Le scrutin de ce dimanche met aux prises 19 candidats.
Ce dimanche 24 mars, 7 371 894 Sénégalais, répartis dans quatorze régions et dans la diaspora, sont appelés à voter pour élire le cinquième président de l’histoire de ce pays indépendant depuis 1960. Ils doivent choisir entre 19 candidats qui ont eu 15 jours pour battre campagne après que Macky Sall a renoncé reporter le scrutin sur injonction du Conseil constitutionnel.
L’ancien premier ministre, Amadou Bâ, candidat de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yaakaar (Unis pour le même espoir, en wolof), a promis une « prospérité partagée », tandis que lBassirou Diomaye Faye, libéré dans la nuit du 17 au 18 mars avec son mentor et principal opposant au pouvoir sortant, Ousmane Sonko, a prôné un « Sénégal souverain, juste et prospère ».
D’autres candidats tels que Boubacar Camara, ancien directeur général des Douanes, aspirent à « construire le Sénégal du futur », tandis que Mame Boye Diao, ancien Directeur des Domaines, a promis un « Sénégal nouveau ». Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement, a porté une « vision prospective du développement » là où Déthié Fall, ancien numéro deux du parti Rewmi de l’ex Premier ministre Idrissa Seck, a proposé un « Sénégal bon à vivre et beau à voir ».
Idrissa Seck, lui, cherché à établir un pacte avec les Sénégalais, tandis qu’Anta Babacar Ngom, seule femme encore dans la course après le retrait de Rose Wardini pour double nationalité, s’est présentée aux électeurs comme la candidate de la « relève pour la rupture ».
Le fauteuil présidentiel est également convoité par Mahammed Boun Abdallah Dionne, Aly Ngouille Ndiaye, Mamadou Lamine Diallo et le Docteur Daouda Ndiaye.
Habib Sy et Cheikh Tidiane Dièye, candidats battant dès le départ campagne pour Bassirou Diomaye Faye, se sont finalement retirés de la course pour soutenir ce dernier.
Le scrutin était initialement prévu 24 février. Mais il a été reporté au 15 décembre suite a une vote à l’Assemblée nationale décidé à l’initiative du Parti démocratique sénégalais (PDS), dont le candidat, Karim Wade a été recalé le 20 janvier par le Conseil constitutionnel. Accusant deux juges constitutionnels de corruption, les libéraux ont obtenu, avec le soutien des députés de la majorité l’installation, le 31 janvier, d’une commission d’enquête parlementaire sur ces allégations de corruption et a fait voter le 5 février une loi portant report de l’élection.
Saisi par 16 candidats sur les 19, le Conseil constitutionnel a annulé le renvoi du scrutin, demandant au chef de l’Etat sénégalais de fixer une nouvelle date «dans les meilleurs délais». Macky Sall s’est engagé à exécuter la décision des sept sages et a appelé a des larges concertations au sortir desquelles le 2 juin 2024 a été proposé ainsi qu’une prorogation de son mandat jusqu’à l’installation de son successeur.
Toutefois, ces conclusions ont été rejetées par le Conseil constitutionnel le 6 mars, qui le même jour a fixé la date de l’élection au 31 mars, alors que le président Sall venait d’informer son gouvernement de la tenue de la compétition le 24 du même mois. Finalement, les juges se sont alignés sur la décision du chef de l’Etat.
Alors que la campagne électorale battait son plein, le PDS a attaqué devant la Cour supreme les décrets présidentiels ayant convoqué le corps électoral au 24 mars et fixant la durée de la campagne à 15 jours. Mais la Cour ne lui a pas donné gain de cause.
Le chef du gouvernement, Me Sidiki Kaba, et son ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, ont affirmé que le scrutin se déroulera dans de bonnes conditions, assurant que tout le matériel nécessaire est déjà en place.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ainsi que l’Union européenne ont dépêché des observateurs pour surveiller le déroulement du scrutin.
