Je me sens investie d’une mission presque divine. Mettre en lumière de temps à autre l’agonie dans laquelle sont maintenus les musiciens depuis toujours chez nous, en Mauritanie.
Pour préserver le statu quo les ministres de la Culture qui se succèdent adoptent comme par enchantement l’éternelle stratégie. Des réunions, encore et toujours, de pompeux ateliers dans de grands hôtels avec toute la presse privée et publique. Et la promesse ferme de tout révolutionner, et il n’en sera rien.
Le musicien n’a toujours aucun droit et l’opacité autour du misérable Institut de Musique Mauritanien est toujours de mise. Depuis sa création en Novembre 2010, il n’a systématiquement rien apporter aux musiciens.
En dehors de fournir des salaires à un staff qui n’a aucun rapport ni de prés ni de loin avec la culture, encore moins avec la musique. On se pose toujours la même question. Hormis le fait que nous soyons nous autres musiciens de ce pays une classe sociale méprisée. Quels sont les autres critères sur lesquels ont été embauchés ces gens.
Pour gérer donc une structure pour les musiciens, la seule référence qu’on doit présenter, c’est d’être pas originaire de cette classe sociale. C’est une condition nécessaire et suffisante. L’opacité autour de l’Institut de Musique, l’énergie qu’on déploie avec le concours du ministère de la culture a pour un seul but.
Le fait que le Président de la République Mr Mohamed Ould Abdel Aziz ne soit pas au courant. Tout le reste est négligeable, rien ne doit perturber ces plans et, il faut admettre que ça marche. Et les musiciens et l’Institut meurent inéluctablement, ce qui n’a aucune espèce d’importance.
Nous n’avons jamais été associés à la gestion de notre Institut alors qu’il existe beaucoup de cadres de haut niveau capables d’occuper toutes les responsabilités et ici et ailleurs.
Les mutations qui ont bouleversé notre société en profondeur exigent une remise en question de son statut. Le musicien Mauritanien en est conscient, pour se positionner en tant qu’acteur de développent. Ces bouleversements n’excluent pas le musicien, elles le concernent au même titre que les autres composantes de la société. De part son statut le musicien militait pour la paix, la concorde sociale.
Au lieu d’être une partie prenante de ceux qui revendiquent aujourd’hui, il préfère le changement de façon pacifique, mais toute patience a ses limites. Je voudrai par la même attirer l’attention des autorités publiques, de la Société Civile et, de l’opinion Nationale sur l’injustice, la précarité, la pauvreté, la misère, qui sévissent dans ce milieu.
Un milieu banni, un milieu pudique (avec une image à défendre) une situation qui ne fait que trop durer.Pouvons-nous aspirer un jour voir un homme ou une femme de cette classe sociale jouir d’une promotion comme toutes les autres catégories de notre société ? Ou sommes nous vraiment maudits, on serait en droit de le croire. Jamais dans l’histoire de ce pays un membre de notre milieu n’a pu avoir une ambition.
Être Ministre, Secrétaire Général (e) , DG d’un Établissement Public, Ambassadeur, Wali etc. Pour éclairer la lanterne de tout le monde je citerai des cas d’exclusion criants :Alors que tous les groupes socio- professionnels sont représentés au sein du Conseil Économique et Social (artisans, handicapés, avocats, autres composantes de la Société Civile, etc. ….) seuls les musiciens n’y sont pas représentés, pourquoi ?
La Commission Nationale des Droits de l’Homme ; les musiciens y sont exclus pourquoi ? La HAPA (Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisuel : Encore exclus, ne sommes nous pas les premiers concernés par l’Audio Visuel ? Et la liste est longue à quand notre Réhabilitation?
Quand et comment pouvons nous jouir de nos droits en tant que citoyen à part entière de ce pays? Ne sommes nous pas les dépositaires de la mémoire vivante de ce peuple ? Ne sommes nous pas les gardiens des valeurs de cette société, au moment ou nous nous confrontons à une mondialisation imposant ses stéréotypes ?
Avec toutes ces questions et celles que je n’ai pas posées et la liste est longue ; il est du devoir de tout un chacun de méditer car tout citoyen doit se sentir concerner.
