Dans la foulée de son investiture pour son deuxième mandat, le Président Ould GHAZOUANI a nommé son premier ministre qui a ainsi formé un Gouvernement, disons GHAZOUANI II. Inutile de scruter les CV des Ministres choisis, dont la compétence n’est pas en question, dans la mesure où, il s’agit d’obéir à la volonté du dictateur et de ses caprices eu égard aux contraintes et aux exigences du formalisme fonctionnel des institutions de l’Etat.
S’il est un pays au monde où c’est bien du formalisme fonctionnel dont il est question, c’est bien la Mauritanie. Il n’y a aucune orientation en termes de choix gestionnaire du pays, mais de mise en œuvre de la gouvernance idéologique et politicienne des rouages de l’Etat. Rien d’autre que cette obligation de répondre à la structure des états dans le monde. Le président mauritanien ne nomme pas un gouvernement pour répondre à des objectifs de développement, de résolution des problèmes, de prise en compte des besoins des populations, mais il s’agit pour lui, de mettre sous tutelle le destin du pays en adéquation avec sa vision obscurantiste, sectaire, chauvine, tribaliste et clanique. Au programme, aucun plan de développement économique, d’amélioration des conditions de vie, de propositions pour le niveau de vie des mauritaniens et mauritaniennes.
Il s’agit d’une politique de consolidation du statu quo, d’enfermement dans le pouvoir du monopole au service d’une seule composante, donc d’une politique communautariste de domination et d’oppression. C’est l’hégémonie unilatérale des Ould, depuis les indépendances jusqu’à la formation de ce gouvernement Ould GHAZOUANI II.
Les autres composantes ne sont pas reconnues dans leur existence humaine et citoyenne. C’est le règne de l’arbitraire, de la tyrannie et de la brutalité féroce et démesurée.Le président mauritanien traduit ainsi ses intentions, sa volonté de ne pas céder d’un iota à la demande de la majorité du peuple pour une gouvernance un tant soit peu juste et plus ou moins égalitaire. Il n’est pas question de justice, ni d’égalité, encore moins de respect et de bienveillance : un règne impitoyable.Au contraire, il met en lumière, sans aucune ambiguïté, sa radicalité extrémiste dans la continuation de sa ligne idéologique raciste, esclavagiste et communautariste, en vue de l’achèvement du processus de négation et d’exclusion de la composante africaine noire. Ould GHAZOAUNI ne peut pas apporter les preuves que seule la composante très minoritaire du pays dispose de compétences pour gouverner. Il se livre à cœur serré, en fermant les yeux, en bouchant les oreilles, avec une assurance crispée, aveugle et autarcique sans lendemain, sinon pour le pire.En effet, cette nouvelle législature, la deuxième du genre, a pour objectif, l’homogénéisation systématique de l’Etat comme propriété exclusivement privée dans son appartenance à une seule et unique communauté du pays.
Comment un homme d’Etat, fut-il le plus raciste et le plus tyrannique, peut-il se permettre de procéder à la désignation d’un gouvernement où une seule composante y est associée à 99% ? Plus qu’une aberration, c’est un suicide, voire un appel à la révolte populaire. Comment la communauté privilégiée, celle au nom de laquelle s’exerce ce pouvoir injuste, de manière flagrante, ne serait pas en mesure de faire appel à une dose de modération ? En effet, Ould GHAZOUANI persiste et signe dans l’excès et la démesure dans la mise en œuvre de sa vision étriquée, radicalement chauvine pour en découdre avec les populations noires. Si le scepticisme persiste, ce n’est pas faute de clarté dans ce que donne à voir Ould GHAZOUANI, en termes de mépris, de déni et d’hostilité quant à l’avenir de tout un pays.
Comment à l’heure de la mondialisation des réseaux de communication, de conscience aiguë des dangers de déflagration de la sous-région et du monde, un Président reste aussi autarcique et aveugle au point de renforcer chaque jour davantage les risques d’explosion du pays ? Que cherche vraiment Ould GHAZOUANI ? La répétition de l’histoire ? La répression pour faire encore plus de victimes ? Mettre à genoux plus que ne l’est encore le pays ? Pourquoi cette politique nihiliste et de la terre brûlée ? Pourquoi cette obsession à une politique de l’humiliation, de provocation, de faire souffrir des populations démunies, vulnérables plongées dans la misère, la pauvreté et la précarité ? Pourquoi tant de méchanceté de la part d’un haut gradé de l’armée nationale, Général, ancien chef d’Etat-major et ancien ministre de la Défense ? C’est quoi le problème de GHAZOUANI ? Pourquoi tant de haine et d’hostilité ? De quoi souffre Ould GHAZOUANI ? Qui est derrière Ould GHAZOUANI ? S’agit-il d’un règlement de comptes à d’autres tribus et clans après avoir éliminé toute forme de résistance provenant de la composante anéantie ? Que vaut le patriotisme du président mauritanien ? Quel visage veut-il donner de la Mauritanie à l’international ?
