Les dix avocats qui défendent – et confessent ! – les présidents africains La Lettre du Continent
Si la génération des entrepreneurs et ingénieurs ayant fait leur carrière en Afrique tend à disparaître, celle des avocats branchés aux palais présidentiels des capitales francophones reste quant à elle bien vivante, comme l’illustre ce nouveau dossier de la collection des Insiders de La Lettre du Continent. Médiatisation, honoraires alléchants, contacts directs avec des présidents, dossiers hors norme, clients peu regardant à la dépense… L’Afrique reste encore, pour ces ténors du barreau, un eldorado où ils peuvent recueillir des secrets d’Etat, présider aux destinées d’une famille présidentielle voire à celles d’un pays.
Si la langue, les institutions, la proximité des systèmes juridiques hérités de la colonisation ne sont pas étrangères à leur omniprésence autour des palais, ces “robes noires”, au-delà du droit ou de la défense d’une affaire retentissante, servent également de relais d’influence en France. Ils sont évalués à l’aune de leur capacité, réelle ou supposée, à faire passer des messages auprès des plus hauts responsables de l’Hexagone, le cas échéant via les très actifs réseaux francs-maçons. La cote de ces “maîtres” en influence et en droit monte d’ailleurs ou dévisse, au gré de l’alternance politique au sommet de l’Etat français. Nous n’avons retenu que les dix plus influents d’entre eux.
Si l’avocate fiscaliste Claude Dumont-Beghi a fait une entrée tardive dans ce club fermé en défendant Ali Bongo, ses confrères Jean-Paul Benoit, Christian Charrière-Bournazel ou encore William Bourdon, proches des réseaux socialistes, accumulent les dossiers auprès d’Alassane Ouattara ou Patrice Talon. Déjà dotés d’un CV africain en or massif, d’autres avocats tels Jean-Pierre Versini-Campinchi, Pierre-Olivier Sur, François Meyer ou Pierre Haïk continuent d’être régulièrement sollicités pour leur expertise par des présidents commeDenis Sassou Nguesso, Macky Sall, Blaise Compaoré, Ibrahim Boubacar Keïta ou encore Faure Gnassingbé.
Plus jeunes, certains n’en ont pas moins réussi à s’imposer comme relais exclusifs d’un chef d’Etat africain en France. C’est le cas de Jemal Taleb, défenseur et conseil de Mohamed Ould Abdel Aziz.
La Lettre du Continent
Source: abidjannet
Si la génération des entrepreneurs et ingénieurs ayant fait leur carrière en Afrique tend à disparaître, celle des avocats branchés aux palais présidentiels des capitales francophones reste quant à elle bien vivante, comme l’illustre ce nouveau dossier de la collection des Insiders de La Lettre du Continent. Médiatisation, honoraires alléchants, contacts directs avec des présidents, dossiers hors norme, clients peu regardant à la dépense… L’Afrique reste encore, pour ces ténors du barreau, un eldorado où ils peuvent recueillir des secrets d’Etat, présider aux destinées d’une famille présidentielle voire à celles d’un pays.
Si la langue, les institutions, la proximité des systèmes juridiques hérités de la colonisation ne sont pas étrangères à leur omniprésence autour des palais, ces “robes noires”, au-delà du droit ou de la défense d’une affaire retentissante, servent également de relais d’influence en France. Ils sont évalués à l’aune de leur capacité, réelle ou supposée, à faire passer des messages auprès des plus hauts responsables de l’Hexagone, le cas échéant via les très actifs réseaux francs-maçons. La cote de ces “maîtres” en influence et en droit monte d’ailleurs ou dévisse, au gré de l’alternance politique au sommet de l’Etat français. Nous n’avons retenu que les dix plus influents d’entre eux.
Si l’avocate fiscaliste Claude Dumont-Beghi a fait une entrée tardive dans ce club fermé en défendant Ali Bongo, ses confrères Jean-Paul Benoit, Christian Charrière-Bournazel ou encore William Bourdon, proches des réseaux socialistes, accumulent les dossiers auprès d’Alassane Ouattara ou Patrice Talon. Déjà dotés d’un CV africain en or massif, d’autres avocats tels Jean-Pierre Versini-Campinchi, Pierre-Olivier Sur, François Meyer ou Pierre Haïk continuent d’être régulièrement sollicités pour leur expertise par des présidents commeDenis Sassou Nguesso, Macky Sall, Blaise Compaoré, Ibrahim Boubacar Keïta ou encore Faure Gnassingbé.
Plus jeunes, certains n’en ont pas moins réussi à s’imposer comme relais exclusifs d’un chef d’Etat africain en France. C’est le cas de Jemal Taleb, défenseur et conseil de Mohamed Ould Abdel Aziz.
La Lettre du Continent
Source: abidjannet