Selon le FONADH, la Mauritanie est l`un des rares pays où persistent encore des pratiques esclavagistes, l`exclusion d`une composante de la population, le racisme, l`impunité et les violations des droits de l`homme les plus élémentaires.
Pour favoriser une véritable réconciliation nationale, le regroupement d`ONG plaide en faveur du règlement "du passif humanitaire" des années 1989-1992, le retour organisé des réfugiés-déportés, le règlement des problèmes nés de la pratique de l`esclavage, le rétablissement de toutes les victimes de l`ancien régime dans leurs droits et l`ouverture d`une enquête indépendante sur les exactions de 1990-1991 suivie de la traduction des présumés tortionnaires devant la justice.
Au cours d`un rassemblement organisé à l`occasion de la Journée internationale des droits de l`homme, le FONADH a estimé que les solutions qu`il préconise sont conformes aux recommandations de la Commission africaine des droits de l`homme et des peuples (CADHP).
Il a, à ce propos, sollicité une rencontre entre le chef de l`Etat mauritanien, le colonel Ely Ould Mohamed Vall et le Collectif des veuves, ainsi que la reconnaissance de toutes les organisations de défense des droits de l`homme.
La question des réfugiés-déportés noirs mauritaniens au Sénégal et au Mali remonte à des affrontements à caractère ethnique survenus en avril 1989 et qui s`étaient soldés par de nombreux morts de part et d`autre du fleuve Sénégal, servant de frontière entre les trois pays.
Des exactions ont par ailleurs eu lieu au sein de l`armée contre des militaires noirs. Tous ces faits ont été couverts par une loi d`amnistie très contestée adoptée par le parlement sous le régime du président Maaouiya Ould Sid`Ahmed Taya renversé le 03 Août dernier par une junte dirigée par le colonel Mohamed Vall.
Pour favoriser une véritable réconciliation nationale, le regroupement d`ONG plaide en faveur du règlement "du passif humanitaire" des années 1989-1992, le retour organisé des réfugiés-déportés, le règlement des problèmes nés de la pratique de l`esclavage, le rétablissement de toutes les victimes de l`ancien régime dans leurs droits et l`ouverture d`une enquête indépendante sur les exactions de 1990-1991 suivie de la traduction des présumés tortionnaires devant la justice.
Au cours d`un rassemblement organisé à l`occasion de la Journée internationale des droits de l`homme, le FONADH a estimé que les solutions qu`il préconise sont conformes aux recommandations de la Commission africaine des droits de l`homme et des peuples (CADHP).
Il a, à ce propos, sollicité une rencontre entre le chef de l`Etat mauritanien, le colonel Ely Ould Mohamed Vall et le Collectif des veuves, ainsi que la reconnaissance de toutes les organisations de défense des droits de l`homme.
La question des réfugiés-déportés noirs mauritaniens au Sénégal et au Mali remonte à des affrontements à caractère ethnique survenus en avril 1989 et qui s`étaient soldés par de nombreux morts de part et d`autre du fleuve Sénégal, servant de frontière entre les trois pays.
Des exactions ont par ailleurs eu lieu au sein de l`armée contre des militaires noirs. Tous ces faits ont été couverts par une loi d`amnistie très contestée adoptée par le parlement sous le régime du président Maaouiya Ould Sid`Ahmed Taya renversé le 03 Août dernier par une junte dirigée par le colonel Mohamed Vall.