Le Temps - La 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies s'est ouverte mardi à New York.
Plusieurs dirigeants, dont Joe Biden, Xi Jinping ou Guy Parmelin, s’expriment à la tribune. En allusion implicite à la Birmanie, au Mali, à la Guinée ou au Soudan, Antonio Guterres a déploré d’assister «également à une explosion des prises de pouvoir par la force».
«Les coups d’Etat militaires sont de retour» et «le manque d’unité au sein de la communauté internationale n’aide pas», a-t-il regretté.
«Les divisions géopolitiques sapent la coopération internationale et limitent la capacité du Conseil de sécurité à prendre les décisions nécessaires. Dans le même temps, il sera impossible de relever des défis économiques et de développement alors que les deux plus grandes économies du monde sont en désaccord», a ajouté le chef de l’ONU en pointant du doigt Pékin et Washington.
«Nous sommes confrontés à la plus grande cascade de crises de notre vie», a-t-il relevé. «Je crains que notre monde ne se dirige vers deux ensembles différents de règles économiques, commerciales, financières et technologiques, deux approches divergentes dans le développement de l’intelligence artificielle – et finalement deux stratégies militaires et géopolitiques différentes», a-t-il dit.
■ Les Etats-Unis «ne cherchent pas une nouvelle Guerre froide»
Les Etats-Unis «ne cherchent pas une nouvelle Guerre froide», a affirmé mardi à l’ONU le président américain Joe Biden, dans une claire allusion à la confrontation qui se développe avec la Chine.
«Nous ne cherchons pas une nouvelle Guerre froide ou un monde divisé en blocs» mais les Etats-Unis défendront leur place dans le monde «vigoureusement», a-t-il insisté. «Les États-Unis sont prêts à travailler avec toute nation qui s’engage et recherche une résolution pacifique pour partager les défis, même si nous avons des désaccords intenses dans d’autres domaines», a-t-il ajouté.
■ Joe Biden veut ouvrir une «ère de diplomatie» après l’Afghanistan
Les Etats-Unis veulent ouvrir une «ère de diplomatie» après la fin de la guerre en Afghanistan et n’useront de la force militaire «qu’en dernier ressort», a annoncé le président américain Joe Biden, qui prononce son premier discours devant l’Assemblée générale des Nations unies depuis son entrée en fonction. Il a également insisté sur l’importance d’une collaboration internationale. «Nos libertés sont reliées, nous devons travailler ensemble comme nous ne l’avons jamais fait».
«Au cours des huit derniers mois, j’ai accordé la priorité à la reconstruction de nos alliances, à la revitalisation de nos partenariats et à la reconnaissance qu’ils sont essentiels à la sécurité et à la prospérité durables de l’Amérique», a-t-il ajouté alors que les Etats-Unis sont empêtrés dans une crise diplomatique sans précédent avec leur plus ancien allié, la France.
■ Antonio Guterres exhorte les Etats-Unis et la Chine au «dialogue»
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde mardi les Etats-Unis et la Chine contre une nouvelle dégradation du monde déjà «au bord du gouffre», les appelant au «dialogue» et à la «compréhension», à l’ouverture de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies.
«Nous sommes confrontés à la plus grande cascade de crises de notre vie», a-t-il relevé. «Je crains que notre monde ne se dirige vers deux ensembles différents de règles économiques, commerciales, financières et technologiques, deux approches divergentes dans le développement de l’intelligence artificielle – et finalement deux stratégies militaires et géopolitiques différentes», a-t-il dit.
Le Temps avec agences
Les coups d’Etat militaires sont de retour» : Antonio Guterres, à l’ouverture de l’Assemblée générale de l'ONU
Le Temps - La 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies s'est ouverte mardi à New York.
Plusieurs dirigeants, dont Joe Biden, Xi Jinping ou Guy Parmelin, s’expriment à la tribune. En allusion implicite à la Birmanie, au Mali, à la Guinée ou au Soudan, Antonio Guterres a déploré d’assister «également à une explosion des prises de pouvoir par la force».
«Les coups d’Etat militaires sont de retour» et «le manque d’unité au sein de la communauté internationale n’aide pas», a-t-il regretté.
