Le ministre mauritanien de l’économie et du développement durable, Abdessalam ould Mohamed Saleh a tenu une réunion de travail avec les partenaires techniques et financiers de la Mauritanie afin d’exposer et discuter le plan d’urgence multidimensionnel préparé par la Mauritanie pour alléger les souffrances des réfugiés.
Le plan vise à permettre aux nouveaux arrivants de bénéficier de la protection et garantir l’accès aux aides aux couches les plus faibles en tenant compte des besoins des communautés d’accueil afin de renforcer la cohésion sociale et la coexistence pacifique.
Le ministre a dit que ce plan prend en compte les différentes parties prenantes, tout en privilégiant une approche qui engage les réfugiés vivant hors du camp de M’Berra, ce qui doit faciliter l’intégration des nouveaux réfugiés dans les communautés d’accueil, réduire leur dépendance de l’aide humanitaire et renforcer la cohésion sociale à travers des activités utiles pour tous.
Il a souligné qu’une action de cette ampleur doit être mise en œuvre dans un court délai n’excédant pas trois à six mois, d’où la nécessité d’efforts concertés pour fournir des ressources financières d’au moins 12,3 millions de dollars pour couvrir les besoins de la protection sociale, de sécurité alimentaire, de santé, d’éducation et d’eau potable, en plus d’un appui technique suivant le rythme des différentes étapes de la mise en œuvre de ce plan.
Ould Mohamed Saleh a souligné qu’entre 2019 et 2023, on a enregistré un flux important de réfugiés et de demandeurs d’asiles enregistrés dans la wilaya du Hodh Chargui passant de 57.000 à 112.000 en octobre 2023 à cause de l’instabilité politique et les dangers sécuritaires en augmentation dans la région du Sahel.
La Mauritanie héberge actuellement plus de 120.000 réfugiés dont 15.000 sont arrivés seulement en 2023 dans la wilaya du Hodh Chargui, dont 58% de femmes et de jeunes filles et 65% d’enfants.
Il a précisé que cette situation a constitué un défi à l’état, dans les domaines de l’action humanitaire et le développement eu égard à la faiblesse croissante sur les services essentiels déjà limités au niveau de la région qui accueille le plus grand nombre de réfugiés, c’est-à-dire la wilaya du Hodh Chargui.
Pour faire face à cette situation, a ajouté le ministre, le gouvernement a décidé, dans l’urgence et avec l’appui de ses partenaires au développement, de préparer un plan d’urgence à cette crise à même d’accompagner les efforts de la Mauritanie dans le renforcement de la résilience des réfugiés et leur intégration dans la vie active.
Le ministre a lancé un appel à la communauté internationale afin d’appuyer la solidarité et la coopération internationale pour que les réfugiés continuent de bénéficier de la protection et que les nouveaux arrivants ne soient pas à l’origine d’un recul des acquis réalisés dans le domaine du développement durable et la cohésion sociale.
Pour sa part la représentante du programme alimentaire mondial (PAM), Représentante par intérim des Nations Unies, Mme Kendia Samia, a déclaré que les crises humanitaires affectent, également, tous les membres de la société, en particulier, les femmes et les enfants, qui constituent la majorité des nouveaux arrivants et qui sont souvent confrontés à des vulnérabilités, notant que le plan d’action est basé sur une approche inclusive du genre.
Elle a ajouté que le programme s’engage à faire en sorte que ses interventions tiennent compte des besoins spécifiques de chaque individu, en mettant l’accent sur la protection des femmes et des enfants, ainsi que sur l’autonomisation des femmes au sein des communautés.
Source : Saharamedias.net (Mauritanie)
Le plan vise à permettre aux nouveaux arrivants de bénéficier de la protection et garantir l’accès aux aides aux couches les plus faibles en tenant compte des besoins des communautés d’accueil afin de renforcer la cohésion sociale et la coexistence pacifique.
Le ministre a dit que ce plan prend en compte les différentes parties prenantes, tout en privilégiant une approche qui engage les réfugiés vivant hors du camp de M’Berra, ce qui doit faciliter l’intégration des nouveaux réfugiés dans les communautés d’accueil, réduire leur dépendance de l’aide humanitaire et renforcer la cohésion sociale à travers des activités utiles pour tous.
Il a souligné qu’une action de cette ampleur doit être mise en œuvre dans un court délai n’excédant pas trois à six mois, d’où la nécessité d’efforts concertés pour fournir des ressources financières d’au moins 12,3 millions de dollars pour couvrir les besoins de la protection sociale, de sécurité alimentaire, de santé, d’éducation et d’eau potable, en plus d’un appui technique suivant le rythme des différentes étapes de la mise en œuvre de ce plan.
Ould Mohamed Saleh a souligné qu’entre 2019 et 2023, on a enregistré un flux important de réfugiés et de demandeurs d’asiles enregistrés dans la wilaya du Hodh Chargui passant de 57.000 à 112.000 en octobre 2023 à cause de l’instabilité politique et les dangers sécuritaires en augmentation dans la région du Sahel.
La Mauritanie héberge actuellement plus de 120.000 réfugiés dont 15.000 sont arrivés seulement en 2023 dans la wilaya du Hodh Chargui, dont 58% de femmes et de jeunes filles et 65% d’enfants.
Il a précisé que cette situation a constitué un défi à l’état, dans les domaines de l’action humanitaire et le développement eu égard à la faiblesse croissante sur les services essentiels déjà limités au niveau de la région qui accueille le plus grand nombre de réfugiés, c’est-à-dire la wilaya du Hodh Chargui.
Pour faire face à cette situation, a ajouté le ministre, le gouvernement a décidé, dans l’urgence et avec l’appui de ses partenaires au développement, de préparer un plan d’urgence à cette crise à même d’accompagner les efforts de la Mauritanie dans le renforcement de la résilience des réfugiés et leur intégration dans la vie active.
Le ministre a lancé un appel à la communauté internationale afin d’appuyer la solidarité et la coopération internationale pour que les réfugiés continuent de bénéficier de la protection et que les nouveaux arrivants ne soient pas à l’origine d’un recul des acquis réalisés dans le domaine du développement durable et la cohésion sociale.
Pour sa part la représentante du programme alimentaire mondial (PAM), Représentante par intérim des Nations Unies, Mme Kendia Samia, a déclaré que les crises humanitaires affectent, également, tous les membres de la société, en particulier, les femmes et les enfants, qui constituent la majorité des nouveaux arrivants et qui sont souvent confrontés à des vulnérabilités, notant que le plan d’action est basé sur une approche inclusive du genre.
Elle a ajouté que le programme s’engage à faire en sorte que ses interventions tiennent compte des besoins spécifiques de chaque individu, en mettant l’accent sur la protection des femmes et des enfants, ainsi que sur l’autonomisation des femmes au sein des communautés.
Source : Saharamedias.net (Mauritanie)