La capitale togolaise, Lomé, accueillira du 10 au 15 octobre le sommet extraordinaire de l'Union africaine (UA) sur la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique.
Le ministre togolais de de la Communication de la Culture, des Sports et de la Formation civique, Guy Madjé Lorenzo, a expliqué que le sommet "intervient dans un contexte international marqué par la recrudescence des actes de criminalité en mer qui ont des conséquences graves sur les économies africaines".
"Le sommet permettra d'explorer les voies et moyens susceptibles de contribuer à faire de l'espace maritime l'un des principaux leviers de développement économique et social de l'Afrique", a-t-il affirmé lors d'une interview accordée à Xinhua pendant le week-end.
"Les participants à cette conférence auront à mener une réflexion d'ensemble au plus haut niveau politique sur la question de la piraterie maritime et les actes criminels qui menacent la sécurité et la sûreté en mer, notamment la pêche illicite non déclarée, non réglementée, pratique illicite de tout genre transitant par la mer, la préservation de l'environnement marin, la mer comme facteur de développement de l'économie bleue et la migration", a-t-il expliqué.
Pour l'essentiel, a-t-il poursuivi, il s'agit de convenir des mesures permettant à l'Afrique de protéger et de sécuriser au mieux ces mers et océans afin de tirer de meilleures parties de l'exploitation des richesses immenses dont regorge ces espaces maritime.
"Le sommet de Lomé cherche à susciter l'adhésion des Etats à adoption d'un instrument juridique contraignant préconisant des mesures appropriées de lutte contre la piraterie maritime et aux infractions commises en mer, à renforcer la coopération en matière d'échanges d'information et de poursuites des auteurs présumés de ces infractions et à trouver des approches de solutions aux nombreux problèmes que pose la migration, en particulier l'immigration clandestine", a précisé M. Lorenzo.
Selon le ministre togolais, l'Afrique a plus de 30.000 km de côtes, plus de 90 ports, plus de 92 % d'envoi et ou de réception de marchandises par voie maritime.
Les mers assurent plus de 92% du commerce extérieur de l'Afrique et nourrissent l'ensemble des Etats africains enclavés ou non et contribuent à plus de 3/4 des recettes fiscales de l'économie des pays, a-t-il précisé.
"Pourquoi alors ne pas sécuriser cette source importante de l'économie africaine et mondiale ?" s'est-il demandé.
"Tous les pays ainsi que leurs partenaires prennent consciences de ces enjeux et ont mis en place des mécanismes pour sécuriser cet important patrimoine et cette voie d'ouverture sur le monde extérieur afin de faciliter la libre circulation des personnes et des biens", a-t-il poursuivi.
M. Lorenzo a souligné que de grosses menaces pèsent sur le secteur maritime africain, malgré les multiples initiatives, dont l'adoption en 2013 par chaque région d'un code de conduite sur les activités maritimes illicites, la décision des pays de la CEDEAO, de la CEAC et de la CCG de créer, lors du sommet de Yaoundé de 2013, un centre interrégional de coopération, et la décision des chefs d'Etat africains de faire de l'économie bleue un des piliers de leur agenda 2063 lors du sommet de l'UA de janvier 2015.
Pour seulement 6% des échanges mondiaux, l'Afrique a enregistré 20% des statistiques mondiales de la piraterie maritime, qui entraîne, dans le Golfe de Guinée, une perte de plus 7 milliards de dollars par an.
"Le trafic de drogue, dont l'Afrique est devenue une plaque tournante ces dernières années, génère la violence et la corruption, mettant ainsi en péril, les équilibres économiques, politiques et sociaux des sociétés africaines tout en compromettant les perspectives de développement", a ajouté le ministre Lorenzo.
Vendredi dernier, M. Lorenzo a été lancé à Lomé le Réseau des journalistes africains pour la sécurité maritime (JASEMA) dont l'objectif est de contribuer à une meilleure couverture de l'événement.
Source: xinhuanet
Le ministre togolais de de la Communication de la Culture, des Sports et de la Formation civique, Guy Madjé Lorenzo, a expliqué que le sommet "intervient dans un contexte international marqué par la recrudescence des actes de criminalité en mer qui ont des conséquences graves sur les économies africaines".
"Le sommet permettra d'explorer les voies et moyens susceptibles de contribuer à faire de l'espace maritime l'un des principaux leviers de développement économique et social de l'Afrique", a-t-il affirmé lors d'une interview accordée à Xinhua pendant le week-end.
"Les participants à cette conférence auront à mener une réflexion d'ensemble au plus haut niveau politique sur la question de la piraterie maritime et les actes criminels qui menacent la sécurité et la sûreté en mer, notamment la pêche illicite non déclarée, non réglementée, pratique illicite de tout genre transitant par la mer, la préservation de l'environnement marin, la mer comme facteur de développement de l'économie bleue et la migration", a-t-il expliqué.
Pour l'essentiel, a-t-il poursuivi, il s'agit de convenir des mesures permettant à l'Afrique de protéger et de sécuriser au mieux ces mers et océans afin de tirer de meilleures parties de l'exploitation des richesses immenses dont regorge ces espaces maritime.
"Le sommet de Lomé cherche à susciter l'adhésion des Etats à adoption d'un instrument juridique contraignant préconisant des mesures appropriées de lutte contre la piraterie maritime et aux infractions commises en mer, à renforcer la coopération en matière d'échanges d'information et de poursuites des auteurs présumés de ces infractions et à trouver des approches de solutions aux nombreux problèmes que pose la migration, en particulier l'immigration clandestine", a précisé M. Lorenzo.
Selon le ministre togolais, l'Afrique a plus de 30.000 km de côtes, plus de 90 ports, plus de 92 % d'envoi et ou de réception de marchandises par voie maritime.
Les mers assurent plus de 92% du commerce extérieur de l'Afrique et nourrissent l'ensemble des Etats africains enclavés ou non et contribuent à plus de 3/4 des recettes fiscales de l'économie des pays, a-t-il précisé.
"Pourquoi alors ne pas sécuriser cette source importante de l'économie africaine et mondiale ?" s'est-il demandé.
"Tous les pays ainsi que leurs partenaires prennent consciences de ces enjeux et ont mis en place des mécanismes pour sécuriser cet important patrimoine et cette voie d'ouverture sur le monde extérieur afin de faciliter la libre circulation des personnes et des biens", a-t-il poursuivi.
M. Lorenzo a souligné que de grosses menaces pèsent sur le secteur maritime africain, malgré les multiples initiatives, dont l'adoption en 2013 par chaque région d'un code de conduite sur les activités maritimes illicites, la décision des pays de la CEDEAO, de la CEAC et de la CCG de créer, lors du sommet de Yaoundé de 2013, un centre interrégional de coopération, et la décision des chefs d'Etat africains de faire de l'économie bleue un des piliers de leur agenda 2063 lors du sommet de l'UA de janvier 2015.
Pour seulement 6% des échanges mondiaux, l'Afrique a enregistré 20% des statistiques mondiales de la piraterie maritime, qui entraîne, dans le Golfe de Guinée, une perte de plus 7 milliards de dollars par an.
"Le trafic de drogue, dont l'Afrique est devenue une plaque tournante ces dernières années, génère la violence et la corruption, mettant ainsi en péril, les équilibres économiques, politiques et sociaux des sociétés africaines tout en compromettant les perspectives de développement", a ajouté le ministre Lorenzo.
Vendredi dernier, M. Lorenzo a été lancé à Lomé le Réseau des journalistes africains pour la sécurité maritime (JASEMA) dont l'objectif est de contribuer à une meilleure couverture de l'événement.
Source: xinhuanet