Il faut donc oser croire que les militaires, en prenant le pouvoir, en sacrifiant leur temps et leur énergie pour concrétiser une transition démocratique, ne vont pas permettre des dérapages, ni surtout en commettre eux même.
C'est désormais un compte à rebours qui a commencé avec la publication officielle de la liste des candidats à la présidentielle. Il s'agit de la dernière ligne droite, pour que le pays tourne la page, finisse avec la dictature, avec les détournements de deniers publics, avec le favoritisme, le clientélisme et bien d'autres maux dont nous avons tant souffert.
Il y a démocratie, lorsque le peuple qui est la source de tout pouvoir, exerce celui-ci, par un vote régulier et transparent.
La Mauritanie n'a pas échappée aux traditions de fraudes électorales, grand lot et fardeau en Afrique où le monolithisme ayant marqué les premières années de souveraineté nationale retrouvée, n'a pas facilité une culture ou une politique d'alternance au .... SUITE
pouvoir.
C'est surtout un moment de recueillement que doivent choisir les militaires, les candidats pour se dire : " l'occasion est arrivée, il ne faut pas la rater ". Ceux qui ont quelque chose à se reprocher peuvent se repentir, tenter de se faire pardonner et ceux qui arrivent pour la première fois, s'inspirer pour ne pas commettre les erreurs de leurs prédécesseurs.
Il y a lieu de souligner ici pour l'histoire et la postérité, ce que tous les mauritaniens savent et redoutent à la fois " le salut national " pour les lendemains du scrutin du 11 Mars 2007 , le cas échéant , se trouvera dans le fait :
" la confiance réside dans la neutralité et la transparence ",la fiabilité dans la régularité " . Voila pourquoi la Mauritanie se trouve à la croisée des chemins :
a/ la voie de la droiture mène à la paix sociale et à la stabilité politique ;
b/Tout résultat électoral marqué du sceau de la fraude et de partialité, va ouvrir la voie aux empoignades entre intérêts rivaux donc au chaos.
Les responsables mesurent sans doute la grande fragilité de la situation actuelle, le moindre faux pas pourrait être fatal. Ayons donc présent à l'esprit les évènements de tous les jours, dans les pays d'Afrique, imaginons que nos réalités sont souvent identiques et disons nous que la Mauritanie ne mérite pas cela. Le sens de la responsabilité pèse certainement plus sur l'armée car très souvent c'est de son attitude que dépend la stabilité future.
Il faut donc oser croire que les militaires, en prenant le pouvoir, en sacrifiant leur temps et leur énergie pour concrétiser une transition démocratique, ne vont pas permettre des dérapages, ni surtout en commettre eux même.
Le pouvoir en place et tout le reste de la " Classe Politique " seront solidairement comptables de la voie que le destin aura choisie, pour garantir la stabilité impliquant le changement ou l'alternance porteuse de grandes reforme peut-être de bouleversements. Le tout est que le peuple Mauritanie y trouve son compte .
Moulay Najim ould Moulay Zeine / Moulay Brahim
points chauds
C'est désormais un compte à rebours qui a commencé avec la publication officielle de la liste des candidats à la présidentielle. Il s'agit de la dernière ligne droite, pour que le pays tourne la page, finisse avec la dictature, avec les détournements de deniers publics, avec le favoritisme, le clientélisme et bien d'autres maux dont nous avons tant souffert.
Il y a démocratie, lorsque le peuple qui est la source de tout pouvoir, exerce celui-ci, par un vote régulier et transparent.
La Mauritanie n'a pas échappée aux traditions de fraudes électorales, grand lot et fardeau en Afrique où le monolithisme ayant marqué les premières années de souveraineté nationale retrouvée, n'a pas facilité une culture ou une politique d'alternance au .... SUITE
pouvoir.
C'est surtout un moment de recueillement que doivent choisir les militaires, les candidats pour se dire : " l'occasion est arrivée, il ne faut pas la rater ". Ceux qui ont quelque chose à se reprocher peuvent se repentir, tenter de se faire pardonner et ceux qui arrivent pour la première fois, s'inspirer pour ne pas commettre les erreurs de leurs prédécesseurs.
Il y a lieu de souligner ici pour l'histoire et la postérité, ce que tous les mauritaniens savent et redoutent à la fois " le salut national " pour les lendemains du scrutin du 11 Mars 2007 , le cas échéant , se trouvera dans le fait :
" la confiance réside dans la neutralité et la transparence ",la fiabilité dans la régularité " . Voila pourquoi la Mauritanie se trouve à la croisée des chemins :
a/ la voie de la droiture mène à la paix sociale et à la stabilité politique ;
b/Tout résultat électoral marqué du sceau de la fraude et de partialité, va ouvrir la voie aux empoignades entre intérêts rivaux donc au chaos.
Les responsables mesurent sans doute la grande fragilité de la situation actuelle, le moindre faux pas pourrait être fatal. Ayons donc présent à l'esprit les évènements de tous les jours, dans les pays d'Afrique, imaginons que nos réalités sont souvent identiques et disons nous que la Mauritanie ne mérite pas cela. Le sens de la responsabilité pèse certainement plus sur l'armée car très souvent c'est de son attitude que dépend la stabilité future.
Il faut donc oser croire que les militaires, en prenant le pouvoir, en sacrifiant leur temps et leur énergie pour concrétiser une transition démocratique, ne vont pas permettre des dérapages, ni surtout en commettre eux même.
Le pouvoir en place et tout le reste de la " Classe Politique " seront solidairement comptables de la voie que le destin aura choisie, pour garantir la stabilité impliquant le changement ou l'alternance porteuse de grandes reforme peut-être de bouleversements. Le tout est que le peuple Mauritanie y trouve son compte .
Moulay Najim ould Moulay Zeine / Moulay Brahim
points chauds