Le Rénovateur Quotidien - L’histoire décidera peut-être, qu’un jour, la Mauritanie sera entre les mains d’un grand homme d’Etat doté des qualités requises pour diriger ce pays.
Non pas par l’autorité de l’arrogance, ni par la nonchalance méprisante moins encore par la prétention et l’orgueil mal placés. Mais par la modestie qui n’altère pas une grandeur bien affirmée.
La première qualité d’un homme qui aspire diriger un pays, c’est la culture au sens noble du terme qui élève l’individu, adoucit son tempérament et fertilise ses idées. Sans être un parfait philosophe pour méditer, ni manquer de cœur pour sentir les souffrances du peuple.
Quand de telles dispositions manquent ou quand elles sont totalement absentes, ce sont d’autres comportements anachroniques, vicieux qui viennent occuper ce vide, corrompre la conscience et produire une personnalité déformée et belliqueuse. Nous souffrons depuis des décennies que le pays soit toujours dirigé par des hommes intellectuellement insuffisants, politiquement tarés et mentalement caractériels.
Ils décident dangereusement de notre présent et compromettent notre avenir. Au commencement le pays a vécu l’ère de l’administration post-coloniale avec ses héritages qui se distinguent à travers, l’esprit méthodique, la foi en la nation et les vertus d’une gouvernance morale.
Le premier magistrat de la République disposait des ressources morales et intellectuelles nécessaires pour présider aux destinées de la nation. L’armée était loin des sphères politiques et obéissait aux ordres du chef suprême. La notion de discipline militaire avait tout son sens dans ce qu’elle a de plus exaltant. La Mauritanie sera pendant 18 ans entre les mains d’une administration respectueuse des règles et rigoureuse vis-à-vis de ses missions.
Sous la bienveillance d’un homme qui se réfère à la constitution pour stabiliser son pays et réguler les tensions sociales et politiques. Le pays en a connu mais avec l’intelligence et le serment de préserver l’unité nationale, beaucoup d’erreurs ont été évitées. La démocratie existait avant l’instauration des nouvelles formes de gouvernance politiques.
Le citoyen avait le sentiment d’appartenir à un pays, vivre sans complexe ses différences culturelles, linguistiques. Les critères de compétence et du mérite s’appliquaient sans trop d’acrobaties. La Mauritanie dans sa diversité se montrait fièrement à toutes les occasions. L’image d’hommes issus de toutes les franges nationales se reflétait dans tous les secteurs administratifs. Le conseil des ministres faisait la fierté de tous les mauritaniens. Son assemblée nationale, son armée, son administration centrale et territoriale. L’école mauritanienne était ce creuset de nos rapports et le ciment de notre unité. Tout était grandeur parce que les dirigeants étaient grands.
Tout était serein parce que la cohabitation était normalisée par les comportements patriotiques dans le respect des différences. Devant le juge seul comptait la vérité, non l’argent ou la famille. En classe être fils de savetier n’était pas une infirmité pour se distinguer en classe et occuper le premier rang du classement à l’examen ou tout autre concours national. Depuis que nous avons perdu toutes ces valeurs, nous ne sommes plus ce que nous étions.
La Mauritanie n’est plus dirigée que par des hommes forts sans forces intellectuelle et morale capables de réhabiliter l’Etat et de refonder la Nation dans sa pérennité… (A suivre)
Non pas par l’autorité de l’arrogance, ni par la nonchalance méprisante moins encore par la prétention et l’orgueil mal placés. Mais par la modestie qui n’altère pas une grandeur bien affirmée.
La première qualité d’un homme qui aspire diriger un pays, c’est la culture au sens noble du terme qui élève l’individu, adoucit son tempérament et fertilise ses idées. Sans être un parfait philosophe pour méditer, ni manquer de cœur pour sentir les souffrances du peuple.
Quand de telles dispositions manquent ou quand elles sont totalement absentes, ce sont d’autres comportements anachroniques, vicieux qui viennent occuper ce vide, corrompre la conscience et produire une personnalité déformée et belliqueuse. Nous souffrons depuis des décennies que le pays soit toujours dirigé par des hommes intellectuellement insuffisants, politiquement tarés et mentalement caractériels.
Ils décident dangereusement de notre présent et compromettent notre avenir. Au commencement le pays a vécu l’ère de l’administration post-coloniale avec ses héritages qui se distinguent à travers, l’esprit méthodique, la foi en la nation et les vertus d’une gouvernance morale.
Le premier magistrat de la République disposait des ressources morales et intellectuelles nécessaires pour présider aux destinées de la nation. L’armée était loin des sphères politiques et obéissait aux ordres du chef suprême. La notion de discipline militaire avait tout son sens dans ce qu’elle a de plus exaltant. La Mauritanie sera pendant 18 ans entre les mains d’une administration respectueuse des règles et rigoureuse vis-à-vis de ses missions.
Sous la bienveillance d’un homme qui se réfère à la constitution pour stabiliser son pays et réguler les tensions sociales et politiques. Le pays en a connu mais avec l’intelligence et le serment de préserver l’unité nationale, beaucoup d’erreurs ont été évitées. La démocratie existait avant l’instauration des nouvelles formes de gouvernance politiques.
Le citoyen avait le sentiment d’appartenir à un pays, vivre sans complexe ses différences culturelles, linguistiques. Les critères de compétence et du mérite s’appliquaient sans trop d’acrobaties. La Mauritanie dans sa diversité se montrait fièrement à toutes les occasions. L’image d’hommes issus de toutes les franges nationales se reflétait dans tous les secteurs administratifs. Le conseil des ministres faisait la fierté de tous les mauritaniens. Son assemblée nationale, son armée, son administration centrale et territoriale. L’école mauritanienne était ce creuset de nos rapports et le ciment de notre unité. Tout était grandeur parce que les dirigeants étaient grands.
Tout était serein parce que la cohabitation était normalisée par les comportements patriotiques dans le respect des différences. Devant le juge seul comptait la vérité, non l’argent ou la famille. En classe être fils de savetier n’était pas une infirmité pour se distinguer en classe et occuper le premier rang du classement à l’examen ou tout autre concours national. Depuis que nous avons perdu toutes ces valeurs, nous ne sommes plus ce que nous étions.
La Mauritanie n’est plus dirigée que par des hommes forts sans forces intellectuelle et morale capables de réhabiliter l’Etat et de refonder la Nation dans sa pérennité… (A suivre)