Liste de liens

Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Les femmes ne peuvent pas travailler sans la permission de leur mari dans 18 pays (Mauritanie)


La Banque Mondiale vient de publier son rapport sur l'intégration économique des femmes dans le monde baptisé "Les femmes, l'entreprise et le droit".

Si la situation économique des femmes progresse dans la plupart des pays étudiés, cette étude recense de nombreuses barrières juridiques à l'égalité entre les hommes et les femmes.

Dans une centaine de pays dans le monde, les femmes ne peuvent pas accéder à un emploi en raison de leur sexe. C'est l'un des nombreux constats alarmants établis par la Banque Mondiale dans son rapport sur les droits des femmes dans le domaine professionnel qui vient de paraître mercredi 9 septembre.

On y apprend également que dans 18 pays, les femmes ne peuvent travailler si leur époux estime que cela peut nuire aux intérêts de la famille, et que dans 32 pays, elles ne peuvent faire une demande de passeport sans l'autorisation de leur conjoint.

"Dans de nombreuses économies du globe, de multiples obstacles juridiques empêchent les femmes d'améliorer leur situation économique, les excluent de certains emplois, limitent leur accès au crédit et les privent de toute protection face aux violences", assène le rapport, qui s'est penché sur 173 pays, contre 143 lors de l'enquête précédente datant d'il y a deux ans.

Depuis, des progrès ont été faits : en effet la Banque mondiale a comptabilisé 94 réformes législatives dans 65 pays en deux ans. Mais ces quelques avancées ne changent rien au fait que dans 100 pays sur les 173 qui ont été étudiés, les femmes sont confrontées à des restrictions leur empêchant d'accéder à certains emplois.

Des progrès contre les violences faites aux femmes

Parmi les 15 pays où les femmes sont le plus empêchées de travailler ou de créer une entreprise, 11 se trouvent au Moyen-Orient: l'Arabie saoudite, la Jordanie, l'Iran, le Yémen, l'Irak, Bahreïn, les Émirats arabes unis, Oman, la Syrie, le Qatar et le Koweït. S'y ajoutent l'Afghanistan, le Soudan, la Mauritanie et le Brunei.

Le rapport ne s'attache pas uniquement aux barrières empêchant les femmes d'accéder à l'emploi, mais également à l'absence de législation encadrant les congés paternité ; dans la moitié seulement des pays qui figurent dans le rapport un congé paternité a été mis en place.

Les principaux progrès observés concernent les lois protégeant les femmes de la violence. 127 pays disposent aujourd'hui de législations contre les violences faites aux femmes "alors qu'il n'y en avait quasiment pas il y a 25 ans", note le rapport. Parmi les pays analysés, il en reste cependant 46 qui n'ont toujours pas mis en place de protections juridiques contre les violences.

Dans Les Echos, Sri Mulyani Indrawat, directrice générale de la Banque mondiale, écrit : "Il existe un lien étroit entre la lutte contre la pauvreté et l'égalité des sexes. C'est la raison pour laquelle nous travaillons avec de nombreux pays afin d'éliminer les obstacles sexistes. Les décideurs ont le choix. Ils peuvent se fonder sur la masse de données factuelles qui attestent les avantages économiques de l'égalité pour purger leurs systèmes des lois discriminatoires qui freinent les femmes. Ou alors ils peuvent maintenir le statu quo et condamner des sociétés entières à plus de pauvreté".

Marie Chaumière

Source: CRIDEM
Samedi 19 Septembre 2015 - 14:14
Samedi 19 Septembre 2015 - 14:15
INFOS AVOMM
Accueil | Envoyer à un ami | Version imprimable | Augmenter la taille du texte | Diminuer la taille du texte


Nouveau commentaire :


Dans la même rubrique :
1 2 3 4 5 » ... 595