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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

LIBAN / ISRAËL INTENSIFIE SES RAIDS AERIENS - L'ONU NE DEMANDE PAS DE CESSEZ-LE-FEU


LIBAN / ISRAËL INTENSIFIE SES RAIDS AERIENS - L'ONU NE DEMANDE PAS DE CESSEZ-LE-FEU
Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a donné, hier vendredi 14 juillet au soir, son feu vert à l'armée pour la poursuite des attaques israéliennes au Liban, a annoncé la radio publique. Le Premier ministre a approuvé une nouvelle liste de cibles, a ajouté la radio sans donner d'autres précisions. Des avions israéliens ont bombardé à deux reprises hier la banlieue sud de Beyrouth, où se trouve le commandement du Hezbollah, et touché le quartier général du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah.

Au total, les raids israéliens ont fait 62 tués et 150 blessés dans la population civile depuis mercredi, date du déclenchement des opérations israéliennes contre le Liban. Ehoud Olmert avait auparavant posé trois conditions à un cessez-le-feu au Liban : la libération de deux soldats enlevés, l'arrêt des tirs de roquettes et l'application d'une résolution des Nations-unies sur le désarmement du Hezbollah. "Si ces conditions sont remplies, nous sommes prêts à coopérer avec une délégation des Nations unies" qui est attendue dans la région, a souligné Miri Eisin, porte-parole du gouvernement. Selon elle, il n'y a pas de pressions internationales empêchant Israël de poursuivre ses opérations "bien que des critiques aient été émises". Elle s'est refusée à fixer une échéance pour la fin des opérations israéliennes au Liban.

Le cheikh sayyed Hassan Nasrallah, qui dirige le Hezbollah, a dénoncé hier la "guerre totale" déclenchée par Israël et a promis de riposter, laissant entendre que le mouvement chiite pourrait frapper à l'intérieur du territoire israélien. Le secrétaire général du parti s'exprimait à la télévision quelques instants après avoir survécu à une frappe de l'aviation israélienne contre son quartier général, dans la banlieue sud de Beyrouth. "J'appelle l'ensemble du peuple libanais, l'Etat libanais à résister et je vous promets la victoire", a ajouté le dirigeant chiite, appelant à une "guerre ouverte" contre Israël. Il a affirmé qu'un des navires de guerre israélien au large de Beyrouth était en flammes et qu'il était en train de sombrer.

Une vingtaine de points détruits
Mettant les menaces d'Israël à exécution, des chasseurs-bombardiers israéliens ont tiré hier des missiles sur un quartier où se trouve le commandement du mouvement chiite dans la banlieue sud de Beyrouth. L'aviation, l'artillerie et la marine israéliennes ont détruit 21 ponts, coupé des routes, incendié des dépôts de carburants de la centrale électrique de Jiyyeh, sur le littoral au sud de Beyrouth. La défense anti-aérienne est entrée en action. Hier dans la soirée, l'aviation israélienne a largué au moins deux missiles sur l'entrée ouest de la ville de Chtaura, dans l'est du Liban sur l'axe Beyrouth-Damas, à une vingtaine de kilomètres de la frontière syrienne. Par ailleurs, l'aviation a bombardé deux ponts routiers à l'entrée sud de Beyrouth, dont l'un est situé dans le périmètre où se trouve l'ambassade d'Iran.

Hier matin, l'aéroport international de Beyrouth, fermé depuis un premier bombardement, a été de nouveau visé par l'armée israélienne. Ont également été touchés, l'aéroport militaire de Rayak (près de la frontière syrienne), un camp palestinien prosyrien à proximité, des bases du Hezbollah et de l'armée libanaise et de nombreuses habitations. Face à ce blocus du Liban, les passages par la montagne semblaient être les derniers liens possibles pour quitter le pays. Les longs cortèges de population et de touristes en fuite se sont retrouvés bloqués sur l'axe international Beyrouth-Damas, que plus de 12 000 ressortissants du Golfe avaient réussi à emprunter jeudi. Les Libanais se sont retrouvés comme aux pires heures de leurs quinze ans de guerre, sans électricité, y compris dans la capitale où plus de la moitié des commerces avaient baissé leurs rideaux.

Des milliers de Libanais ont fui hier en début de soirée des villages frontaliers d'Israël à la suite des ultimatums de l'armée israélienne et des tirs provenant des bâtiments de guerre. L'armée israélienne a averti par haut-parleurs les habitants d'Aïta Chaab que leur village allait être bombardé et a sommé les habitants de l'évacuer. La marine de guerre israélienne a pilonné dans le même temps les abords des villages frontaliers de Ras Naqoura, Yarin, Marwahin, Bayada et Chamaa.

Pas de décision commune à l’Onu
Le Conseil de sécurité des Nations unies a achevé ses discussions sur l'offensive israélienne au Liban sans demander de cessez-le-feu. Dans une très courte déclaration lue par son président en exercice, l'ambassadeur de France Jean-Marc de La Sablière, le Conseil s'est "félicité" de l'envoi jeudi par le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan d'une mission de bons offices au Proche-Orient. Le Conseil "demande à tous les Etats et à toutes les parties concernées de coopérer pleinement avec cette équipe", ajoute ce document adopté à l'issue d'une réunion d'urgence tenue à la demande du Liban, qui souhaitait une réponse beaucoup plus ferme de l'Onu.

Le Conseil de sécurité "attend avec intérêt le rapport relatif à la mission de cette équipe, qu'il espère recevoir le plus tôt possible", conclut ce texte de six lignes. Le Conseil de sécurité avait prévu d'adopter une "déclaration présidentielle", une procédure ne demandant pas de vote, mais ses membres n'ayant pu se mettre d'accord sur la façon de caractériser l'offensive israélienne au Liban, c'est un simple communiqué de presse qui a été publié.

Samedi 15 Juillet 2006 - 15:21
Samedi 15 Juillet 2006 - 15:25
sud quotidien
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