Nouakchott, 8 mars (AMI) - M. Ibrahima Moctar Sarr, candidat à l'élection présidentielle du 11 mars 2007 a mis en garde, hier, ses sympathisants, au cours d'un meeting tenu à Rosso, contre ce qu'il a appelée "l'apparition de la violence que connaissent des pays africains, tels que le Burundi, la Cote d'Ivoire et le Zaïre en Mauritanie".
Il a ajouté, s'adressant au public présent, que " la Mauritanie est restée, au cours des décennies passées monopolisée par une ethnie donnée sans la moindre représentation des autres ethnies", précisant que "si la répartition des pouvoirs entre les différentes ethnies composant cet Etat n'est pas organisée par la constitution, la Mauritanie aura besoin, demain ou après demain, de forces de maintien de la paix internationales, africaines ou arabes pour protéger telle ou telle ethnie de la violence", selon lui.
Il a appelé, dans ce meeting, les différentes parties à s'asseoir sur la table de négociation, rappelant à ses sympathisants l'histoire de la lutte de Nelson Mandela, en Afrique du Sud qui, a-t-il dit, "a passé 27 ans en prison et lorsqu'il est arrivé au pouvoir, il a mené une réconciliation qui a été saluée par toutes les parties et qui a permis de réaliser la sécurité et la stabilité dans le pays".
Le candidat s'est engagé, au cours de ce meeting, "s'il est élu, le jour du scrutin, de faire revenir dans le pays les déportés au Sénégal et au Mali et de leur accorder leurs droits spoliés par l'ancien régime".
AMI
Il a ajouté, s'adressant au public présent, que " la Mauritanie est restée, au cours des décennies passées monopolisée par une ethnie donnée sans la moindre représentation des autres ethnies", précisant que "si la répartition des pouvoirs entre les différentes ethnies composant cet Etat n'est pas organisée par la constitution, la Mauritanie aura besoin, demain ou après demain, de forces de maintien de la paix internationales, africaines ou arabes pour protéger telle ou telle ethnie de la violence", selon lui.
Il a appelé, dans ce meeting, les différentes parties à s'asseoir sur la table de négociation, rappelant à ses sympathisants l'histoire de la lutte de Nelson Mandela, en Afrique du Sud qui, a-t-il dit, "a passé 27 ans en prison et lorsqu'il est arrivé au pouvoir, il a mené une réconciliation qui a été saluée par toutes les parties et qui a permis de réaliser la sécurité et la stabilité dans le pays".
Le candidat s'est engagé, au cours de ce meeting, "s'il est élu, le jour du scrutin, de faire revenir dans le pays les déportés au Sénégal et au Mali et de leur accorder leurs droits spoliés par l'ancien régime".
AMI