Source: CRIDEM
Pour préserver le statu quo les ministres de la Culture qui se succèdent adoptent comme par enchantement l’éternelle stratégie. Des réunions, encore et toujours, de pompeux ateliers dans de grands hôtels avec toute la presse privée et publique. Et la promesse ferme de tout révolutionner, et il n’en sera rien.
Le musicien n’a toujours aucun droit et l’opacité autour du misérable Institut de Musique Mauritanien est toujours de mise. Depuis sa création en Novembre 2010, il n’a systématiquement rien apporter aux musiciens.
En dehors de fournir des salaires à un staff qui n’a aucun rapport ni de prés ni de loin avec la culture, encore moins avec la musique. On se pose toujours la même question. Hormis le fait que nous soyons nous autres musiciens de ce pays une classe sociale méprisée. Quels sont les autres critères sur lesquels ont été embauchés ces gens.
Pour gérer donc une structure pour les musiciens, la seule référence qu’on doit présenter, c’est d’être pas originaire de cette classe sociale. C’est une condition nécessaire et suffisante. L’opacité autour de l’Institut de Musique, l’énergie qu’on déploie avec le concours du ministère de la culture a pour un seul but.
Le fait que le Président de la République Mr Mohamed Ould Abdel Aziz ne soit pas au courant. Tout le reste est négligeable, rien ne doit perturber ces plans et, il faut admettre que ça marche. Et les musiciens et l’Institut meurent inéluctablement, ce qui n’a aucune espèce d’importance.
Nous n’avons jamais été associés à la gestion de notre Institut alors qu’il existe beaucoup de cadres de haut niveau capables d’occuper toutes les responsabilités et ici et ailleurs.
Les mutations qui ont bouleversé notre société en profondeur exigent une remise en question de son statut. Le musicien Mauritanien en est conscient, pour se positionner en tant qu’acteur de développent. Ces bouleversements n’excluent pas le musicien, elles le concernent au même titre que les autres composantes de la société. De part son statut le musicien militait pour la paix, la concorde sociale.
Au lieu d’être une partie prenante de ceux qui revendiquent aujourd’hui, il préfère le changement de façon pacifique, mais toute patience a ses limites. Je voudrai par la même attirer l’attention des autorités publiques, de la Société Civile et, de l’opinion Nationale sur l’injustice, la précarité, la pauvreté, la misère, qui sévissent dans ce milieu.
Un milieu banni, un milieu pudique (avec une image à défendre) une situation qui ne fait que trop durer.Pouvons-nous aspirer un jour voir un homme ou une femme de cette classe sociale jouir d’une promotion comme toutes les autres catégories de notre société ? Ou sommes nous vraiment maudits, on serait en droit de le croire. Jamais dans l’histoire de ce pays un membre de notre milieu n’a pu avoir une ambition.
Être Ministre, Secrétaire Général (e) , DG d’un Établissement Public, Ambassadeur, Wali etc. Pour éclairer la lanterne de tout le monde je citerai des cas d’exclusion criants :Alors que tous les groupes socio- professionnels sont représentés au sein du Conseil Économique et Social (artisans, handicapés, avocats, autres composantes de la Société Civile, etc. ….) seuls les musiciens n’y sont pas représentés, pourquoi ?
La Commission Nationale des Droits de l’Homme ; les musiciens y sont exclus pourquoi ? La HAPA (Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisuel : Encore exclus, ne sommes nous pas les premiers concernés par l’Audio Visuel ? Et la liste est longue à quand notre Réhabilitation?
Quand et comment pouvons nous jouir de nos droits en tant que citoyen à part entière de ce pays? Ne sommes nous pas les dépositaires de la mémoire vivante de ce peuple ? Ne sommes nous pas les gardiens des valeurs de cette société, au moment ou nous nous confrontons à une mondialisation imposant ses stéréotypes ?
Avec toutes ces questions et celles que je n’ai pas posées et la liste est longue ; il est du devoir de tout un chacun de méditer car tout citoyen doit se sentir concerner.
Source: CRIDEM