Pauvre Mauritanie, dont le destin revient, depuis 1960, aux mains d’hommes qui sont des aventuriers aux convictions irrationnelles, absurdes et insensées. Jamais ces gouvernants n’ont eu un sens de l’Etat, du destin commun d’une nation, d’un peuple. La Mauritanie est plus que jamais orpheline et livrée ainsi à l’obscurantisme et à l’aveuglement idéologique raciste, esclavagiste et communautariste le plus cynique. L’ignorance, l’incompétence, la médiocrité et l’irresponsabilité seront encore aux commandes pour cette nouvelle gouvernance. Ainsi, le calvaire de tout un peuple se poursuit doublé de la tragédie pour l’écrasante majorité des populations exclues et niées dans leurs droits et dans leur dignité. Il est temps de se mobiliser et de se remobiliser pour résister contre la confiscation de l’avenir de tout un pays. C’est un impératif pour toutes les mauritaniennes et tous les mauritaniens de tous les bords sans exception, opprimés comme oppresseurs.
La Mauritanie n’appartient pas à une clique qui n’a aucun sens des responsabilités, encore moins, un intérêt à la viabilité et à la souveraineté de l’Etat mauritanien. Un Etat qui dénie la citoyenneté à ses populations n’est pas un Etat digne de ce nom. Un pays qui ne tient pas compte de la diversité de ses populations n’est pas un pays. C’est une vaste superficie où vivent des populations qui se débrouillent comme elles peuvent.
Le tribalisme ne sauvera pas le pays, quel qu’en soit le prix que Ould GHAZOUANI voudra en faire payer aux populations mauritaniennes privilégiées, comme aux populations opprimées et exclues !
Hamdou Rabby Sy
Philosophe militant
des droits de l'homme.
Paris le 8 août 2024
S’il est un pays au monde où c’est bien du formalisme fonctionnel dont il est question, c’est bien la Mauritanie. Il n’y a aucune orientation en termes de choix gestionnaire du pays, mais de mise en œuvre de la gouvernance idéologique et politicienne des rouages de l’Etat. Rien d’autre que cette obligation de répondre à la structure des états dans le monde. Le président mauritanien ne nomme pas un gouvernement pour répondre à des objectifs de développement, de résolution des problèmes, de prise en compte des besoins des populations, mais il s’agit pour lui, de mettre sous tutelle le destin du pays en adéquation avec sa vision obscurantiste, sectaire, chauvine, tribaliste et clanique. Au programme, aucun plan de développement économique, d’amélioration des conditions de vie, de propositions pour le niveau de vie des mauritaniens et mauritaniennes.
Il s’agit d’une politique de consolidation du statu quo, d’enfermement dans le pouvoir du monopole au service d’une seule composante, donc d’une politique communautariste de domination et d’oppression. C’est l’hégémonie unilatérale des Ould, depuis les indépendances jusqu’à la formation de ce gouvernement Ould GHAZOUANI II.
Les autres composantes ne sont pas reconnues dans leur existence humaine et citoyenne. C’est le règne de l’arbitraire, de la tyrannie et de la brutalité féroce et démesurée.Le président mauritanien traduit ainsi ses intentions, sa volonté de ne pas céder d’un iota à la demande de la majorité du peuple pour une gouvernance un tant soit peu juste et plus ou moins égalitaire. Il n’est pas question de justice, ni d’égalité, encore moins de respect et de bienveillance : un règne impitoyable.Au contraire, il met en lumière, sans aucune ambiguïté, sa radicalité extrémiste dans la continuation de sa ligne idéologique raciste, esclavagiste et communautariste, en vue de l’achèvement du processus de négation et d’exclusion de la composante africaine noire. Ould GHAZOAUNI ne peut pas apporter les preuves que seule la composante très minoritaire du pays dispose de compétences pour gouverner. Il se livre à cœur serré, en fermant les yeux, en bouchant les oreilles, avec une assurance crispée, aveugle et autarcique sans lendemain, sinon pour le pire.En effet, cette nouvelle législature, la deuxième du genre, a pour objectif, l’homogénéisation systématique de l’Etat comme propriété exclusivement privée dans son appartenance à une seule et unique communauté du pays.
