Liste de liens

Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Les municipales belges hantées par l'extrême droite


Les municipales belges hantées par l'extrême droite
Souvent marquées par des enjeux très locaux, les élections municipales qui ont lieu, dimanche 8 octobre, en Belgique pourraient cependant avoir, cette année, des effets importants pour le royaume. En Flandre d'abord, où le parti populiste et xénophobe Vlaams Belang (VB) compte améliorer encore sa performance de 2004 : 24 % lors des élections régionales. Dimanche, tous les yeux seront tournés vers Anvers, la première ville flamande, où le parti d'extrême droite est crédité par les sondeurs d'un score oscillant entre 34 % et 38 % - il avait réalisé 33 % en 2000, forçant quatre partis à se rassembler pour l'empêcher d'accéder au pouvoir.

Lexique
Libéraux. Ils sont représentés par le Mouvement réformateur (MR) dans la partie francophone et par le VLD (Démocrates libéraux flamands) en Flandre.

Parti socialiste. Formation dominante en Wallonie, son homologue flamand est le Sp.A.

Chrétiens-démocrates. Ils sont incarnés aujourd'hui par le CD & V (Chrétiens, démocrates et flamands) et par le Centre démocrate humaniste (CDH).

Autres. La puissance de ces formations a été contestée successivement par les partis écologistes (Groen ! et Ecolo) et par le Vlaams Belang, ex-Vlaams Blok, né dans les années 1980 sur les ruines de l'ultranationalisme flamand.

[-] fermer

La question du "cordon sanitaire", cette stratégie de coalition contre l'extrême droite, a été au coeur de la campagne électorale. Le "cordon" sera, sauf surprise, maintenu à Anvers mais il pourrait céder dans des villes de taille plus réduite, entraînant des effets imprévisibles sur la situation politique, en Flandre mais aussi au niveau fédéral. "Le tout dépendra de l'importance des communes éventuellement concernées et du rôle que jouent, par ailleurs, les élus qui auraient signé de telles alliances", diagnostique Pascal Delwit, politologue à l'université libre de Bruxelles.

En Wallonie, c'est le score du Parti socialiste, première formation de la région - et principal partenaire des libéraux démocrates flamands du premier ministre Guy Verhofstadt au sein du gouvernement fédéral - qui sera ausculté. A peine remis des grands scandales de corruption qui l'ont atteint dans les années 1990, le parti dirigé par Elio Di Rupo a été à nouveau éclaboussé à Namur, mais surtout à Charleroi, la ville la plus peuplée de Wallonie, où le PS dispose d'une majorité absolue.


SCANDALES



Plusieurs dirigeants ont été arrêtés après la divulgation de nombreux abus dans le domaine du logement social. Jean-Claude Van Cauwenberghe, ancien bourgmestre et président du gouvernement de la région wallonne, n'a pas été mis en cause, mais les accusations portées contre des hommes qu'il avait mis en place l'ont contraint à démissionner. Pour éteindre l'incendie qui menaçait l'ensemble de son parti, M. Di Rupo a dû reprendre personnellement en main le gouvernement régional et mettre au point un vaste plan de redynamisation économique et d'amélioration de l'image de la Région.

Avant l'été, les sondages prédisaient non seulement un effondrement du PS en Wallonie, mais une forte progression du Front national (extrême droite), qui avait réalisé 8 % aux régionales de 2004. Divisé, sans véritables cadres, lui-même plongé dans des scandales qui ont entraîné la condamnation et l'inéligibilité de Daniel Féret, son président, le FN ne devrait toutefois pas arriver à imiter le succès du Vlaams Belang.

Un consensus généralisé empêche, en outre, l'extrême droite francophone d'avoir un accès aux grands médias, écrits ou audiovisuels. Les derniers sondages prédisaient du coup une remontée du PS en Wallonie, qui éviterait finalement le pire. "Après beaucoup de lenteurs et de difficultés, les socialistes ont donné l'impression de se réformer", explique le politologue Vincent de Coorebyter.

Le troisième enjeu de l'élection concerne le VLD (libéraux démocrates flamands), le parti du premier ministre. Parti constitué de fortes individualités, le VLD peine à garder le contact avec l'opinion flamande. Celle-ci lui reproche de trop pactiser avec les francophones et de ne pas imposer à ses partenaires un agenda en tête duquel figure le thème que l'extrême droite a imposé à tous : la sécurité. C'est dans ce contexte difficile que M. Verhofstadt devra, au lendemain des élections, mettre au point le budget 2007, mais aussi préparer une nouvelle conférence institutionnelle. Réclamée par la majorité des partis flamands, elle devrait évoquer de nouveaux transferts de compétences aux régions. Des transferts refusés, pour l'essentiel, par les francophones.

Jean-Pierre Stroobants

LE MONDE
BRUXELLES CORRESPONDANT
Dimanche 8 Octobre 2006 - 09:42
Dimanche 8 Octobre 2006 - 09:47
INFOS AVOMM
Accueil | Envoyer à un ami | Version imprimable | Augmenter la taille du texte | Diminuer la taille du texte


Dans la même rubrique :
1 2 3 4 5 » ... 595