâce à son programme en cours d’exécution, de tripler d’ici à 2010, la production électrique à Nouakchott, la capitale.
Les pays africains producteurs et non producteurs de pétrole, qui connaissent un inégal niveau de développement, traversent différemment la crise énergétique qui sévit mais présentent de frappantes similitudes quant à son impact économique et social.
La très forte hausse des cours du baril enregistrée à la fin du premier semestre 2006 a largement profité aux pays producteurs par une vente spectaculaire de pétrole brut. Les revenus pétroliers ont augmenté en conséquence ce qui a permis à ces pays de disposer de moyens financiers considérables.
En revanche les pays non producteurs ont subi cette hausse des prix qui a alourdit leur facture pétrolière et perturbé durablement leur approvisionnement en pétrole brut ou raffiné. Les achats massifs opérés par la Chine ne sont pas étrangers à cette situation.
Au Cameroun, le gouvernement semble avoir pris toutes les dispositions « appropriées pour que les Camerounais passent les fêtes de fin d’année sans problème ». Une première cargaison de mille cinq cent tonnes de gaz est annoncée au port de Douala tandis qu’une autre est attendue à la mi décembre.
Les autorités assurent leur fermeté face aux personnes se livrant à la spéculation alors que les prix restent inchangés. Une bouteille de gaz de 12 kg coûte 6000 francs CFA, celle de 15 kg revient à 8000 francs CFA pour une demande des ménages en gaz domestique estimée entre 4 000 et 4 500 tonnes par mois.
Le Nigeria, premier pays producteur de pétrole d’Afrique, n’est guère mieux loti, connaissant des pénuries ou des ruptures stocks avec des scènes surréalistes de files de voitures devant les stations d’essence. Doté de raffineries très peu performantes, le Nigeria exporte une partie de son brut qui lui revient raffiné.
Lequel est vendu à la pompe au prix comparable à celui en vigueur dans un pays non producteur. Ce paradoxe rend les Nigérians perplexes qui s’étonnent du manque de réaction des autorités devant l’ampleur des besoins et les bénéfices records enregistrés par les compagnies pétrolières.
L’économie de la Guinée équatoriale connaît une profonde mutation, en raison de la forte croissance de la production pétrolière passée de 100 000 barils/jour en 1999 à 500 000 en 2005 et 700 000 barils jour prévus d’ici trois ans.
Mais Malabo et les villes de l’intérieurs vivent les délestages par intermittence malgré une hausse de 37% de la production d’hydrocarbures, faisant de le Guinée Equatoriale le 3ème producteur de pétrole en Afrique subsaharienne -après le Nigeria et l’Angola- et premier producteur de la zone franc.
La Mauritanie, nouveau pays pétrolier, connaît des perturbations chroniques dans la distribution de l’électricité, dont l’opérateur, la SOMELEC, attribue ces contre performances à « la vétusté des installations électriques enfouies dans le sol, fréquemment coupées ou déplacées lors de grands travaux d’assainissement de la ville ».
La SOMELEC envisage, grâce à son programme en cours d’exécution, de tripler d’ici à 2010, la production électrique à Nouakchott, la capitale.
Après des mois d’accalmie, le Tchad renoue avec les délestages, les coupures intempestives d’électricité sont devenues monnaie courante depuis octobre malgré la nouvelle centrale électrique de 14 mégawatts dont dispose la Société tchadienne d’eau et d’électricité (STEE).
Des quartiers entiers et des entreprises se voient ainsi privées d’électricité, une semaine durant. Les habitants de la capitale exaspérés crient leur ras-le-bol et ne s’expliquent pas le mode de calcul des factures qui, selon eux, « ne cadrent pas avec la réalité des coupures ».
Instruit par l’exemple des autres pays, Madagascar veut conjurer le phénomène des coupures en se lançant dans la prospection pétrolière en partenariat avec la compagnie pétrolière britannique Madagascar Oil Ltd qui projette de commercialiser ses premiers barils de pétrole léger en 2007 sur le site de Tsimiroro (Ouest de l’île).
