Le scrutin présidentiel du 29 octobre prochain en République Démocratique du Congo continue de déchaîner les partisans des deux prétendants à la magistrature suprême. Les heurts entre sympathisants de Joseph Kabila et de Jean-Pierre Bemba ont fait ce jeudi cinq morts.
Cinq personnes ont été tuées ce jeudi en République Démocratique du Congo (RDC). A l’origine de ces décès, des affrontements entre partisans de Joseph Kabila, le président sortant, et Jean-Pierre Bemba, son ancien vice-président, tous deux candidats au scrutin présidentiel de dimanche prochain. A Gbadolite (Nord-Ouest), le fief de l’ancien président Mobutu Sese Seko, quatre personnes ont ainsi perdu la vie à la suite d’échanges de tirs entre les éléments des gardes respectives du vice-président Jean-Pierre Bemba et de Nzanga Mobutu, allié de Joseph Kabila. Séquestré à la suite des évènements, le fils Mobutu a été libéré ce vendredi matin « un peu avant 8h30 ». L’échange meurtrier, dont les victimes sont trois policiers et un élément de la garde de M. Bemba, a débuté à la suite de l’irruption de M. Mobutu en compagnie d’hommes armés à Radio Liberté, un média appartenant à Jean-Pierre Bemba.
Un scrutin capital pour l’avenir du Congo
Dans le centre du pays, à Lodja et ce n’est pas la première fois, c’est une altercation entre des sympathisants de la Convention des Congolais Unis (CCU), rallié à l’Alliance de la majorité présidentielle (AMP) de Kabila, et un membre du Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba qui a causé la mort d’une personne. Trois stations de radio ont été également endommagées, rapporte Radio Okapi. De même, à Goma (Est), des partisans de Jean-Pierre Bemba, réunis pour un meeting, ont été la cible de jets de pierre d’opposants.
C’est dans cette ambiance surchauffée, en dépit de l’appel lancé par les Nations Unies aux candidats afin qu’ils apaisent leurs supporters, que les élections se tiendront. Décisives pour l’avenir de la RDC, elles devraient mettre un terme à une longue et houleuse transition politique lancée en 2003 à la suite des conflits armés de 1996 à 1997 et de 1998 à 2003. La RDC, bien que disposant d’un sous-sol très riche, est un pays exsangue ou tout est à construire ou à reconstruire.
Source :Afrik.com par Falila Gbadamassi
Cinq personnes ont été tuées ce jeudi en République Démocratique du Congo (RDC). A l’origine de ces décès, des affrontements entre partisans de Joseph Kabila, le président sortant, et Jean-Pierre Bemba, son ancien vice-président, tous deux candidats au scrutin présidentiel de dimanche prochain. A Gbadolite (Nord-Ouest), le fief de l’ancien président Mobutu Sese Seko, quatre personnes ont ainsi perdu la vie à la suite d’échanges de tirs entre les éléments des gardes respectives du vice-président Jean-Pierre Bemba et de Nzanga Mobutu, allié de Joseph Kabila. Séquestré à la suite des évènements, le fils Mobutu a été libéré ce vendredi matin « un peu avant 8h30 ». L’échange meurtrier, dont les victimes sont trois policiers et un élément de la garde de M. Bemba, a débuté à la suite de l’irruption de M. Mobutu en compagnie d’hommes armés à Radio Liberté, un média appartenant à Jean-Pierre Bemba.
Un scrutin capital pour l’avenir du Congo
Dans le centre du pays, à Lodja et ce n’est pas la première fois, c’est une altercation entre des sympathisants de la Convention des Congolais Unis (CCU), rallié à l’Alliance de la majorité présidentielle (AMP) de Kabila, et un membre du Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba qui a causé la mort d’une personne. Trois stations de radio ont été également endommagées, rapporte Radio Okapi. De même, à Goma (Est), des partisans de Jean-Pierre Bemba, réunis pour un meeting, ont été la cible de jets de pierre d’opposants.
C’est dans cette ambiance surchauffée, en dépit de l’appel lancé par les Nations Unies aux candidats afin qu’ils apaisent leurs supporters, que les élections se tiendront. Décisives pour l’avenir de la RDC, elles devraient mettre un terme à une longue et houleuse transition politique lancée en 2003 à la suite des conflits armés de 1996 à 1997 et de 1998 à 2003. La RDC, bien que disposant d’un sous-sol très riche, est un pays exsangue ou tout est à construire ou à reconstruire.
Source :Afrik.com par Falila Gbadamassi