Les femmes de Thiambène ont été présentées ce lundi 1er Juin devant le juge d’instruction du Tribunal de Rosso, une semaine après leur interpellation.
Aminétou Mint El Moktar (Association des Femmes Chefs de Famille), Boubacar Ould Messaoud (SOS Esclaves) et Me Fatimata Mbaye (Association Mauritanienne pour les Droits de l’Homme) sont sur place pour assister à l’audition des femmes de Thiambène par le juge d’instruction du Tribunal de Rosso. Leur audition a débuté depuis vers 12h et se poursuit toujours, selon une source proche des femmes interpellées.
C’est Me El Id (avocat de SOS Escalves) qui a été commis pour défendre ces femmes arrêtées lundi dernier dans le cadre d’un conflit les opposant à une dame qui aurait bénéficié d’un titre de propriété décerné par les autorités administratives sur les terres de leurs ancêtres.
Il s’agit notamment d’une plantation de manguiers perdue par ces populations suite à leur déportation vers le Sénégal dans la foulée des troubles inter-communautaires d’avril 1989.
Dans le sillage de ces arrestations, des organisations de défense des Droits de l’Homme, comme le FONADH, avaient exprimé leur vive inquiétude.
Copyright © 2015 Cridem
Aminétou Mint El Moktar (Association des Femmes Chefs de Famille), Boubacar Ould Messaoud (SOS Esclaves) et Me Fatimata Mbaye (Association Mauritanienne pour les Droits de l’Homme) sont sur place pour assister à l’audition des femmes de Thiambène par le juge d’instruction du Tribunal de Rosso. Leur audition a débuté depuis vers 12h et se poursuit toujours, selon une source proche des femmes interpellées.
C’est Me El Id (avocat de SOS Escalves) qui a été commis pour défendre ces femmes arrêtées lundi dernier dans le cadre d’un conflit les opposant à une dame qui aurait bénéficié d’un titre de propriété décerné par les autorités administratives sur les terres de leurs ancêtres.
Il s’agit notamment d’une plantation de manguiers perdue par ces populations suite à leur déportation vers le Sénégal dans la foulée des troubles inter-communautaires d’avril 1989.
Dans le sillage de ces arrestations, des organisations de défense des Droits de l’Homme, comme le FONADH, avaient exprimé leur vive inquiétude.
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