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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

La mosaïque linguistique africaine : carte des langues parlées sur le continent


L'enseignement et la reconnaissance officielle sont les clés de l'avenir des langues africaines.
L'enseignement et la reconnaissance officielle sont les clés de l'avenir des langues africaines.
En décembre dernier, le Parlement sénégalais s’est doté d’un système de traduction simultanée permettant aux députés de s’exprimer dans leur langue natale. Une innovation qui répond à la volonté de promouvoir la diversité linguistique. De ce point de vue, tous les pays africains ne sont pas logés à la même enseigne.

Le Sénégal est l’un des rares pays africains à investir pour le développement de ses langues vernaculaires (locales). Un effort pour la mise en valeur de la culture linguistique de ce pays longtemps occupé par la France, mais où près de 80% de la population parle et comprend le wolof - qui emprunte lui-même largement à l'anglais, à l’arabe et au français. Même si la langue de l'ex-colonisateur (parlé par un peu plus du quart de la population) y est toujours l'unique langue officielle, la reconnaissance du wolof est de plus en plus importante.

La prédominance des langues coloniales sur le continent africain

L'Afrique, compte un peu plus de 2 000 langues différentes. En dépit de cette mosaïque linguistique, la majorité des pays ont conservé pour langue officielle celle du colonisateur. Ce qui n'empêche pas d'autres langues, africaines celles-ci, d'être souvent reconnues officiellement par la Constitution d'un État même si elles n'y sont presque jamais nommées. Souvent appelées "nationales", elles ne doivent - en théorie - pas être utilisées par l'administration et bénéficient la plupart du temps d'un statut juridique assez flou.

En 1960, lors de son accession à l'indépendance, le Sénégal, comme la plupart des États africains francophones, a opté pour le français comme langue officielle, langue la plus immédiatement disponible et opérationnelle pour l'élite locale, tant à l'oral qu'à l'écrit. Si le français et l’anglais prédominent sur le continent, c’est parce qu’elles sont devenues des langues véhiculaires et unificatrices entre les différentes ethnies, permettant aussi d'éviter (voire de camoufler) la domination d'une langue au détriment des autres, qui se trouvent ainsi paradoxalement préservées.

Un changement de langue officielle aurait aussi de lourdes conséquences pour beaucoup d’États : restructuration complète de l'administration, modification des livres et des programmes scolaires ou encore impact sur la communication officielle et médiatique.

Une timide promotion des langues vernaculaires
Certains pays, à l’image du Kenya, ont néanmoins fait le choix de modifier leur Constitution en définissant une ou plusieurs langues vernaculaires comme langues officielles. Au cœur de la zone où le swahili est utilisé par 40 à 50 millions de personnes, le Kenya (comme la Tanzanie plus anciennement encore) a pris le parti d’en faire sa langue co-officielle, avec l’anglais. Langue vernaculaire mais aussi véhiculaire, elle permet un meilleur échange entre les différentes ethnies kényanes.

En Afrique, seuls deux pays ont jusqu'ici poussé la reconnaissance des langues locales à leur paroxysme : le Zimbabwe et l’Afrique du Sud, qui ont officialisé de nombreuses langues locales.


Source: jeuneafrique
Dimanche 8 Février 2015 - 17:20
Dimanche 8 Février 2015 - 17:28
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