09 Avril 1989 – 09 Avril 2016, 27 ans jour pour jour que plus de 120.000 négros – mauritaniens meurtris et désorientés, ont été déportés vers le Sénégal et le Mali.
La communauté des refugies mauritaniens par le biais de la coordination des organisations des refugies Mauritaniens commémore ces douloureux événements sénégalo-mauritaniens après 27 ans d’asile au Sénégal et au Mali. La situation des refugiés mauritaniens se dégrade de plus en plus et devient insupportable depuis Décembre 1995, coïncidant avec la fin de l’assistance sociale.
Lâchés par le haut-commissariat aux refugiés (HCR), l’unique organisation qui leur portait assistance et protection, c’est le sauve qui peut. Les refugies mauritaniens qui vivent certes en parfaite harmonie et entente avec les populations sénégalaises et maliennes (pays d’asile) sont confrontés à de sérieux problèmes pour survivre (nourriture, santé, éducation, état civil, déclaration de naissance des enfants, identification, logement, emploi, manque de lopins de terres arables dans les 216 camps de refugies mauritaniens le long de la vallée du fleuve Sénégal ainsi qu’au Mali etc.…)
Trop c’est trop ! Nous sollicitons un retour organisé, car nul n’ignore que le gouvernement mauritanien continue à nier l’existence des refugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali.
Selon les informations que nous recevons de nos compatriotes qui étaient rentrés volontairement, ils demeurent toujours des refugiés dans leur propre pays (Mauritanie), privés de leur nationalité et d’indemnisation (accord tripartite en 2007).
Par ailleurs, nous sollicitons l’application des autres solutions durables prévues par les Nations Unis. Nous déplorons, le silence mondial suite au véritable génocide commis contre les populations negro- mauritaniennes sous le règne de MAOUIYA OULD SID’AHMED TAYA, des arrestations arbitraires des cadres et intellectuels, l’instauration d’un état de siège dans les territoires du sud de la Mauritanie, habités essentiellement par des negro-mauritaniens. Exécutions et pendaisons d’officiers et soldats negro-mauritaniens, victimes des massacres amnistiés, laissant ainsi de malheureux veuves et orphelins vivre une injustice sans pareille.
Qu’ils soient enfin jugés et condamnés (pour rétablir la vérité sur la question). Que l’abolition de l’esclavage soit enfin une réalité, nous disons plus jamais ça.
VIVE LES REFUGIES, VIVE LA DIGNITE HUMAINE.
Samedi, le 09 Avril 2016
Tel : 77 653 41 48
77 567 50 46
La communauté des refugies mauritaniens par le biais de la coordination des organisations des refugies Mauritaniens commémore ces douloureux événements sénégalo-mauritaniens après 27 ans d’asile au Sénégal et au Mali. La situation des refugiés mauritaniens se dégrade de plus en plus et devient insupportable depuis Décembre 1995, coïncidant avec la fin de l’assistance sociale.
Lâchés par le haut-commissariat aux refugiés (HCR), l’unique organisation qui leur portait assistance et protection, c’est le sauve qui peut. Les refugies mauritaniens qui vivent certes en parfaite harmonie et entente avec les populations sénégalaises et maliennes (pays d’asile) sont confrontés à de sérieux problèmes pour survivre (nourriture, santé, éducation, état civil, déclaration de naissance des enfants, identification, logement, emploi, manque de lopins de terres arables dans les 216 camps de refugies mauritaniens le long de la vallée du fleuve Sénégal ainsi qu’au Mali etc.…)
Trop c’est trop ! Nous sollicitons un retour organisé, car nul n’ignore que le gouvernement mauritanien continue à nier l’existence des refugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali.
Selon les informations que nous recevons de nos compatriotes qui étaient rentrés volontairement, ils demeurent toujours des refugiés dans leur propre pays (Mauritanie), privés de leur nationalité et d’indemnisation (accord tripartite en 2007).
Par ailleurs, nous sollicitons l’application des autres solutions durables prévues par les Nations Unis. Nous déplorons, le silence mondial suite au véritable génocide commis contre les populations negro- mauritaniennes sous le règne de MAOUIYA OULD SID’AHMED TAYA, des arrestations arbitraires des cadres et intellectuels, l’instauration d’un état de siège dans les territoires du sud de la Mauritanie, habités essentiellement par des negro-mauritaniens. Exécutions et pendaisons d’officiers et soldats negro-mauritaniens, victimes des massacres amnistiés, laissant ainsi de malheureux veuves et orphelins vivre une injustice sans pareille.
Qu’ils soient enfin jugés et condamnés (pour rétablir la vérité sur la question). Que l’abolition de l’esclavage soit enfin une réalité, nous disons plus jamais ça.
VIVE LES REFUGIES, VIVE LA DIGNITE HUMAINE.
Samedi, le 09 Avril 2016
Tel : 77 653 41 48
77 567 50 46