Le Vatican et « l'État de Palestine » ont signé vendredi un premier traité, qui porte sur les activités de l'Église catholique dans les territoires palestiniens.
L'affaire contrarie Israël, qui estime que cet accord va nuire aux efforts de paix.
Le traité a été signé vendredi dans le palais pontifical par le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, et son homologue au Vatican, le secrétaire pour les relations avec les États, Paul Richard Gallagher.
Selon M. Al-Maliki, l'entente définit « le statut spécial de la Palestine comme lieu de naissance du christianisme et comme berceau des relations monothéistes » et garantit « le statut et la protection des lieux saints » chrétiens. Il a qualifié la journée d'« historique » et a souligné que l'accord « n'aurait pas été possible sans la bénédiction » du pape François.
Pour Mgr Gallagher, le traité « donne une reconnaissance juridique et des garanties au travail de l'Église catholique et de ses institutions en Palestine ». Il montre en outre « le progrès accompli par l'Autorité palestinienne dans les dernières années, et surtout le niveau de soutien international ».
Le chef de la diplomatie vaticane a dit espérer que le traité « servira de modèle pour d'autres pays majoritairement arabes et musulmans », dans une référence à la liberté religieuse, souvent menacée au Moyen-Orient.
L'entente, dont la conclusion a été annoncée en mai, a été mise au point par une commission bilatérale sur une période de 15 ans. Elle s'appuie sur un accord de base conclu en 2000 entre le Vatican et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Israël contrarié
Israël, qui ne reconnaît pas l'État de Palestine, n'a pas tardé à exprimer son désaccord. Par l'entremise d'un porte-parole, Emmanuel Nashon, le ministère des Affaires étrangères a exprimé « ses regrets concernant la décision du Vatican de reconnaître officiellement l'Autorité palestinienne comme un État ».
« Nous regrettons également les textes unilatéraux dans l'accord, qui ignorent les droits du peuple juif sur la terre d'Israël et les lieux saints du judaïsme à Jérusalem », a aussi dit M. Nahshon.
« Israël ne peut accepter les décisions unilatérales contenues dans l'accord, qui ne prennent pas en considération les intérêts essentiels israéliens et le statut historique spécial du peuple juif à Jérusalem », a-t-il encore ajouté. « Israël étudiera l'accord en détail et ses implications sur la coopération future avec le Vatican. »
Source: Radio Canada
L'affaire contrarie Israël, qui estime que cet accord va nuire aux efforts de paix.
Le traité a été signé vendredi dans le palais pontifical par le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, et son homologue au Vatican, le secrétaire pour les relations avec les États, Paul Richard Gallagher.
Selon M. Al-Maliki, l'entente définit « le statut spécial de la Palestine comme lieu de naissance du christianisme et comme berceau des relations monothéistes » et garantit « le statut et la protection des lieux saints » chrétiens. Il a qualifié la journée d'« historique » et a souligné que l'accord « n'aurait pas été possible sans la bénédiction » du pape François.
Pour Mgr Gallagher, le traité « donne une reconnaissance juridique et des garanties au travail de l'Église catholique et de ses institutions en Palestine ». Il montre en outre « le progrès accompli par l'Autorité palestinienne dans les dernières années, et surtout le niveau de soutien international ».
Le chef de la diplomatie vaticane a dit espérer que le traité « servira de modèle pour d'autres pays majoritairement arabes et musulmans », dans une référence à la liberté religieuse, souvent menacée au Moyen-Orient.
L'entente, dont la conclusion a été annoncée en mai, a été mise au point par une commission bilatérale sur une période de 15 ans. Elle s'appuie sur un accord de base conclu en 2000 entre le Vatican et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Israël contrarié
Israël, qui ne reconnaît pas l'État de Palestine, n'a pas tardé à exprimer son désaccord. Par l'entremise d'un porte-parole, Emmanuel Nashon, le ministère des Affaires étrangères a exprimé « ses regrets concernant la décision du Vatican de reconnaître officiellement l'Autorité palestinienne comme un État ».
« Nous regrettons également les textes unilatéraux dans l'accord, qui ignorent les droits du peuple juif sur la terre d'Israël et les lieux saints du judaïsme à Jérusalem », a aussi dit M. Nahshon.
« Israël ne peut accepter les décisions unilatérales contenues dans l'accord, qui ne prennent pas en considération les intérêts essentiels israéliens et le statut historique spécial du peuple juif à Jérusalem », a-t-il encore ajouté. « Israël étudiera l'accord en détail et ses implications sur la coopération future avec le Vatican. »
Source: Radio Canada