Sahel Intelligence - La Mauritanie est aujourd’hui comptée parmi les pays déconseillés aux Français pour des raisons de terrorisme.
En effet, les menaces des groupes djihadistes, ciblant essentiellement les Occidentaux et plus particulièrement les Français, se font de plus en plus présentes et insistantes depuis quelques jours. Pas plus tard que le lundi dernier, un groupe lié aux djihadistes de l’Etat islamique (EI) a revendiqué, dans une vidéo, le rapt d’un Français en tourisme en Algérie, dénommé Hervé Gourdel.
De source officielle, la menace d’attentat et d’enlèvement visant des Occidentaux demeure sérieuse dans la zone sahélienne mais aussi dans les pays limitrophes. D’ou une recommandation formelle à la vigilance a été adressée par la Mauritanie, aux ressortissants français résidant dans cette zone, tout comme à ceux qui, pour des raisons touristiques, sont juste de passage.
Zone où s’activent les groupes terroristes, le Sahel fait face à des troubles qui ont suscité une réactions de la part de quelques pays africains (G5) dont le but est d’œuvrer pour la paix et la sécurité dans la région. Trois groupes majeurs dominent effectivement la zone, en particulier Aqmi (al-Quaïda au Maghreb islamique), Al-Mourabitoune, qui est une fusion entre des éléments d’un autre groupe, le Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest).
A l’instar de tous les autres Etats de la région profondément engagés dans la lutte antiterroriste, la Mauritanie peine à contrecarrer les activités des mouvements djihadistes tant sur son territoire qu’aux environs.
« S’il s’avère que ce terrorisme s’étend et s’exporte, c’est tout simplement faute de coordination entre les différents Etats qui partagent cet espace géographique », soutiennent certains analystes de la question.
Pour le Quai d’Orsay, il est clair qu’aucune zone, y compris la Mauritanie, ne peut plus désormais être considérée comme totalement sûre.
Frédéric Powelton
Source : Sahel Intelligence
via cridem
En effet, les menaces des groupes djihadistes, ciblant essentiellement les Occidentaux et plus particulièrement les Français, se font de plus en plus présentes et insistantes depuis quelques jours. Pas plus tard que le lundi dernier, un groupe lié aux djihadistes de l’Etat islamique (EI) a revendiqué, dans une vidéo, le rapt d’un Français en tourisme en Algérie, dénommé Hervé Gourdel.
De source officielle, la menace d’attentat et d’enlèvement visant des Occidentaux demeure sérieuse dans la zone sahélienne mais aussi dans les pays limitrophes. D’ou une recommandation formelle à la vigilance a été adressée par la Mauritanie, aux ressortissants français résidant dans cette zone, tout comme à ceux qui, pour des raisons touristiques, sont juste de passage.
Zone où s’activent les groupes terroristes, le Sahel fait face à des troubles qui ont suscité une réactions de la part de quelques pays africains (G5) dont le but est d’œuvrer pour la paix et la sécurité dans la région. Trois groupes majeurs dominent effectivement la zone, en particulier Aqmi (al-Quaïda au Maghreb islamique), Al-Mourabitoune, qui est une fusion entre des éléments d’un autre groupe, le Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest).
A l’instar de tous les autres Etats de la région profondément engagés dans la lutte antiterroriste, la Mauritanie peine à contrecarrer les activités des mouvements djihadistes tant sur son territoire qu’aux environs.
« S’il s’avère que ce terrorisme s’étend et s’exporte, c’est tout simplement faute de coordination entre les différents Etats qui partagent cet espace géographique », soutiennent certains analystes de la question.
Pour le Quai d’Orsay, il est clair qu’aucune zone, y compris la Mauritanie, ne peut plus désormais être considérée comme totalement sûre.
Frédéric Powelton
Source : Sahel Intelligence
via cridem