Il a été le premier à inculper Hissène Habré pour crimes de guerre et tortures. Il instruisait le dossier de l’ancien président tchadien avant la mise en place de la Chambre africaine extraordinaire (Cae), au moment où la Belgique devait le juger. Le juge belge, Jean Daniel Fransen a comparu hier, jeudi 17 septembre, à la barre de la CAE.
Au cours de son enquête, il s’est rendu au Tchad où il a rencontré d’anciens prisonniers, des familles des victimes et des proches de Habré, relate Libération. « Il y a avait des indices suffisants de la commission de certains faits que j’ai pu qualifier de crimes de génocides, crimes de guerre, meurtre, tentative de meurtre, tortures », explique-t-il. Au cours de sa déposition le juge Fransen a fait savoir que les chefs de service de la Direction de la documentation et de la sécurité (Dds) qu’il a interrogés à la suite du régime ont tous soutenu que c’est Hissein Habré qui leur donnait des instructions et ils lui rendaient compte directement. « Certains chefs de service nous ont même dit que Hissein Habré suivait les interrogations et les exactions des prisonniers via son talkie-walkie », confie-t-il.
Auteur: seneweb News
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Au cours de son enquête, il s’est rendu au Tchad où il a rencontré d’anciens prisonniers, des familles des victimes et des proches de Habré, relate Libération. « Il y a avait des indices suffisants de la commission de certains faits que j’ai pu qualifier de crimes de génocides, crimes de guerre, meurtre, tentative de meurtre, tortures », explique-t-il. Au cours de sa déposition le juge Fransen a fait savoir que les chefs de service de la Direction de la documentation et de la sécurité (Dds) qu’il a interrogés à la suite du régime ont tous soutenu que c’est Hissein Habré qui leur donnait des instructions et ils lui rendaient compte directement. « Certains chefs de service nous ont même dit que Hissein Habré suivait les interrogations et les exactions des prisonniers via son talkie-walkie », confie-t-il.
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