Depuis plusieurs mois, Nouadhibou, la capitale économique vit dans l’isolement le plus total, coupée de toute liaison aérienne. Cette situation, loin d’être un simple désagrément, met en péril l’économie et la connectivité d’une ville pivot pour le pays. L’aéroport international de Nouadhibou, clé de voûte de cette connectivité, se trouve au cœur de cette crise, suite à la dégradation alarmante de sa piste d’atterrissage. Un rapport récent issu d’une commission conjointe, incluant l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) et le Laboratoire national des travaux publics (LNTP), a mis en lumière un « risque majeur » lié à l’utilisation de la piste dans son état actuel, posant un danger imminent pour les aéronefs.
Cette alarmante révélation survient dans un contexte où les travaux de réhabilitation, essentiels pour la sécurité et le redémarrage des activités aériennes, prennent un retard considérable. Débutés mi-juillet, ces travaux auraient dû être une priorité absolue, étant donné l’importance de l’aéroport pour des opérateurs majeurs tels que la Mauritanian Airlines. La dégradation a atteint un point tel qu’un avion de type Embraer E175 avait récemment endommagé le seuil de la piste, exacerbant l’urgence d’une réparation.
Face à cette situation critique, le Premier Ministre Mohamed Bilal Massoud avait lancé les travaux de réhabilitation et d’extension, annonçant un coût de 4.6 milliards MRO. La maîtrise d’ouvrage a été confiée à l’ATTM, la supervision technique étant assurée par le Bureau d’Etudes du Betagep. Les spécifications du projet ne sont pas très ambitieuses. La piste d’atterrissage sera étendue pour atteindre une longueur totale de 2450 mètres, avec deux zones d’arrêt aux extrémités mesurant 100 mètres chacune, permettant ainsi l’accueil d’avions de plus grande taille.
Elle aura une largeur de 45 mètres, flanquée de deux bordures pavées de 7.5 mètres de large de chaque côté, fournissant une zone de sécurité supplémentaire et une meilleure maniabilité pour les aéronefs lors de l’atterrissage et du décollage.
L’Aire de manœuvre aura des dimensions spécifiques de 25 mètres sur 40 mètres seront allouées pour les chemins de service, facilitant les mouvements au sol et l’accès aux différentes zones de l’aéroport.
Une aire de stationnement pour les avions sera aménagée, mesurant 95 mètres sur 110 mètres. Cette zone permettra d’accueillir simultanément plusieurs aéronefs, augmentant ainsi la capacité opérationnelle de l’aéroport.
Le Ministère de l’Équipement et des Transports a souligné que, suite à la fin des travaux de réhabilitation, l’aéroport serait à même de reprendre pleinement ses opérations, pouvant accueillir des avions jusqu’au modèle Boeing 737/800. Cette modernisation significative vise non seulement à améliorer la sécurité et l’efficacité des opérations aériennes mais aussi à renforcer la connectivité de Nouadhibou avec le reste du monde, ayant un impact direct sur le développement économique et social de la région.
Cependant, les promesses et les plans d’action ne suffisent pas à dissiper les inquiétudes de la population et des acteurs économiques de Nouadhibou.
L’isolement prolongé de Nouadhibou soulève des questions cruciales sur la gestion et la priorisation des infrastructures dans le pays.
Cet épisode met en lumière l’importance vitale d’une infrastructure aéroportuaire fiable et sûre, non seulement pour Nouadhibou mais pour l’ensemble du pays. Il s’agit d’un appel à l’action pour les autorités, qui doivent garantir que de telles situations ne se reproduisent plus. La réhabilitation de l’aéroport international de Nouadhibou ne doit pas seulement être vue comme une tâche technique mais comme un engagement envers la sécurité, l’économie, et l’avenir de la capitale économique du pays. Les travaux de réhabilitation et d’extension envisagés pour l’aéroport international de Nouadhibou (AIN) sont d’une importance cruciale pour restaurer la liaison aérienne de la capitale économique du pays.
Source : Le Quotidien de Nouakchott - (Le 12 mars 2024)
Cette alarmante révélation survient dans un contexte où les travaux de réhabilitation, essentiels pour la sécurité et le redémarrage des activités aériennes, prennent un retard considérable. Débutés mi-juillet, ces travaux auraient dû être une priorité absolue, étant donné l’importance de l’aéroport pour des opérateurs majeurs tels que la Mauritanian Airlines. La dégradation a atteint un point tel qu’un avion de type Embraer E175 avait récemment endommagé le seuil de la piste, exacerbant l’urgence d’une réparation.
Face à cette situation critique, le Premier Ministre Mohamed Bilal Massoud avait lancé les travaux de réhabilitation et d’extension, annonçant un coût de 4.6 milliards MRO. La maîtrise d’ouvrage a été confiée à l’ATTM, la supervision technique étant assurée par le Bureau d’Etudes du Betagep. Les spécifications du projet ne sont pas très ambitieuses. La piste d’atterrissage sera étendue pour atteindre une longueur totale de 2450 mètres, avec deux zones d’arrêt aux extrémités mesurant 100 mètres chacune, permettant ainsi l’accueil d’avions de plus grande taille.
Elle aura une largeur de 45 mètres, flanquée de deux bordures pavées de 7.5 mètres de large de chaque côté, fournissant une zone de sécurité supplémentaire et une meilleure maniabilité pour les aéronefs lors de l’atterrissage et du décollage.
L’Aire de manœuvre aura des dimensions spécifiques de 25 mètres sur 40 mètres seront allouées pour les chemins de service, facilitant les mouvements au sol et l’accès aux différentes zones de l’aéroport.
Une aire de stationnement pour les avions sera aménagée, mesurant 95 mètres sur 110 mètres. Cette zone permettra d’accueillir simultanément plusieurs aéronefs, augmentant ainsi la capacité opérationnelle de l’aéroport.
Le Ministère de l’Équipement et des Transports a souligné que, suite à la fin des travaux de réhabilitation, l’aéroport serait à même de reprendre pleinement ses opérations, pouvant accueillir des avions jusqu’au modèle Boeing 737/800. Cette modernisation significative vise non seulement à améliorer la sécurité et l’efficacité des opérations aériennes mais aussi à renforcer la connectivité de Nouadhibou avec le reste du monde, ayant un impact direct sur le développement économique et social de la région.
Cependant, les promesses et les plans d’action ne suffisent pas à dissiper les inquiétudes de la population et des acteurs économiques de Nouadhibou.
L’isolement prolongé de Nouadhibou soulève des questions cruciales sur la gestion et la priorisation des infrastructures dans le pays.
Cet épisode met en lumière l’importance vitale d’une infrastructure aéroportuaire fiable et sûre, non seulement pour Nouadhibou mais pour l’ensemble du pays. Il s’agit d’un appel à l’action pour les autorités, qui doivent garantir que de telles situations ne se reproduisent plus. La réhabilitation de l’aéroport international de Nouadhibou ne doit pas seulement être vue comme une tâche technique mais comme un engagement envers la sécurité, l’économie, et l’avenir de la capitale économique du pays. Les travaux de réhabilitation et d’extension envisagés pour l’aéroport international de Nouadhibou (AIN) sont d’une importance cruciale pour restaurer la liaison aérienne de la capitale économique du pays.
Source : Le Quotidien de Nouakchott - (Le 12 mars 2024)