On le sait peu, mais l’Afrique a été le théâtre d’opérations militaires pendant les quatre années de la Grande guerre. Il s’agissait de s’accaparer des possessions allemandes. Les populations autochtones ont été les principales victimes.
Les touristes ne viennent pas au Kenya pour ça. Pourtant, à quelques mètres des fauves, il existe aussi des vestiges de la guerre. A Tsavo, le paysage révèle des abris, des tranchées. Facilement, on trouve encore des témoignages des combats, barbelés ou cartouches.
Car l’Afrique n’a pas échappé au carnage. Autour de la région des Grands lacs et de l’actuelle Tanzanie, Allemands, Belges et Britanniques se sont livrés un combat féroce. Enfin... Ce sont surtout les populations locales, que chaque puissance enrôlait à tour de bras, qui ont combattu. Les Allemands s'en remettaient à leurs 11.000 Askaris, des supplétifs autochtones bien entrainés. Pour le seul côté allié, 45.000 hommes, habitants de l’actuel Kenya, ont été tués.
Car il fallait non seulement des soldats, mais aussi et surtout des porteurs. Les Allemands en comptaient 45.000 pour 11.000 combattants. Car à l’époque, il n’y avait que trois lignes ferroviaires dans le secteur. Pas de route, juste des pistes, et aucun animal de bât traditionnel. Le matériel militaire, les vivres et les munitions se transportaient à dos d'hommes.
Beaucoup de ces Africains mourront de maladie.
Pendant quatre ans, les combats vont concerner une zone immense de deux millions de km², limitée à l’ouest par les Grands lacs et à l’est par l’océan. Les Allemands en inferiorité numérique (7000 soldats allemands contre 240.000) vont mener des opérations de guérilla.
Ils finiront la guerre sans défaite. Leur chef, le général Paul Von Lettow-Vorbeck, ne se rendra que le 25 novembre 1918. Il sera accueilli en héros en Allemagne.
Les alliés, lors du traité de Versailles en 1919, se partageront les possessions allemandes en Afrique. La France récupérera le Cameroun et le Togo.
Source: franctvinfo
Les touristes ne viennent pas au Kenya pour ça. Pourtant, à quelques mètres des fauves, il existe aussi des vestiges de la guerre. A Tsavo, le paysage révèle des abris, des tranchées. Facilement, on trouve encore des témoignages des combats, barbelés ou cartouches.
Car l’Afrique n’a pas échappé au carnage. Autour de la région des Grands lacs et de l’actuelle Tanzanie, Allemands, Belges et Britanniques se sont livrés un combat féroce. Enfin... Ce sont surtout les populations locales, que chaque puissance enrôlait à tour de bras, qui ont combattu. Les Allemands s'en remettaient à leurs 11.000 Askaris, des supplétifs autochtones bien entrainés. Pour le seul côté allié, 45.000 hommes, habitants de l’actuel Kenya, ont été tués.
Car il fallait non seulement des soldats, mais aussi et surtout des porteurs. Les Allemands en comptaient 45.000 pour 11.000 combattants. Car à l’époque, il n’y avait que trois lignes ferroviaires dans le secteur. Pas de route, juste des pistes, et aucun animal de bât traditionnel. Le matériel militaire, les vivres et les munitions se transportaient à dos d'hommes.
Beaucoup de ces Africains mourront de maladie.
Pendant quatre ans, les combats vont concerner une zone immense de deux millions de km², limitée à l’ouest par les Grands lacs et à l’est par l’océan. Les Allemands en inferiorité numérique (7000 soldats allemands contre 240.000) vont mener des opérations de guérilla.
Ils finiront la guerre sans défaite. Leur chef, le général Paul Von Lettow-Vorbeck, ne se rendra que le 25 novembre 1918. Il sera accueilli en héros en Allemagne.
Les alliés, lors du traité de Versailles en 1919, se partageront les possessions allemandes en Afrique. La France récupérera le Cameroun et le Togo.
Source: franctvinfo