Nouakchott, 27 oct (AMI) - Le président du Conseil militaire pour la justice et la démocratie, chef de l'Etat, Colonel Ely Ould Mohamed Vall, a appelé à la clôture du débat sur la neutralité du pouvoir.
Dans une allocution prononcée tard jeudi au Palais des congrès devant le Conseil militaire, le gouvernement, les partis politiques et les représentants de la société civile, le chef de l'Etat a invité la classe politique mauritanienne à ''clore le débat sur la neutralité du CMJD et du gouvernement de transition''.
''Il faut qu'on ait la capacité de dépassement pour affronter le plus important, à savoir les prochaines échéances avec sérénité et essayer de gagner la confiance des mauritaniens'', a-t-il souligné.
''Seuls les Mauritaniens décideront de leur avenir et choisiront en toute liberté ceux qui auront à gérer leur pays'', a encore indiqué le Colonel Ely Ould Mohamed Vall.
''Ce sont les Mauritaniens qui décideront, à vous de trouver l'astuce'', a-t-il dit en substance avant d'ajouter que ''les procès d'intention qu'on nous fait depuis un an et les accusations ne nous amènerons jamais à modifier nos engagements ''.
'' Nous sommes entrés par la grande porte et nous ne sortirons pas par la petite fenêtre'', a-t-il martelé.
Le président du CMJD, chef de l'Etat, a souligné que les accusations d'ingérence et les discours mettant en cause la neutralité du CMJD et du gouvernement ''sont infondées'' et ''il est de notre devoir de regarder l'intérêt de notre pays'' .
Le colonel Ely Ould Mohamed Vall a, dans ce sens, affirmé que ''le choix démocratique des Mauritaniens ne saurait être remis en cause'' et ''nous n'accepterons pas qu'il soit ainsi''.
''Nous croyons à ce que nous avons fait'', a-t-il souligné, avant de préciser que ''nous croyons à une exigence de respect de cette voie de travailler''.
Le chef de l'Etat a, dans le même ordre d'idées, mis en garde l'administration mauritanienne contre toute partialité ou parti pris, affirmant que ''le pouvoir n'est pas concerné par telle ou telle attitude mais ''sévira contre toute entorse avérée''.
''Toute entorse à la neutralité sera sanctionnée '', a-t-il averti.
Dans ce cadre, le colonel Ely Ould Mohamed Vall a appelé à la ''tranquillité des esprits''.
A l'adresse des candidats, le chef de l'Etat a appelé au renouvellement du discours politique de manière à enraciner ''une culture beaucoup plus englobante, plus fondatrice''.
Le président du CMJD, chef de l'Etat, a estimé que les discours de campagne qui produiront l'effet sont ceux qui rompent avec le tribalisme, le régionalisme et les considérations d'ordre ethnique.
''Tout discours ne s'adressant pas aux Mauritaniens dans leur diversité prendra son auteur ôtage dans un ghetto'', a-t-il indiqué.
Le chef de l'Etat a expliqué que le Conseil militaire pour la justice et la démocratie n'a pas pris le pouvoir pour le donner à un figurant ni à l'ancienne opposition, encore moins à l'ancien parti au pouvoir.
''Les Mauritaniens sont les seuls à décider de celui qui dirigera leur pays'', a-t-il répété avant de souligner que le CMJD et le gouvernement de transition ''ne décideront pas à la place du peuple''.
'' Contrairement aux fausses accusations, nous n'avons pas besoin de quelqu'un qui assurera nos arrières, nos devants ou nos à cotés'', a-t-il dit. '' Si tel est l'objectif, nous serions nous-mêmes restés'', a-t-il ajouté.
Le président du CMJD a affirmé que toutes les mesures ont été prises pour empêcher tout usage des deniers publics dans la campagne électorale ou par les candidats ou par les partis.
''Tout pareil usage sera traduit devant la justice'', a-t-il encore averti.
Le colonel Ely Ould Mohamed Vall a fait savoir que la concertation et le consensus ont toujours été la clé de voûte de la gestion du processus de transition avec les acteurs politiques.
