Le choix d’une stratégie victorieuse pour l’élection présidentielle du 11 mars prochain ne peut en aucune façon se fonder sur de bons sentiments ou d’une vision subjective de la situation encore moins idéologique. Ce choix est fonction des données objectives d’aujourd’hui : de la situation politique nationale, des forces politiques en présences et des contradictions fondamentales qui traversent notre société.
Avant le changement 3 août 2005, notre pays était dirigé par une dictature qui n’avait comme seul objectif et seule ambition de se maintenir par l’intimidation, la corruption et la répression et où l’opposition était rejetée, niée jusqu’à son existence même. Une situation qui menait le pays droit au chaos.
Dans un tel contexte, la seule stratégie qui valait était celle qui consistait à ’affaiblir cette dictature au plan national et de l’isoler au le plan international. Le choix d’une candidature unique de toutes les forces favorables au changement pour des élections présidentielles représentait une nécessité de premier plan. Puisque l’enjeu n’était pas de gagner par la voie des urnes, il s’agissait donc de l’ébranler, de l’amener à faire des concessions et d’utiliser les espaces de liberté du moment pour élargir le camp du changement.
C’est cette analyse objective de la situation nationale qui avait conduit les dirigeants actuels de l’Union des Forces du Progrès (l’UFP) à susciter, à encourager et à favoriser l’unité des organisations favorables au changement depuis le FDUC dans les années 90 en passant par UFD à l’UFD / Ere-Nouvelle jusqu’au soutien à la candidature de Haidallah en 2003.
Aujourd’hui compte tenu des enjeux extrêmement importants auxquels le pays fait face, n’en déplaise au CMJD ou à ses détracteurs, plus rien désormais ne sera comme avant en pire ou en meilleur en fonction de la direction que prendra l’évolution de cette transition.
Le CMJD a déclaré à de multiples reprises qu’il quittera au pouvoir au lendemain de élection présidentielle de mars prochain. Il apparaît donc clair que nous ne sommes plus dans le cas de figure où l’objectif du pouvoir en place était de se maintenir coûte que coûte et quel qu’en soit le prix, même si des comportements de certains membres ou proches du CMJD continuent encore d’inquiéter.
Les enseignements tirés des élections municipales et législatives passées ont montré, me semble t-il, qu’aucun parti ou groupe n’est en mesure de façon légale à pouvoir emporter les présidentielles dés le premier tour. Tout indique donc que la pluralité des candidatures, au moins des principaux partis, à l’intérieur de la CFCD peut s’avérer plutôt bénéfique.
Une analyse même sommaire de la situation politique permet de comprendre, qu’aujourd’hui, aucun parti ne dispose d’un électorat connu et mobilisé, la raison fondamentale étant qu’il n y a jamais eu dans notre pays une compétition électorale saine où les protagonistes mettaient en avant leurs programmes face aux électeurs.
La CFCD est composée de partis ayant des personnalités de dimension nationale en leur tête, il est logique et normal que chacune d’entre elles ambitionne à diriger le changement. Il est aussi logique, sain et démocratique de laisser le choix aux électeurs de désigner celle qui est à même de pouvoir rassembler. Parce que le contexte le permet, ainsi la cohésion du camp pour le changement sera plus renforcée.
La pluralité des candidatures à l’intérieur de la CFCD permettra à chaque parti de mobiliser un électorat en fonction de son programme et de la personne qui incarnera ce programme. Cet l’électorat ainsi mobilisé, pourra plus facilement se rassembler au deuxième tour.
La compétition, le débat d’idée entre les candidats de la CFCD sont certes dans l’ordre normal des choses, mais ils devront se faire dans un esprit dominé par le respect mutuel, et se dérouler de manière civilisée. Les acquis d’aujourd’hui, la volonté et la détermination de gouverner ensemble le pays et cela quel que soit l’issue des présidentielles, commande donc que l’on préservât l’avenir.
Maréga Baba/ France
Avant le changement 3 août 2005, notre pays était dirigé par une dictature qui n’avait comme seul objectif et seule ambition de se maintenir par l’intimidation, la corruption et la répression et où l’opposition était rejetée, niée jusqu’à son existence même. Une situation qui menait le pays droit au chaos.
Dans un tel contexte, la seule stratégie qui valait était celle qui consistait à ’affaiblir cette dictature au plan national et de l’isoler au le plan international. Le choix d’une candidature unique de toutes les forces favorables au changement pour des élections présidentielles représentait une nécessité de premier plan. Puisque l’enjeu n’était pas de gagner par la voie des urnes, il s’agissait donc de l’ébranler, de l’amener à faire des concessions et d’utiliser les espaces de liberté du moment pour élargir le camp du changement.
C’est cette analyse objective de la situation nationale qui avait conduit les dirigeants actuels de l’Union des Forces du Progrès (l’UFP) à susciter, à encourager et à favoriser l’unité des organisations favorables au changement depuis le FDUC dans les années 90 en passant par UFD à l’UFD / Ere-Nouvelle jusqu’au soutien à la candidature de Haidallah en 2003.
Aujourd’hui compte tenu des enjeux extrêmement importants auxquels le pays fait face, n’en déplaise au CMJD ou à ses détracteurs, plus rien désormais ne sera comme avant en pire ou en meilleur en fonction de la direction que prendra l’évolution de cette transition.
Le CMJD a déclaré à de multiples reprises qu’il quittera au pouvoir au lendemain de élection présidentielle de mars prochain. Il apparaît donc clair que nous ne sommes plus dans le cas de figure où l’objectif du pouvoir en place était de se maintenir coûte que coûte et quel qu’en soit le prix, même si des comportements de certains membres ou proches du CMJD continuent encore d’inquiéter.
Les enseignements tirés des élections municipales et législatives passées ont montré, me semble t-il, qu’aucun parti ou groupe n’est en mesure de façon légale à pouvoir emporter les présidentielles dés le premier tour. Tout indique donc que la pluralité des candidatures, au moins des principaux partis, à l’intérieur de la CFCD peut s’avérer plutôt bénéfique.
Une analyse même sommaire de la situation politique permet de comprendre, qu’aujourd’hui, aucun parti ne dispose d’un électorat connu et mobilisé, la raison fondamentale étant qu’il n y a jamais eu dans notre pays une compétition électorale saine où les protagonistes mettaient en avant leurs programmes face aux électeurs.
La CFCD est composée de partis ayant des personnalités de dimension nationale en leur tête, il est logique et normal que chacune d’entre elles ambitionne à diriger le changement. Il est aussi logique, sain et démocratique de laisser le choix aux électeurs de désigner celle qui est à même de pouvoir rassembler. Parce que le contexte le permet, ainsi la cohésion du camp pour le changement sera plus renforcée.
La pluralité des candidatures à l’intérieur de la CFCD permettra à chaque parti de mobiliser un électorat en fonction de son programme et de la personne qui incarnera ce programme. Cet l’électorat ainsi mobilisé, pourra plus facilement se rassembler au deuxième tour.
La compétition, le débat d’idée entre les candidats de la CFCD sont certes dans l’ordre normal des choses, mais ils devront se faire dans un esprit dominé par le respect mutuel, et se dérouler de manière civilisée. Les acquis d’aujourd’hui, la volonté et la détermination de gouverner ensemble le pays et cela quel que soit l’issue des présidentielles, commande donc que l’on préservât l’avenir.
Maréga Baba/ France