Comment un homme d’Etat, fut-il le plus raciste et le plus tyrannique, peut-il se permettre de procéder à la désignation d’un gouvernement où une seule composante y est associée à 99% ? Plus qu’une aberration, c’est un suicide, voire un appel à la révolte populaire. Comment la communauté privilégiée, celle au nom de laquelle s’exerce ce pouvoir injuste, de manière flagrante, ne serait pas en mesure de faire appel à une dose de modération ? En effet, Ould GHAZOUANI persiste et signe dans l’excès et la démesure dans la mise en œuvre de sa vision étriquée, radicalement chauvine pour en découdre avec les populations noires. Si le scepticisme persiste, ce n’est pas faute de clarté dans ce que donne à voir Ould GHAZOUANI, en termes de mépris, de déni et d’hostilité quant à l’avenir de tout un pays.
Comment à l’heure de la mondialisation des réseaux de communication, de conscience aiguë des dangers de déflagration de la sous-région et du monde, un Président reste aussi autarcique et aveugle au point de renforcer chaque jour davantage les risques d’explosion du pays ? Que cherche vraiment Ould GHAZOUANI ? La répétition de l’histoire ? La répression pour faire encore plus de victimes ? Mettre à genoux plus que ne l’est encore le pays ? Pourquoi cette politique nihiliste et de la terre brûlée ? Pourquoi cette obsession à une politique de l’humiliation, de provocation, de faire souffrir des populations démunies, vulnérables plongées dans la misère, la pauvreté et la précarité ? Pourquoi tant de méchanceté de la part d’un haut gradé de l’armée nationale, Général, ancien chef d’Etat-major et ancien ministre de la Défense ? C’est quoi le problème de GHAZOUANI ? Pourquoi tant de haine et d’hostilité ? De quoi souffre Ould GHAZOUANI ? Qui est derrière Ould GHAZOUANI ? S’agit-il d’un règlement de comptes à d’autres tribus et clans après avoir éliminé toute forme de résistance provenant de la composante anéantie ? Que vaut le patriotisme du président mauritanien ? Quel visage veut-il donner de la Mauritanie à l’international ?
Pauvre Mauritanie, dont le destin revient, depuis 1960, aux mains d’hommes qui sont des aventuriers aux convictions irrationnelles, absurdes et insensées. Jamais ces gouvernants n’ont eu un sens de l’Etat, du destin commun d’une nation, d’un peuple. La Mauritanie est plus que jamais orpheline et livrée ainsi à l’obscurantisme et à l’aveuglement idéologique raciste, esclavagiste et communautariste le plus cynique. L’ignorance, l’incompétence, la médiocrité et l’irresponsabilité seront encore aux commandes pour cette nouvelle gouvernance. Ainsi, le calvaire de tout un peuple se poursuit doublé de la tragédie pour l’écrasante majorité des populations exclues et niées dans leurs droits et dans leur dignité. Il est temps de se mobiliser et de se remobiliser pour résister contre la confiscation de l’avenir de tout un pays. C’est un impératif pour toutes les mauritaniennes et tous les mauritaniens de tous les bords sans exception, opprimés comme oppresseurs.
La Mauritanie n’appartient pas à une clique qui n’a aucun sens des responsabilités, encore moins, un intérêt à la viabilité et à la souveraineté de l’Etat mauritanien. Un Etat qui dénie la citoyenneté à ses populations n’est pas un Etat digne de ce nom. Un pays qui ne tient pas compte de la diversité de ses populations n’est pas un pays. C’est une vaste superficie où vivent des populations qui se débrouillent comme elles peuvent.
Le tribalisme ne sauvera pas le pays, quel qu’en soit le prix que Ould GHAZOUANI voudra en faire payer aux populations mauritaniennes privilégiées, comme aux populations opprimées et exclues !
Hamdou Rabby Sy
Philosophe militant
des droits de l'homme.
Paris le 8 août 2024