Le président Mohamed O. Abdel Aziz a réitéré sa décision de ne pas se présenter aux prochaines élections présidentielles afin de rester au pouvoir pour un troisième mandat.
Cette décision le chef de l’état mauritanien l’a réaffirmé dans un entretien accordé à la télévision française « France 24 » en marge du sommet de l’union africaine qui doit se tenir lundi à Nouakchott, et diffusée samedi soir.
« Je l’ai dit et je le redis maintenant, je respecterai la constitution en ce qui concerne le nombre de mandats présidentiels », a notamment déclaré le président mauritanien accusant l’opposition de jouer sur cette corde.
Dans cette interview en français, le président O. Abdel Aziz interrogé sur le cas de l’ancien sénateur Mohamed O. Gadda, a dit son cas est entre les mains de la justice et que c’est elle qui tranchera, rejetant toute intervention étrangère dans cette affaire, allusion à des rapports publiés de temps à autre par des institutions relevant des nations unies.
Interrogé sur le sort de l’auteur des écrits blasphématoires O. M’Khaitir, le président O. Abdel Aziz a réaffirmé que celui-ci se trouve en Mauritanie, en résidence surveillée, pour sa protection et pour préserver la stabilité.
Le chef de l’état mauritanien a par ailleurs déclaré que les 5 pays du Sahel n’ont pas pu obtenir les financements nécessaires au lancement de leur force commune, critiquant le comportement de la communauté internationale par rapport au projet de la force commune sur laquelle misent les pays du Sahel pour combattre le terrorisme.
Pour le président mauritanien le retard dans le déploiement de la force commune est du à l’absence des financements nécessaires et à l’absence de reconnaissance des nations unies.
A propos du dossier libyen, O. Abdel Aziz a dit qu’il y a des états qui ont été responsables de la destruction de ce pays et qu’ils doivent assumer la responsabilité de la situation qui y prévaut.
« Il y avait dans ce pays un pouvoir particulier mais les choses se déroulaient normalement, a notamment déclaré O. Abdel Aziz, avant que ce pouvoir n’est été renversé.
Je ne pense pas que les élections régleront le problème libyen, car aucune élection ne saurait se dérouler en l’absence d’un climat sécurisé. »
A propos du Sahara marocain, le président mauritanien a souhaité qu’une solution soit trouvée à ce problème, car a-t-il dit, « notre région n’a que trop souffert de ce conflit et le peuple sahraoui vit dans des conditions dramatiques ».
Source : Sahara Médias (Mauritanie)
Cette décision le chef de l’état mauritanien l’a réaffirmé dans un entretien accordé à la télévision française « France 24 » en marge du sommet de l’union africaine qui doit se tenir lundi à Nouakchott, et diffusée samedi soir.
« Je l’ai dit et je le redis maintenant, je respecterai la constitution en ce qui concerne le nombre de mandats présidentiels », a notamment déclaré le président mauritanien accusant l’opposition de jouer sur cette corde.
Dans cette interview en français, le président O. Abdel Aziz interrogé sur le cas de l’ancien sénateur Mohamed O. Gadda, a dit son cas est entre les mains de la justice et que c’est elle qui tranchera, rejetant toute intervention étrangère dans cette affaire, allusion à des rapports publiés de temps à autre par des institutions relevant des nations unies.
Interrogé sur le sort de l’auteur des écrits blasphématoires O. M’Khaitir, le président O. Abdel Aziz a réaffirmé que celui-ci se trouve en Mauritanie, en résidence surveillée, pour sa protection et pour préserver la stabilité.
Le chef de l’état mauritanien a par ailleurs déclaré que les 5 pays du Sahel n’ont pas pu obtenir les financements nécessaires au lancement de leur force commune, critiquant le comportement de la communauté internationale par rapport au projet de la force commune sur laquelle misent les pays du Sahel pour combattre le terrorisme.
Pour le président mauritanien le retard dans le déploiement de la force commune est du à l’absence des financements nécessaires et à l’absence de reconnaissance des nations unies.
A propos du dossier libyen, O. Abdel Aziz a dit qu’il y a des états qui ont été responsables de la destruction de ce pays et qu’ils doivent assumer la responsabilité de la situation qui y prévaut.
« Il y avait dans ce pays un pouvoir particulier mais les choses se déroulaient normalement, a notamment déclaré O. Abdel Aziz, avant que ce pouvoir n’est été renversé.
Je ne pense pas que les élections régleront le problème libyen, car aucune élection ne saurait se dérouler en l’absence d’un climat sécurisé. »
A propos du Sahara marocain, le président mauritanien a souhaité qu’une solution soit trouvée à ce problème, car a-t-il dit, « notre région n’a que trop souffert de ce conflit et le peuple sahraoui vit dans des conditions dramatiques ».
Source : Sahara Médias (Mauritanie)