Le collectif des veuves de militaires, gendarmes, gardes douaniers, policiers et civils, tous noirs, dont certains furent déportés au Mali et au Sénégal, d’autres arrêtés, emprisonnés, torturés et assassinés, comme les 28 soldats exécutés, dans la nuit du 27 au 28 novembre dans la garnison militaire d’Inal (Nord du pays), au cours des événements douloureux des années 86, 89, 90 et 91 ont adressé une lettre aux nouveaux députés de l’Assemblée Nationale, investis, le 1er octobre dernier.
Dans cette correspondance en date du 12 octobre 18, et signée de la présidente du collectif, Mme Houalye Sall, dont une copie est parvenue à notre rédaction, les veuves attirent l’attention des députés de la nouvelle Assemblée Nationale sur le sort des épouses, mères, fils, sœurs et proches qui courent depuis plus de 28 ans derrière des droits qui se résument en DEVOIRS de VERITE, de MEMOIRE, de JUSTICE et de REPARATION.
Elles rappellent que face à leur revendication, le pouvoir de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, sous lequel ces violations graves des droits de l’homme n’avaient trouvé pour seule réponse que le vote d’une loi d’amnistie pour protéger les auteurs. Depuis lors, les veuves se battent ; elles ont porté plainte, marché et organisé des sit-in pour réclamer l’abrogation de cette loi jugée « scélérate » afin de leur permettre de faire valoir les droits susmentionnés.
Dans leur correspondance, les veuves disent attendre, des nouveaux élus un accompagnement dans leur combat pour l’abolition de la loi d’amnistie et partant, le triomphe de la vérité.
Source : Le Calame
via cridem.org
Dans cette correspondance en date du 12 octobre 18, et signée de la présidente du collectif, Mme Houalye Sall, dont une copie est parvenue à notre rédaction, les veuves attirent l’attention des députés de la nouvelle Assemblée Nationale sur le sort des épouses, mères, fils, sœurs et proches qui courent depuis plus de 28 ans derrière des droits qui se résument en DEVOIRS de VERITE, de MEMOIRE, de JUSTICE et de REPARATION.
Elles rappellent que face à leur revendication, le pouvoir de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, sous lequel ces violations graves des droits de l’homme n’avaient trouvé pour seule réponse que le vote d’une loi d’amnistie pour protéger les auteurs. Depuis lors, les veuves se battent ; elles ont porté plainte, marché et organisé des sit-in pour réclamer l’abrogation de cette loi jugée « scélérate » afin de leur permettre de faire valoir les droits susmentionnés.
Dans leur correspondance, les veuves disent attendre, des nouveaux élus un accompagnement dans leur combat pour l’abolition de la loi d’amnistie et partant, le triomphe de la vérité.
Source : Le Calame
via cridem.org