«Les divisions géopolitiques sapent la coopération internationale et limitent la capacité du Conseil de sécurité à prendre les décisions nécessaires. Dans le même temps, il sera impossible de relever des défis économiques et de développement alors que les deux plus grandes économies du monde sont en désaccord», a ajouté le chef de l’ONU en pointant du doigt Pékin et Washington.
«Nous sommes confrontés à la plus grande cascade de crises de notre vie», a-t-il relevé. «Je crains que notre monde ne se dirige vers deux ensembles différents de règles économiques, commerciales, financières et technologiques, deux approches divergentes dans le développement de l’intelligence artificielle – et finalement deux stratégies militaires et géopolitiques différentes», a-t-il dit.
■ Les Etats-Unis «ne cherchent pas une nouvelle Guerre froide»
Les Etats-Unis «ne cherchent pas une nouvelle Guerre froide», a affirmé mardi à l’ONU le président américain Joe Biden, dans une claire allusion à la confrontation qui se développe avec la Chine.
«Nous ne cherchons pas une nouvelle Guerre froide ou un monde divisé en blocs» mais les Etats-Unis défendront leur place dans le monde «vigoureusement», a-t-il insisté. «Les États-Unis sont prêts à travailler avec toute nation qui s’engage et recherche une résolution pacifique pour partager les défis, même si nous avons des désaccords intenses dans d’autres domaines», a-t-il ajouté.
■ Joe Biden veut ouvrir une «ère de diplomatie» après l’Afghanistan
Les Etats-Unis veulent ouvrir une «ère de diplomatie» après la fin de la guerre en Afghanistan et n’useront de la force militaire «qu’en dernier ressort», a annoncé le président américain Joe Biden, qui prononce son premier discours devant l’Assemblée générale des Nations unies depuis son entrée en fonction. Il a également insisté sur l’importance d’une collaboration internationale. «Nos libertés sont reliées, nous devons travailler ensemble comme nous ne l’avons jamais fait».
«Au cours des huit derniers mois, j’ai accordé la priorité à la reconstruction de nos alliances, à la revitalisation de nos partenariats et à la reconnaissance qu’ils sont essentiels à la sécurité et à la prospérité durables de l’Amérique», a-t-il ajouté alors que les Etats-Unis sont empêtrés dans une crise diplomatique sans précédent avec leur plus ancien allié, la France.
■ Antonio Guterres exhorte les Etats-Unis et la Chine au «dialogue»
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde mardi les Etats-Unis et la Chine contre une nouvelle dégradation du monde déjà «au bord du gouffre», les appelant au «dialogue» et à la «compréhension», à l’ouverture de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies.
«Nous sommes confrontés à la plus grande cascade de crises de notre vie», a-t-il relevé. «Je crains que notre monde ne se dirige vers deux ensembles différents de règles économiques, commerciales, financières et technologiques, deux approches divergentes dans le développement de l’intelligence artificielle – et finalement deux stratégies militaires et géopolitiques différentes», a-t-il dit.
Le Temps avec agences
Les coups d’Etat militaires sont de retour» : Antonio Guterres, à l’ouverture de l’Assemblée générale de l'ONU
Le Temps - La 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies s'est ouverte mardi à New York.
Plusieurs dirigeants, dont Joe Biden, Xi Jinping ou Guy Parmelin, s’expriment à la tribune. En allusion implicite à la Birmanie, au Mali, à la Guinée ou au Soudan, Antonio Guterres a déploré d’assister «également à une explosion des prises de pouvoir par la force».
«Les coups d’Etat militaires sont de retour» et «le manque d’unité au sein de la communauté internationale n’aide pas», a-t-il regretté.
«Les divisions géopolitiques sapent la coopération internationale et limitent la capacité du Conseil de sécurité à prendre les décisions nécessaires. Dans le même temps, il sera impossible de relever des défis économiques et de développement alors que les deux plus grandes économies du monde sont en désaccord», a ajouté le chef de l’ONU en pointant du doigt Pékin et Washington.
«Nous sommes confrontés à la plus grande cascade de crises de notre vie», a-t-il relevé. «Je crains que notre monde ne se dirige vers deux ensembles différents de règles économiques, commerciales, financières et technologiques, deux approches divergentes dans le développement de l’intelligence artificielle – et finalement deux stratégies militaires et géopolitiques différentes», a-t-il dit.