Madagascar se focalise sur un potentiel pétrolier centré sur 6 blocs situés sur la partie Ouest de la Grande Ile couvrant une superficie de près de 53 000 km2 et contenant du pétrole léger et lourd, du gaz et de l’huile extra lourde, selon les experts.
source: pana
Les pays africains producteurs et non producteurs de pétrole, qui connaissent un inégal niveau de développement, traversent différemment la crise énergétique qui sévit mais présentent de frappantes similitudes quant à son impact économique et social.
La très forte hausse des cours du baril enregistrée à la fin du premier semestre 2006 a largement profité aux pays producteurs par une vente spectaculaire de pétrole brut. Les revenus pétroliers ont augmenté en conséquence ce qui a permis à ces pays de disposer de moyens financiers considérables.
En revanche les pays non producteurs ont subi cette hausse des prix qui a alourdit leur facture pétrolière et perturbé durablement leur approvisionnement en pétrole brut ou raffiné. Les achats massifs opérés par la Chine ne sont pas étrangers à cette situation.
Au Cameroun, le gouvernement semble avoir pris toutes les dispositions « appropriées pour que les Camerounais passent les fêtes de fin d’année sans problème ». Une première cargaison de mille cinq cent tonnes de gaz est annoncée au port de Douala tandis qu’une autre est attendue à la mi décembre.
Les autorités assurent leur fermeté face aux personnes se livrant à la spéculation alors que les prix restent inchangés. Une bouteille de gaz de 12 kg coûte 6000 francs CFA, celle de 15 kg revient à 8000 francs CFA pour une demande des ménages en gaz domestique estimée entre 4 000 et 4 500 tonnes par mois.
Le Nigeria, premier pays producteur de pétrole d’Afrique, n’est guère mieux loti, connaissant des pénuries ou des ruptures stocks avec des scènes surréalistes de files de voitures devant les stations d’essence. Doté de raffineries très peu performantes, le Nigeria exporte une partie de son brut qui lui revient raffiné.
Lequel est vendu à la pompe au prix comparable à celui en vigueur dans un pays non producteur. Ce paradoxe rend les Nigérians perplexes qui s’étonnent du manque de réaction des autorités devant l’ampleur des besoins et les bénéfices records enregistrés par les compagnies pétrolières.
L’économie de la Guinée équatoriale connaît une profonde mutation, en raison de la forte croissance de la production pétrolière passée de 100 000 barils/jour en 1999 à 500 000 en 2005 et 700 000 barils jour prévus d’ici trois ans.
Mais Malabo et les villes de l’intérieurs vivent les délestages par intermittence malgré une hausse de 37% de la production d’hydrocarbures, faisant de le Guinée Equatoriale le 3ème producteur de pétrole en Afrique subsaharienne -après le Nigeria et l’Angola- et premier producteur de la zone franc.
La Mauritanie, nouveau pays pétrolier, connaît des perturbations chroniques dans la distribution de l’électricité, dont l’opérateur, la SOMELEC, attribue ces contre performances à « la vétusté des installations électriques enfouies dans le sol, fréquemment coupées ou déplacées lors de grands travaux d’assainissement de la ville ».
La SOMELEC envisage, grâce à son programme en cours d’exécution, de tripler d’ici à 2010, la production électrique à Nouakchott, la capitale.
Après des mois d’accalmie, le Tchad renoue avec les délestages, les coupures intempestives d’électricité sont devenues monnaie courante depuis octobre malgré la nouvelle centrale électrique de 14 mégawatts dont dispose la Société tchadienne d’eau et d’électricité (STEE).
Des quartiers entiers et des entreprises se voient ainsi privées d’électricité, une semaine durant. Les habitants de la capitale exaspérés crient leur ras-le-bol et ne s’expliquent pas le mode de calcul des factures qui, selon eux, « ne cadrent pas avec la réalité des coupures ».
Instruit par l’exemple des autres pays, Madagascar veut conjurer le phénomène des coupures en se lançant dans la prospection pétrolière en partenariat avec la compagnie pétrolière britannique Madagascar Oil Ltd qui projette de commercialiser ses premiers barils de pétrole léger en 2007 sur le site de Tsimiroro (Ouest de l’île).
Madagascar se focalise sur un potentiel pétrolier centré sur 6 blocs situés sur la partie Ouest de la Grande Ile couvrant une superficie de près de 53 000 km2 et contenant du pétrole léger et lourd, du gaz et de l’huile extra lourde, selon les experts.
source: pana