Le président du Zimbabwe et de l'UA Robert Mugabe (G), le président zambien Edward Lungu et le sud-africain Jacob Zuma (D) au 25e sommet de l'Union africaine à Johannesburg
Le sommet de l'Union africaine s’ouvre ce dimanche dans la confusion. La Cour pénale internationale (CPI) demande à Pretoria d'arrêter le président soudanais Omar el-Béchir, présent au rendez-vous. Ce 25e sommet de l'UA devait avoir pour thème officiel l’autonomisation des femmes. Il est désormais perturbé par le dossier el-Béchir, un dirigeant recherché par la CPI depuis six ans pour crimes de guerre et crime contre l'humanité dans la région du Darfour.
Officiellement au menu ce dimanche matin : migration, xénophobie et gouvernance. Des discussions entre chefs d'Etat qui doivent se tenir à huis clos. L'Afrique du Sud a connu une vague d'attaques xénophobes ces derniers mois. Au moins six personnes sont décédées et des centaines d'immigrés africains ont été déplacés. Des violences qui ont choqué et relancé le débat sur l'immigration.
Le mois dernier déjà, lors d'un sommet de la Sadec au Zimbabwe, le président Robert Mugabe a pris à partie le chef d'Etat sud-africain. Nul doute que le président Jacob Zuma va certainement devoir s'expliquer devant ses pairs.
Le Burundi et la crise qu'a provoquée la décision du président Pierre Nkurunziza de se présenter à un troisième mandat a déjà fait l'objet de nombreuses réunions, notamment le conseil de paix et de sécurité samedi soir. Et sera certainement abordé par les chefs d'Etat.
Tout comme la crise politique au Soudan du Sud en proie à une guerre civile depuis deux ans et dont le processus de paix est en panne.
Enfin, la Libye et le terrorisme avec la prolifération de groupes armés, un sujet qui déstabilise des régions entières et préoccupe particulièrement les chefs d'Etat, seront au programme des discussions. Bref, des crises qui n'en finissent pas de freiner le développement du continent, selon la présidente de la commission de l'UA.
La CPI demande à Pretoria d’arrêter le président soudanais Omar el-Béchir
La Cour pénale internationale a appelé, ce dimanche 14 juin, l’Afrique du Sud à arrêter le président soudanais Omar el-Béchir qui participe, dimanche et lundi, au sommet de l’Union africaine.
Le président soudanais fait l’objet de deux mandats lancés contre lui par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité (en 2009) et pour génocide (en 2010), dans la région du Darfour où plus de 300 000 personnes sont mortes, selon l’ONU.
Dans un premier temps, les autorités sud-africaines avaient refusé de confirmer l’arrivée du président soudanais mais la radio-télévision sud-africaine SABC a indiqué dans un tweet qu’Omar el-Béchir avait été « accueilli par des responsables sud-africains et des diplomates soudanais ». Puis, quelques heures plus tard, le dirigeant soudanais a posé pour la photo de groupe du sommet.
Du coup, ce 14 juin en fin de matinée, un tribunal sud-africain saisi par une ONG a interdit au président soudanais Omar el-Béchir de quitter l'Afrique du Sud tant que la justice n'aura pas statué sur une demande d'arrestation formulée par la CPI, indique un jugement publié ce jour.
Source: RFI
Officiellement au menu ce dimanche matin : migration, xénophobie et gouvernance. Des discussions entre chefs d'Etat qui doivent se tenir à huis clos. L'Afrique du Sud a connu une vague d'attaques xénophobes ces derniers mois. Au moins six personnes sont décédées et des centaines d'immigrés africains ont été déplacés. Des violences qui ont choqué et relancé le débat sur l'immigration.
Le mois dernier déjà, lors d'un sommet de la Sadec au Zimbabwe, le président Robert Mugabe a pris à partie le chef d'Etat sud-africain. Nul doute que le président Jacob Zuma va certainement devoir s'expliquer devant ses pairs.
Le Burundi et la crise qu'a provoquée la décision du président Pierre Nkurunziza de se présenter à un troisième mandat a déjà fait l'objet de nombreuses réunions, notamment le conseil de paix et de sécurité samedi soir. Et sera certainement abordé par les chefs d'Etat.
Tout comme la crise politique au Soudan du Sud en proie à une guerre civile depuis deux ans et dont le processus de paix est en panne.
Enfin, la Libye et le terrorisme avec la prolifération de groupes armés, un sujet qui déstabilise des régions entières et préoccupe particulièrement les chefs d'Etat, seront au programme des discussions. Bref, des crises qui n'en finissent pas de freiner le développement du continent, selon la présidente de la commission de l'UA.
La CPI demande à Pretoria d’arrêter le président soudanais Omar el-Béchir
La Cour pénale internationale a appelé, ce dimanche 14 juin, l’Afrique du Sud à arrêter le président soudanais Omar el-Béchir qui participe, dimanche et lundi, au sommet de l’Union africaine.
Le président soudanais fait l’objet de deux mandats lancés contre lui par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité (en 2009) et pour génocide (en 2010), dans la région du Darfour où plus de 300 000 personnes sont mortes, selon l’ONU.
Dans un premier temps, les autorités sud-africaines avaient refusé de confirmer l’arrivée du président soudanais mais la radio-télévision sud-africaine SABC a indiqué dans un tweet qu’Omar el-Béchir avait été « accueilli par des responsables sud-africains et des diplomates soudanais ». Puis, quelques heures plus tard, le dirigeant soudanais a posé pour la photo de groupe du sommet.
Du coup, ce 14 juin en fin de matinée, un tribunal sud-africain saisi par une ONG a interdit au président soudanais Omar el-Béchir de quitter l'Afrique du Sud tant que la justice n'aura pas statué sur une demande d'arrestation formulée par la CPI, indique un jugement publié ce jour.
Source: RFI