■ Les Etats-Unis «ne cherchent pas une nouvelle Guerre froide»
Les Etats-Unis «ne cherchent pas une nouvelle Guerre froide», a affirmé mardi à l’ONU le président américain Joe Biden, dans une claire allusion à la confrontation qui se développe avec la Chine.
«Nous ne cherchons pas une nouvelle Guerre froide ou un monde divisé en blocs» mais les Etats-Unis défendront leur place dans le monde «vigoureusement», a-t-il insisté. «Les États-Unis sont prêts à travailler avec toute nation qui s’engage et recherche une résolution pacifique pour partager les défis, même si nous avons des désaccords intenses dans d’autres domaines», a-t-il ajouté.
■ Joe Biden veut ouvrir une «ère de diplomatie» après l’Afghanistan
Les Etats-Unis veulent ouvrir une «ère de diplomatie» après la fin de la guerre en Afghanistan et n’useront de la force militaire «qu’en dernier ressort», a annoncé le président américain Joe Biden, qui prononce son premier discours devant l’Assemblée générale des Nations unies depuis son entrée en fonction. Il a également insisté sur l’importance d’une collaboration internationale. «Nos libertés sont reliées, nous devons travailler ensemble comme nous ne l’avons jamais fait».
«Au cours des huit derniers mois, j’ai accordé la priorité à la reconstruction de nos alliances, à la revitalisation de nos partenariats et à la reconnaissance qu’ils sont essentiels à la sécurité et à la prospérité durables de l’Amérique», a-t-il ajouté alors que les Etats-Unis sont empêtrés dans une crise diplomatique sans précédent avec leur plus ancien allié, la France.
■ Antonio Guterres exhorte les Etats-Unis et la Chine au «dialogue»
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde mardi les Etats-Unis et la Chine contre une nouvelle dégradation du monde déjà «au bord du gouffre», les appelant au «dialogue» et à la «compréhension», à l’ouverture de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies.
«Nous sommes confrontés à la plus grande cascade de crises de notre vie», a-t-il relevé. «Je crains que notre monde ne se dirige vers deux ensembles différents de règles économiques, commerciales, financières et technologiques, deux approches divergentes dans le développement de l’intelligence artificielle – et finalement deux stratégies militaires et géopolitiques différentes», a-t-il dit.
Le Temps avec agences
temps- suisse
cridem.org
Plusieurs dirigeants, dont Joe Biden, Xi Jinping ou Guy Parmelin, s’expriment à la tribune. En allusion implicite à la Birmanie, au Mali, à la Guinée ou au Soudan, Antonio Guterres a déploré d’assister «également à une explosion des prises de pouvoir par la force».
«Les coups d’Etat militaires sont de retour» et «le manque d’unité au sein de la communauté internationale n’aide pas», a-t-il regretté.
«Les divisions géopolitiques sapent la coopération internationale et limitent la capacité du Conseil de sécurité à prendre les décisions nécessaires. Dans le même temps, il sera impossible de relever des défis économiques et de développement alors que les deux plus grandes économies du monde sont en désaccord», a ajouté le chef de l’ONU en pointant du doigt Pékin et Washington.
«Nous sommes confrontés à la plus grande cascade de crises de notre vie», a-t-il relevé. «Je crains que notre monde ne se dirige vers deux ensembles différents de règles économiques, commerciales, financières et technologiques, deux approches divergentes dans le développement de l’intelligence artificielle – et finalement deux stratégies militaires et géopolitiques différentes», a-t-il dit.
■ Les Etats-Unis «ne cherchent pas une nouvelle Guerre froide»
Les Etats-Unis «ne cherchent pas une nouvelle Guerre froide», a affirmé mardi à l’ONU le président américain Joe Biden, dans une claire allusion à la confrontation qui se développe avec la Chine.
«Nous ne cherchons pas une nouvelle Guerre froide ou un monde divisé en blocs» mais les Etats-Unis défendront leur place dans le monde «vigoureusement», a-t-il insisté. «Les États-Unis sont prêts à travailler avec toute nation qui s’engage et recherche une résolution pacifique pour partager les défis, même si nous avons des désaccords intenses dans d’autres domaines», a-t-il ajouté.
■ Joe Biden veut ouvrir une «ère de diplomatie» après l’Afghanistan
Les Etats-Unis veulent ouvrir une «ère de diplomatie» après la fin de la guerre en Afghanistan et n’useront de la force militaire «qu’en dernier ressort», a annoncé le président américain Joe Biden, qui prononce son premier discours devant l’Assemblée générale des Nations unies depuis son entrée en fonction. Il a également insisté sur l’importance d’une collaboration internationale. «Nos libertés sont reliées, nous devons travailler ensemble comme nous ne l’avons jamais fait».
