La police divise les étudiants détenus entre trois commissariats et refuse la visite aux familles
Des sources concordantes ont confirmé à Al-Akhbar que la direction de la sûreté territoriale, organe à l'origine de la détention des étudiants grévistes, vient de les diviser en trois groupes entre les commissariats de Arafat 2, Dar-Naime 1 et Ksar 1.
La police qui refuse la visite aux familles n'a jusqu'à maintenant publié aucun communiqué sur cette crise du milieu estudiantin, alors que les premières informations rapportent que le procureur général n'a pris connaissance des faits qu'hier soir.
L'Union Nationale des Etudiants Mauritaniens rejette, dans un communiqué dont Al-Akhbar a reçu une copie, la responsabilité de cette crise sur le CMJD et menace d'une escalade des protestations si les demandes des étudiants ne sont pas prises en compte. La candidate à la présidence, Aicha Mint Mohamed, a, quant à elle, publié un communiqué exprimant sa solidarité absolue avec les étudiants détenus. Elle appelle les autorités à répondre à la demande des étudiants au lieu des les réprimer.
Certains étudiants trouvent que cette crise a pris un tournant dangereux du fait que la police concentre les arrestations sur les étudiants Négro-africains, ce qui donne un caractère raciste à cette rafle, alors les grévistes appartiennent globalement à toutes les composantes nationales.
Des sources concordantes ont confirmé à Al-Akhbar que la direction de la sûreté territoriale, organe à l'origine de la détention des étudiants grévistes, vient de les diviser en trois groupes entre les commissariats de Arafat 2, Dar-Naime 1 et Ksar 1.
La police qui refuse la visite aux familles n'a jusqu'à maintenant publié aucun communiqué sur cette crise du milieu estudiantin, alors que les premières informations rapportent que le procureur général n'a pris connaissance des faits qu'hier soir.
L'Union Nationale des Etudiants Mauritaniens rejette, dans un communiqué dont Al-Akhbar a reçu une copie, la responsabilité de cette crise sur le CMJD et menace d'une escalade des protestations si les demandes des étudiants ne sont pas prises en compte. La candidate à la présidence, Aicha Mint Mohamed, a, quant à elle, publié un communiqué exprimant sa solidarité absolue avec les étudiants détenus. Elle appelle les autorités à répondre à la demande des étudiants au lieu des les réprimer.
Certains étudiants trouvent que cette crise a pris un tournant dangereux du fait que la police concentre les arrestations sur les étudiants Négro-africains, ce qui donne un caractère raciste à cette rafle, alors les grévistes appartiennent globalement à toutes les composantes nationales.