Dans ce cadre, le chef de l'Etat a évoqué trois points qui n'ont pas fait l'objet de consensus mais qui ont fait l'objet de concertation lors des journées nationales de la concertation. Il s'agit du taux alloué aux femmes dans les prochaines institutions élues, l'élection des maires et les candidatures indépendantes.
''Sur ces trois points, le CMJD et le gouvernement ont pris leurs responsabilités et ont tranché dans l'intérêt des Mauritaniens, conformément au droit garanti par la constitution'', a précisé le chef de l'Etat selon lequel le quota réservé aux femmes ne saurait se réaliser sans l'adoption de cette mesure en loi obligatoire.
''On a pas voulu prendre ce risque puisque rien ne nous donnait la garantie que les femmes seront élues à 20 % sans cette loi rendant obligatoire ce quota'', a-t-il expliqué.
Pour ce qui est du mode d'élection des maires, l'adoption à la fois de la proportionnelle intégrale et de la majorité absolue a pour but de permettre une plus grande représentativité au conseil municipal, a-t-il indiqué.
Abordant le troisième point, le président du CMJD a souligné que les candidatures indépendantes sont consacrées par la constitution comme un droit.
Il a rappelé le manque de consensus autour de cette question, soulignant que nul ne peut empêcher un citoyen de se présenter comme indépendant.
Le chef de l'Etat a affirmé que les citoyens ne se retrouvent pas tous au sein des formations politiques.
''Je n'ai jamais dit que les partis ne représentent rien, je ne veux pas polémiquer sur cette question mais je voudrais attirer votre attention sur le fait que l'existence de ce type de candidatures n'est pas destinée à minimiser les partis'', a-t-il dit.
Le chef de l'Etat a souligné que la concertation avec les partis et la societé civile a permis de trouver le consensus autour des instances suivantes: la mise en place de la CENI, la confection et la réalisation d'une liste éléctorale fiable, la révision des lois élctorales, la prise des décisions essentielles réprimant et interdisant l'usage des moyens de l'Etat, la mise en place de la Commission natinoale des droits de l'homme, la mise en place de la Haute autorité de la presse et de l'audiovisuel et la mise en place de l'Observatoire national indépendant pour le contrôle des életions.
AMI
Dans une allocution prononcée tard jeudi au Palais des congrès devant le Conseil militaire, le gouvernement, les partis politiques et les représentants de la société civile, le chef de l'Etat a invité la classe politique mauritanienne à ''clore le débat sur la neutralité du CMJD et du gouvernement de transition''.
''Il faut qu'on ait la capacité de dépassement pour affronter le plus important, à savoir les prochaines échéances avec sérénité et essayer de gagner la confiance des mauritaniens'', a-t-il souligné.
''Seuls les Mauritaniens décideront de leur avenir et choisiront en toute liberté ceux qui auront à gérer leur pays'', a encore indiqué le Colonel Ely Ould Mohamed Vall.
''Ce sont les Mauritaniens qui décideront, à vous de trouver l'astuce'', a-t-il dit en substance avant d'ajouter que ''les procès d'intention qu'on nous fait depuis un an et les accusations ne nous amènerons jamais à modifier nos engagements ''.
'' Nous sommes entrés par la grande porte et nous ne sortirons pas par la petite fenêtre'', a-t-il martelé.
Le président du CMJD, chef de l'Etat, a souligné que les accusations d'ingérence et les discours mettant en cause la neutralité du CMJD et du gouvernement ''sont infondées'' et ''il est de notre devoir de regarder l'intérêt de notre pays'' .
Le colonel Ely Ould Mohamed Vall a, dans ce sens, affirmé que ''le choix démocratique des Mauritaniens ne saurait être remis en cause'' et ''nous n'accepterons pas qu'il soit ainsi''.
''Nous croyons à ce que nous avons fait'', a-t-il souligné, avant de préciser que ''nous croyons à une exigence de respect de cette voie de travailler''.
Le chef de l'Etat a, dans le même ordre d'idées, mis en garde l'administration mauritanienne contre toute partialité ou parti pris, affirmant que ''le pouvoir n'est pas concerné par telle ou telle attitude mais ''sévira contre toute entorse avérée''.
