"Timbuktu" ou la vie sous la coupe des jihadistes
Récemment récompensé par 7 César, le film "Timbuktu" raconte la vie quotidienne dans le nord du pays sous la coupe des jihadistes. A Bamako, où il a été projeté une fois, le film n'a pas fait l'unanimité, certains lui reprochant d'édulcorer la réalité.
"Les jihadistes-terroristes ont coupé des mains et des femmes ont été violées. C’était la barbarie. On ne voit pas ça clairement dans le film", avait déclaré mi-février à l'AFP un enseignant de Tombouctou. La fiction, sélectionnée aux Oscars dans la catégorie "Meilleur film étranger", a été l'objet d'une intense polémique en France. Le statut d'Abderrahmane Sissako, conseiller culturel du président Mohamed Ould Abdel Aziz, y a été vivement critiqué.
Le scénario de "Timbuktu" est cependant inspiré de faits réels: Tombouctou a bien été occupé pendant près d'un an en 2012 par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Ansar Dine (Défenseurs de l'islam) qui ont laissé de profondes cicatrices - amputations, coups de fouet aux couples "illégitimes", aux fumeurs, brimades et humiliations - avant d'en être délogés.
Auteur: Huffingtonpost
Récemment récompensé par 7 César, le film "Timbuktu" raconte la vie quotidienne dans le nord du pays sous la coupe des jihadistes. A Bamako, où il a été projeté une fois, le film n'a pas fait l'unanimité, certains lui reprochant d'édulcorer la réalité.
"Les jihadistes-terroristes ont coupé des mains et des femmes ont été violées. C’était la barbarie. On ne voit pas ça clairement dans le film", avait déclaré mi-février à l'AFP un enseignant de Tombouctou. La fiction, sélectionnée aux Oscars dans la catégorie "Meilleur film étranger", a été l'objet d'une intense polémique en France. Le statut d'Abderrahmane Sissako, conseiller culturel du président Mohamed Ould Abdel Aziz, y a été vivement critiqué.
Le scénario de "Timbuktu" est cependant inspiré de faits réels: Tombouctou a bien été occupé pendant près d'un an en 2012 par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Ansar Dine (Défenseurs de l'islam) qui ont laissé de profondes cicatrices - amputations, coups de fouet aux couples "illégitimes", aux fumeurs, brimades et humiliations - avant d'en être délogés.
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