Le 28 novembre 1990, représente la volonté politique d'éradication de la communauté africaine noire et la consécration par le sang de l'Etat raciste, esclavagiste et tribal. Il n'y a plus d'illusions, après ces massacres, de continuer à entretenir l'espoir d'une société mauritanienne où les africains noirs de Mauritanie auraient leur statut de citoyens.
Jamais, il ne serait venu à l'idée de personne que la barbarie politique était à ce point installée chez nos dirigeants. Cette nuit, la haine raciale faite système a franchi la barrière. Le symbole que représente l'armée, la nation, a été piétiné. Par ce geste, les autorités de l'Etat ont signé la remise en cause de la confiance de toute une composante humaine, quant à son appartenance à l'entité mauritanienne sur le plan même humain.
Le 28 novembre est une blessure qui ne se refermera jamais. Ce fut la nuit de l'horreur, du calvaire et de l'ivresse dans le déni de l'humanité de toute une composante. Les décideurs et les acteurs de ce crime ont signé à jamais le reniement de leur propre humanité. En Mauritanie, règne encore un régime politique sanguinaire et barbare. Le pays est toujours sous la tutelle des criminels et de leurs partisans fous furieux. Le 28 novembre, c'est la mort d'une certaine idée de la Mauritanie, celle de la mort, des larmes, des souffrances de la communauté africaine noire, blessée et humiliée. Les auteurs et responsables de ces actes payeront toute leur vie, ce crime contre l'humanité.
Une seule réponse à apporter, celle de la justice. Il faut que justice soit faite par les règles du droit. Il n'a aucune alternative à la justice. Nous n'adhérons pas à cette Mauritanie de la haine, du racisme, de l'esclavage, de l'injustice et de l'inhumanité.
Hamdou Rabby Sy
avomm.com
Jamais, il ne serait venu à l'idée de personne que la barbarie politique était à ce point installée chez nos dirigeants. Cette nuit, la haine raciale faite système a franchi la barrière. Le symbole que représente l'armée, la nation, a été piétiné. Par ce geste, les autorités de l'Etat ont signé la remise en cause de la confiance de toute une composante humaine, quant à son appartenance à l'entité mauritanienne sur le plan même humain.
Le 28 novembre est une blessure qui ne se refermera jamais. Ce fut la nuit de l'horreur, du calvaire et de l'ivresse dans le déni de l'humanité de toute une composante. Les décideurs et les acteurs de ce crime ont signé à jamais le reniement de leur propre humanité. En Mauritanie, règne encore un régime politique sanguinaire et barbare. Le pays est toujours sous la tutelle des criminels et de leurs partisans fous furieux. Le 28 novembre, c'est la mort d'une certaine idée de la Mauritanie, celle de la mort, des larmes, des souffrances de la communauté africaine noire, blessée et humiliée. Les auteurs et responsables de ces actes payeront toute leur vie, ce crime contre l'humanité.
Une seule réponse à apporter, celle de la justice. Il faut que justice soit faite par les règles du droit. Il n'a aucune alternative à la justice. Nous n'adhérons pas à cette Mauritanie de la haine, du racisme, de l'esclavage, de l'injustice et de l'inhumanité.
Hamdou Rabby Sy
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