''Toute entorse à la neutralité sera sanctionnée '', a-t-il averti.
Dans ce cadre, le colonel Ely Ould Mohamed Vall a appelé à la ''tranquillité des esprits''.
A l'adresse des candidats, le chef de l'Etat a appelé au renouvellement du discours politique de manière à enraciner ''une culture beaucoup plus englobante, plus fondatrice''.
Le président du CMJD, chef de l'Etat, a estimé que les discours de campagne qui produiront l'effet sont ceux qui rompent avec le tribalisme, le régionalisme et les considérations d'ordre ethnique.
''Tout discours ne s'adressant pas aux Mauritaniens dans leur diversité prendra son auteur ôtage dans un ghetto'', a-t-il indiqué.
Le chef de l'Etat a expliqué que le Conseil militaire pour la justice et la démocratie n'a pas pris le pouvoir pour le donner à un figurant ni à l'ancienne opposition, encore moins à l'ancien parti au pouvoir.
''Les Mauritaniens sont les seuls à décider de celui qui dirigera leur pays'', a-t-il répété avant de souligner que le CMJD et le gouvernement de transition ''ne décideront pas à la place du peuple''.
'' Contrairement aux fausses accusations, nous n'avons pas besoin de quelqu'un qui assurera nos arrières, nos devants ou nos à cotés'', a-t-il dit. '' Si tel est l'objectif, nous serions nous-mêmes restés'', a-t-il ajouté.
Le président du CMJD a affirmé que toutes les mesures ont été prises pour empêcher tout usage des deniers publics dans la campagne électorale ou par les candidats ou par les partis.
''Tout pareil usage sera traduit devant la justice'', a-t-il encore averti.
Le colonel Ely Ould Mohamed Vall a fait savoir que la concertation et le consensus ont toujours été la clé de voûte de la gestion du processus de transition avec les acteurs politiques.
Dans ce cadre, le chef de l'Etat a évoqué trois points qui n'ont pas fait l'objet de consensus mais qui ont fait l'objet de concertation lors des journées nationales de la concertation. Il s'agit du taux alloué aux femmes dans les prochaines institutions élues, l'élection des maires et les candidatures indépendantes.
''Sur ces trois points, le CMJD et le gouvernement ont pris leurs responsabilités et ont tranché dans l'intérêt des Mauritaniens, conformément au droit garanti par la constitution'', a précisé le chef de l'Etat selon lequel le quota réservé aux femmes ne saurait se réaliser sans l'adoption de cette mesure en loi obligatoire.
''On a pas voulu prendre ce risque puisque rien ne nous donnait la garantie que les femmes seront élues à 20 % sans cette loi rendant obligatoire ce quota'', a-t-il expliqué.
Pour ce qui est du mode d'élection des maires, l'adoption à la fois de la proportionnelle intégrale et de la majorité absolue a pour but de permettre une plus grande représentativité au conseil municipal, a-t-il indiqué.
Abordant le troisième point, le président du CMJD a souligné que les candidatures indépendantes sont consacrées par la constitution comme un droit.
Il a rappelé le manque de consensus autour de cette question, soulignant que nul ne peut empêcher un citoyen de se présenter comme indépendant.
Le chef de l'Etat a affirmé que les citoyens ne se retrouvent pas tous au sein des formations politiques.
''Je n'ai jamais dit que les partis ne représentent rien, je ne veux pas polémiquer sur cette question mais je voudrais attirer votre attention sur le fait que l'existence de ce type de candidatures n'est pas destinée à minimiser les partis'', a-t-il dit.
Le chef de l'Etat a souligné que la concertation avec les partis et la societé civile a permis de trouver le consensus autour des instances suivantes: la mise en place de la CENI, la confection et la réalisation d'une liste éléctorale fiable, la révision des lois élctorales, la prise des décisions essentielles réprimant et interdisant l'usage des moyens de l'Etat, la mise en place de la Commission natinoale des droits de l'homme, la mise en place de la Haute autorité de la presse et de l'audiovisuel et la mise en place de l'Observatoire national indépendant pour le contrôle des életions.
AMI