«Au cours des huit derniers mois, j’ai accordé la priorité à la reconstruction de nos alliances, à la revitalisation de nos partenariats et à la reconnaissance qu’ils sont essentiels à la sécurité et à la prospérité durables de l’Amérique», a-t-il ajouté alors que les Etats-Unis sont empêtrés dans une crise diplomatique sans précédent avec leur plus ancien allié, la France.
■ Antonio Guterres exhorte les Etats-Unis et la Chine au «dialogue»
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde mardi les Etats-Unis et la Chine contre une nouvelle dégradation du monde déjà «au bord du gouffre», les appelant au «dialogue» et à la «compréhension», à l’ouverture de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies.
«Nous sommes confrontés à la plus grande cascade de crises de notre vie», a-t-il relevé. «Je crains que notre monde ne se dirige vers deux ensembles différents de règles économiques, commerciales, financières et technologiques, deux approches divergentes dans le développement de l’intelligence artificielle – et finalement deux stratégies militaires et géopolitiques différentes», a-t-il dit.
Le Temps avec agences
Les coups d’Etat militaires sont de retour» : Antonio Guterres, à l’ouverture de l’Assemblée générale de l'ONU
Le Temps - La 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies s'est ouverte mardi à New York.
Plusieurs dirigeants, dont Joe Biden, Xi Jinping ou Guy Parmelin, s’expriment à la tribune. En allusion implicite à la Birmanie, au Mali, à la Guinée ou au Soudan, Antonio Guterres a déploré d’assister «également à une explosion des prises de pouvoir par la force».
«Les coups d’Etat militaires sont de retour» et «le manque d’unité au sein de la communauté internationale n’aide pas», a-t-il regretté.
«Les divisions géopolitiques sapent la coopération internationale et limitent la capacité du Conseil de sécurité à prendre les décisions nécessaires. Dans le même temps, il sera impossible de relever des défis économiques et de développement alors que les deux plus grandes économies du monde sont en désaccord», a ajouté le chef de l’ONU en pointant du doigt Pékin et Washington.
«Nous sommes confrontés à la plus grande cascade de crises de notre vie», a-t-il relevé. «Je crains que notre monde ne se dirige vers deux ensembles différents de règles économiques, commerciales, financières et technologiques, deux approches divergentes dans le développement de l’intelligence artificielle – et finalement deux stratégies militaires et géopolitiques différentes», a-t-il dit.
■ Les Etats-Unis «ne cherchent pas une nouvelle Guerre froide»
Les Etats-Unis «ne cherchent pas une nouvelle Guerre froide», a affirmé mardi à l’ONU le président américain Joe Biden, dans une claire allusion à la confrontation qui se développe avec la Chine.
«Nous ne cherchons pas une nouvelle Guerre froide ou un monde divisé en blocs» mais les Etats-Unis défendront leur place dans le monde «vigoureusement», a-t-il insisté. «Les États-Unis sont prêts à travailler avec toute nation qui s’engage et recherche une résolution pacifique pour partager les défis, même si nous avons des désaccords intenses dans d’autres domaines», a-t-il ajouté.
■ Joe Biden veut ouvrir une «ère de diplomatie» après l’Afghanistan
Les Etats-Unis veulent ouvrir une «ère de diplomatie» après la fin de la guerre en Afghanistan et n’useront de la force militaire «qu’en dernier ressort», a annoncé le président américain Joe Biden, qui prononce son premier discours devant l’Assemblée générale des Nations unies depuis son entrée en fonction. Il a également insisté sur l’importance d’une collaboration internationale. «Nos libertés sont reliées, nous devons travailler ensemble comme nous ne l’avons jamais fait».
«Au cours des huit derniers mois, j’ai accordé la priorité à la reconstruction de nos alliances, à la revitalisation de nos partenariats et à la reconnaissance qu’ils sont essentiels à la sécurité et à la prospérité durables de l’Amérique», a-t-il ajouté alors que les Etats-Unis sont empêtrés dans une crise diplomatique sans précédent avec leur plus ancien allié, la France.
