Les journaux papier en Mauritanie cessent de plus en plus de paraître en raison des aux difficultés financières et à la rude concurrence de la presse électronique, a constaté un correspondant de Xinhua.
Des titres très connu (arabophone et francophone) dans le pays ont disparu des kiosques en 2014 et bien avant depuis que le paysage médiatique est envahi par une pléthore de journaux en ligne qui ne cessent d'attirer de plus en plus de lecteurs.
Un directeur de publication d'un journal aujourd'hui disparu déplore "la présence de cette presse électronique gratuite et ouverte à tout le monde". "Nos ventes ont cessé depuis longtemps de permettent à nos publications de survivre et l'Etat ne soutient pas nos établissements", a-t-il ajouté.
Pour Mohamed Sidi, directeur de publication, les responsables de publication doivent organiser des journées de concertation pour analyser la situation et voir quel avenir pour les journaux.
Des syndicats de presse et associations d'éditeurs mènent actuellement des concertations pour trouver le moyen par lequel ils pourront se retrouver et étudier ensemble les solutions qui pourront assurer le retour des journaux papier sur la scène médiatique.
D'autres estiment que la prolifération de l'internet, en plus de la présence de chaîne tv et radio privées ont condamné les journaux papier à être relégués au second plan.
Pourtant, des journaux (quotidiens et hebdomadaires) continuent encore à paraître, malgré les difficultés financières. "Il s'agit, a expliqué un journaliste, d'un attachement et d'un engagement personnels dont font preuve les responsables de ces publications souvent proches de la gestion administrative de leur boîtes".
Du côté officiel, "tout a été fait à travers un fond spécial d' appui à la presse privée, le reste relève de la responsabilité et de l'engagement des responsables de publication", a-t-il fait observer.
En réalité, le gouvernement mauritanien a multiplié les mesures favorables pour développer le secteur de la presse de façon générale. Parmi ces dispositions figurent la dépénalisation du délit de presse et la mise en place d'un dispositif financier qui prend en charge, jusqu'à 70%, les charges d'impression des journaux.
"On dirait que cette presse qui avait, jusqu'à une date récente, le vent en poupe a subi la malédiction du Web qui risque de l'anéantir progressivement", souligne un analyste qui intervenait au cours d'une émission radio consacrée à cette question sur les ondes d'une station privée de la place.
La presse publique, largement consacrée à l'activité du gouvernement ne subit pourtant pas la même menace, car elle fonctionne avec des budgets annuels mis en place par l'Etat.
Source: africatime
Des titres très connu (arabophone et francophone) dans le pays ont disparu des kiosques en 2014 et bien avant depuis que le paysage médiatique est envahi par une pléthore de journaux en ligne qui ne cessent d'attirer de plus en plus de lecteurs.
Un directeur de publication d'un journal aujourd'hui disparu déplore "la présence de cette presse électronique gratuite et ouverte à tout le monde". "Nos ventes ont cessé depuis longtemps de permettent à nos publications de survivre et l'Etat ne soutient pas nos établissements", a-t-il ajouté.
Pour Mohamed Sidi, directeur de publication, les responsables de publication doivent organiser des journées de concertation pour analyser la situation et voir quel avenir pour les journaux.
Des syndicats de presse et associations d'éditeurs mènent actuellement des concertations pour trouver le moyen par lequel ils pourront se retrouver et étudier ensemble les solutions qui pourront assurer le retour des journaux papier sur la scène médiatique.
D'autres estiment que la prolifération de l'internet, en plus de la présence de chaîne tv et radio privées ont condamné les journaux papier à être relégués au second plan.
Pourtant, des journaux (quotidiens et hebdomadaires) continuent encore à paraître, malgré les difficultés financières. "Il s'agit, a expliqué un journaliste, d'un attachement et d'un engagement personnels dont font preuve les responsables de ces publications souvent proches de la gestion administrative de leur boîtes".
Du côté officiel, "tout a été fait à travers un fond spécial d' appui à la presse privée, le reste relève de la responsabilité et de l'engagement des responsables de publication", a-t-il fait observer.
En réalité, le gouvernement mauritanien a multiplié les mesures favorables pour développer le secteur de la presse de façon générale. Parmi ces dispositions figurent la dépénalisation du délit de presse et la mise en place d'un dispositif financier qui prend en charge, jusqu'à 70%, les charges d'impression des journaux.
"On dirait que cette presse qui avait, jusqu'à une date récente, le vent en poupe a subi la malédiction du Web qui risque de l'anéantir progressivement", souligne un analyste qui intervenait au cours d'une émission radio consacrée à cette question sur les ondes d'une station privée de la place.
La presse publique, largement consacrée à l'activité du gouvernement ne subit pourtant pas la même menace, car elle fonctionne avec des budgets annuels mis en place par l'Etat.
Source: africatime