APA - Nouakchott (Mauritanie) La police mauritanienne a réprimé mardi, une « marche pacifique » des étudiants de l’Université de Nouakchott qui se dirigeaient au Palais présidentiel, a appris APA auprès de nombreux témoins.
Les manifestants qui scandaient des slogans demandant le limogeage du ministre de l’enseignement supérieur et du recteur de l’Université de Nouakchott ont été interceptés par les forces de l’ordre à la sortie de l’Université, a indiqué un responsable syndical du mouvement estudiantin, Sidi Ould Abdelmalik.
Selon le secrétaire général de l’Union nationale des étudiants de Mauritanie (UNED, un syndicat légal), la police, pour la première fois dans l’histoire du pays, a poursuivi les manifestants jusque dans l’enceinte de l’Université.
11 blessés dont 5 dans un "état préoccupant" et 36 interpellations sont le résultat de cette intervention musclée, a déploré Ould Abdelmalik qui a affirmé que les éléments de police sont allés jusqu’à pénétrer dans la mosquée de l’Université où ils ont attaqué, à coup de matraques et de grenades lacrymogènes, de paisibles étudiants occupés à réviser leurs cours.
Plusieurs de ces étudiants observaient le jeune, a-t-il ajouté, dénonçant cette « attitude d’une violence sans précédent ».
Le secrétaire général de l’UNED a souligné le souci des étudiants d’agir dans le cadre de la légalité, précisant à ce sujet qu’une demande d’autorisation de la marche pacifique avait été soumise depuis quelques jours au gouverneur de Nouakchott sans qu’aucune réponse ne leur soit adressée.
MOO/of/APA
26-12-2006
Droits de reproduction Agence de Presse Africaine 2006 - Autorisés avec mention de la source
Les manifestants qui scandaient des slogans demandant le limogeage du ministre de l’enseignement supérieur et du recteur de l’Université de Nouakchott ont été interceptés par les forces de l’ordre à la sortie de l’Université, a indiqué un responsable syndical du mouvement estudiantin, Sidi Ould Abdelmalik.
Selon le secrétaire général de l’Union nationale des étudiants de Mauritanie (UNED, un syndicat légal), la police, pour la première fois dans l’histoire du pays, a poursuivi les manifestants jusque dans l’enceinte de l’Université.
11 blessés dont 5 dans un "état préoccupant" et 36 interpellations sont le résultat de cette intervention musclée, a déploré Ould Abdelmalik qui a affirmé que les éléments de police sont allés jusqu’à pénétrer dans la mosquée de l’Université où ils ont attaqué, à coup de matraques et de grenades lacrymogènes, de paisibles étudiants occupés à réviser leurs cours.
Plusieurs de ces étudiants observaient le jeune, a-t-il ajouté, dénonçant cette « attitude d’une violence sans précédent ».
Le secrétaire général de l’UNED a souligné le souci des étudiants d’agir dans le cadre de la légalité, précisant à ce sujet qu’une demande d’autorisation de la marche pacifique avait été soumise depuis quelques jours au gouverneur de Nouakchott sans qu’aucune réponse ne leur soit adressée.
MOO/of/APA
26-12-2006
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