Les Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM) ont qualifié mercredi à Paris de "purement factices" les changements démocratiques en cours en Mauritanie depuis le coup d'Etat du 3 août 2005. Dans une déclaration lue à l'issue de leur 10ème assemblée générale qui s'est tenue dans la capitale française, les FLAM affirment que "l'actualité politique et les faits sociaux quotidiens montrent que rien n'a fondamentalement changé en Mauritanie".
"Des privilèges de l'Etat et l'autorité du pouvoir pour les uns et la discrimination et les frustrations pour la grande majorité, telle était la règle hier, telle est la pratique aujourd'hui", indique la déclaration. "Ni le coup d'Etat du 3 août, ni les élections n'ont été conçus pour remettre en cause cette tradition figée dans une constitution scélérate", ajoute-t-il.
Pour les FLAM, "tout le monde sait que les élections qui ont eu lieu en Mauritanie sont destinées à vendre de l'illusion aux plus crédules", soulignant qu'ils avaient refusé de cautionner cette transition "qui est apparue dès ses premiers gestes politiques comme une arnaque grossière".
Rappelant que la décision de ne pas s'impliquer dans la transition a suscité une dissidence dans leurs rangs, les FLAM affirment qu'ils s'en sont sortis "totalement indemne".
Un groupe de militants des FLAM avait crée une dissidence de dite FLAM/Renovation qui a appelé à voter "oui" lors du référendum constitutionnel, estimant qu'elle consacre des progrès en matière des droits de l'homme et de démocratie en Mauritanie.
"On peut même dire que jamais depuis longtemps, les FLAM n'ont été aussi dynamiques, aussi combatives. L'oeuvre accomplie en un an, sur les plans politique, médiatique, diplomatique aussi bien que sur ceux de la restructuration et de la re-mobilisation, est des plus encourageante", affirment les FLAM.
Considérées comme la principale force d'opposition à tous les régimes mauritaniens depuis leur création en 1983, les FLAM avaient refusé l'amnistie décidée par le gouvernement de transition afin de permettre à tous les Mauritaniens de rentrer au pays après le coup d'Etat du 3 août 2005.
Les dirigeants des FLAM continuent de poser comme préalables à leur retour en Mauritanie "un débat franc sur la cohabitation raciale" et "le règlement du passif humanitaire".
source : Pana
"Des privilèges de l'Etat et l'autorité du pouvoir pour les uns et la discrimination et les frustrations pour la grande majorité, telle était la règle hier, telle est la pratique aujourd'hui", indique la déclaration. "Ni le coup d'Etat du 3 août, ni les élections n'ont été conçus pour remettre en cause cette tradition figée dans une constitution scélérate", ajoute-t-il.
Pour les FLAM, "tout le monde sait que les élections qui ont eu lieu en Mauritanie sont destinées à vendre de l'illusion aux plus crédules", soulignant qu'ils avaient refusé de cautionner cette transition "qui est apparue dès ses premiers gestes politiques comme une arnaque grossière".
Rappelant que la décision de ne pas s'impliquer dans la transition a suscité une dissidence dans leurs rangs, les FLAM affirment qu'ils s'en sont sortis "totalement indemne".
Un groupe de militants des FLAM avait crée une dissidence de dite FLAM/Renovation qui a appelé à voter "oui" lors du référendum constitutionnel, estimant qu'elle consacre des progrès en matière des droits de l'homme et de démocratie en Mauritanie.
"On peut même dire que jamais depuis longtemps, les FLAM n'ont été aussi dynamiques, aussi combatives. L'oeuvre accomplie en un an, sur les plans politique, médiatique, diplomatique aussi bien que sur ceux de la restructuration et de la re-mobilisation, est des plus encourageante", affirment les FLAM.
Considérées comme la principale force d'opposition à tous les régimes mauritaniens depuis leur création en 1983, les FLAM avaient refusé l'amnistie décidée par le gouvernement de transition afin de permettre à tous les Mauritaniens de rentrer au pays après le coup d'Etat du 3 août 2005.
Les dirigeants des FLAM continuent de poser comme préalables à leur retour en Mauritanie "un débat franc sur la cohabitation raciale" et "le règlement du passif humanitaire".
source : Pana