APA-Dakar (Sénégal)
Source : Agence de Presse Africaine (APA)
Ce dimanche 24 mars, 7 371 894 Sénégalais, répartis dans quatorze régions et dans la diaspora, sont appelés à voter pour élire le cinquième président de l’histoire de ce pays indépendant depuis 1960. Ils doivent choisir entre 19 candidats qui ont eu 15 jours pour battre campagne après que Macky Sall a renoncé reporter le scrutin sur injonction du Conseil constitutionnel.
L’ancien premier ministre, Amadou Bâ, candidat de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yaakaar (Unis pour le même espoir, en wolof), a promis une « prospérité partagée », tandis que lBassirou Diomaye Faye, libéré dans la nuit du 17 au 18 mars avec son mentor et principal opposant au pouvoir sortant, Ousmane Sonko, a prôné un « Sénégal souverain, juste et prospère ».
D’autres candidats tels que Boubacar Camara, ancien directeur général des Douanes, aspirent à « construire le Sénégal du futur », tandis que Mame Boye Diao, ancien Directeur des Domaines, a promis un « Sénégal nouveau ». Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement, a porté une « vision prospective du développement » là où Déthié Fall, ancien numéro deux du parti Rewmi de l’ex Premier ministre Idrissa Seck, a proposé un « Sénégal bon à vivre et beau à voir ».
Idrissa Seck, lui, cherché à établir un pacte avec les Sénégalais, tandis qu’Anta Babacar Ngom, seule femme encore dans la course après le retrait de Rose Wardini pour double nationalité, s’est présentée aux électeurs comme la candidate de la « relève pour la rupture ».
Le fauteuil présidentiel est également convoité par Mahammed Boun Abdallah Dionne, Aly Ngouille Ndiaye, Mamadou Lamine Diallo et le Docteur Daouda Ndiaye.
Habib Sy et Cheikh Tidiane Dièye, candidats battant dès le départ campagne pour Bassirou Diomaye Faye, se sont finalement retirés de la course pour soutenir ce dernier.
Le scrutin était initialement prévu 24 février. Mais il a été reporté au 15 décembre suite a une vote à l’Assemblée nationale décidé à l’initiative du Parti démocratique sénégalais (PDS), dont le candidat, Karim Wade a été recalé le 20 janvier par le Conseil constitutionnel. Accusant deux juges constitutionnels de corruption, les libéraux ont obtenu, avec le soutien des députés de la majorité l’installation, le 31 janvier, d’une commission d’enquête parlementaire sur ces allégations de corruption et a fait voter le 5 février une loi portant report de l’élection.
Saisi par 16 candidats sur les 19, le Conseil constitutionnel a annulé le renvoi du scrutin, demandant au chef de l’Etat sénégalais de fixer une nouvelle date «dans les meilleurs délais». Macky Sall s’est engagé à exécuter la décision des sept sages et a appelé a des larges concertations au sortir desquelles le 2 juin 2024 a été proposé ainsi qu’une prorogation de son mandat jusqu’à l’installation de son successeur.
Toutefois, ces conclusions ont été rejetées par le Conseil constitutionnel le 6 mars, qui le même jour a fixé la date de l’élection au 31 mars, alors que le président Sall venait d’informer son gouvernement de la tenue de la compétition le 24 du même mois. Finalement, les juges se sont alignés sur la décision du chef de l’Etat.
Alors que la campagne électorale battait son plein, le PDS a attaqué devant la Cour supreme les décrets présidentiels ayant convoqué le corps électoral au 24 mars et fixant la durée de la campagne à 15 jours. Mais la Cour ne lui a pas donné gain de cause.
Le chef du gouvernement, Me Sidiki Kaba, et son ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, ont affirmé que le scrutin se déroulera dans de bonnes conditions, assurant que tout le matériel nécessaire est déjà en place.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ainsi que l’Union européenne ont dépêché des observateurs pour surveiller le déroulement du scrutin.
APA-Dakar (Sénégal)
Source : Agence de Presse Africaine (APA)