■ Antonio Guterres exhorte les Etats-Unis et la Chine au «dialogue»
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde mardi les Etats-Unis et la Chine contre une nouvelle dégradation du monde déjà «au bord du gouffre», les appelant au «dialogue» et à la «compréhension», à l’ouverture de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies.
«Nous sommes confrontés à la plus grande cascade de crises de notre vie», a-t-il relevé. «Je crains que notre monde ne se dirige vers deux ensembles différents de règles économiques, commerciales, financières et technologiques, deux approches divergentes dans le développement de l’intelligence artificielle – et finalement deux stratégies militaires et géopolitiques différentes», a-t-il dit.
Le Temps avec agences
Les coups d’Etat militaires sont de retour» : Antonio Guterres, à l’ouverture de l’Assemblée générale de l'ONU
Le Temps - La 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies s'est ouverte mardi à New York.
Plusieurs dirigeants, dont Joe Biden, Xi Jinping ou Guy Parmelin, s’expriment à la tribune. En allusion implicite à la Birmanie, au Mali, à la Guinée ou au Soudan, Antonio Guterres a déploré d’assister «également à une explosion des prises de pouvoir par la force».
«Les coups d’Etat militaires sont de retour» et «le manque d’unité au sein de la communauté internationale n’aide pas», a-t-il regretté.
«Les divisions géopolitiques sapent la coopération internationale et limitent la capacité du Conseil de sécurité à prendre les décisions nécessaires. Dans le même temps, il sera impossible de relever des défis économiques et de développement alors que les deux plus grandes économies du monde sont en désaccord», a ajouté le chef de l’ONU en pointant du doigt Pékin et Washington.
«Nous sommes confrontés à la plus grande cascade de crises de notre vie», a-t-il relevé. «Je crains que notre monde ne se dirige vers deux ensembles différents de règles économiques, commerciales, financières et technologiques, deux approches divergentes dans le développement de l’intelligence artificielle – et finalement deux stratégies militaires et géopolitiques différentes», a-t-il dit.
■ Les Etats-Unis «ne cherchent pas une nouvelle Guerre froide»
Les Etats-Unis «ne cherchent pas une nouvelle Guerre froide», a affirmé mardi à l’ONU le président américain Joe Biden, dans une claire allusion à la confrontation qui se développe avec la Chine.
«Nous ne cherchons pas une nouvelle Guerre froide ou un monde divisé en blocs» mais les Etats-Unis défendront leur place dans le monde «vigoureusement», a-t-il insisté. «Les États-Unis sont prêts à travailler avec toute nation qui s’engage et recherche une résolution pacifique pour partager les défis, même si nous avons des désaccords intenses dans d’autres domaines», a-t-il ajouté.
■ Joe Biden veut ouvrir une «ère de diplomatie» après l’Afghanistan
Les Etats-Unis veulent ouvrir une «ère de diplomatie» après la fin de la guerre en Afghanistan et n’useront de la force militaire «qu’en dernier ressort», a annoncé le président américain Joe Biden, qui prononce son premier discours devant l’Assemblée générale des Nations unies depuis son entrée en fonction. Il a également insisté sur l’importance d’une collaboration internationale. «Nos libertés sont reliées, nous devons travailler ensemble comme nous ne l’avons jamais fait».
«Au cours des huit derniers mois, j’ai accordé la priorité à la reconstruction de nos alliances, à la revitalisation de nos partenariats et à la reconnaissance qu’ils sont essentiels à la sécurité et à la prospérité durables de l’Amérique», a-t-il ajouté alors que les Etats-Unis sont empêtrés dans une crise diplomatique sans précédent avec leur plus ancien allié, la France.
■ Antonio Guterres exhorte les Etats-Unis et la Chine au «dialogue»
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde mardi les Etats-Unis et la Chine contre une nouvelle dégradation du monde déjà «au bord du gouffre», les appelant au «dialogue» et à la «compréhension», à l’ouverture de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies.
«Nous sommes confrontés à la plus grande cascade de crises de notre vie», a-t-il relevé. «Je crains que notre monde ne se dirige vers deux ensembles différents de règles économiques, commerciales, financières et technologiques, deux approches divergentes dans le développement de l’intelligence artificielle – et finalement deux stratégies militaires et géopolitiques différentes», a-t-il dit.
Le Temps avec agences
temps- suisse
cridem.org