Lettre ouverte au futur Président de la République ISLAMIQUE de Mauritanie.
Monsieur le Président, l’histoire de la Mauritanie retiendra que vous y êtes
entré par une grande porte ouverte par le CMJD. Je me permets d’anticiper votre
investiture au palais présidentiel afin d’attirer votre attention sur une
recommandation que je ne manque pas de remémorer dans de telles circonstances
graves pour notre nation (le devoir civique oblige).
Par respect du choix du peuple, je serai le premier défenseur de la stabilité
de votre pouvoir quelle que soit votre couleur politique...
Cependant, cette civilité démocratique et mon devoir religieux m’obligent de
vous recommander de tenir fortement les cinq clés de la réussite de votre
mandat présidentiel, voire de votre reconduction future (in châ Allah).
Monsieur le Président, vos compétences n’étant pas prouvées par le passé, du
moins sur le plan national, on dira que vous aviez arraché votre premier mandat
grâce particulièrement à la campagne, tout azimut, menée par vos proches…
Quant à votre éventuelle reconduction mieux méritée ( je veux dire que votre
second et dernier mandat sera plus légitime que le premier) cela dépendra de la
force de votre nouvelle popularité que vous allez vous forger, au sein du
peuple, tout au long de ce premier mandat hasardeux.
En un mot, vous serez réélu en fonction de la confiance que le peuple placera
en vous, selon vos acquis positifs. Pour gagner cette confiance future, soyez
cohérent avec votre projet affiché et ne tolérez pas que vos proches ( surtout
votre épouse) abusent de votre pouvoir… Enfin, vous vous devez de commencer par
vous démarquer des collaborateurs et des proches sans moralité…
Avant de vous citer ces cinq priorités qui font une unanimité populaire en
Mauritanie, je vous rappelle que vous prendriez, pendant cinq ans, la gestion
générale d’un pays riche en ressources naturelles malgré la pauvreté matérielle
écrasante de sa petite et docile population nomade…
Toutefois, souvenez-vous toujours que le Calife de la grande Oumma islamique,
feu Omar ibn Abdel Aziz, a gouverné de 718 à 720 dans des conditions encore
plus difficiles que celles de notre petit et cher pays que vous allez
gouverner. Ce mi-mandat, d’à peine deux ans, a pourtant largement permis à
notre Calife d’éradiquer la pauvreté et d’instaurer une véritable justice
sociale et ce, sans distinction raciale, tribale ou régionale de ses
administrés multiethniques…De surcroît, il l’a fait sans règlement de compte
aux mauvais gestionnaires et usurpateurs qui l’avaient précédé dans la gestion
de la nation islamique. Et pour éviter la récidive, ibn Abdel Aziz ne s’est
entouré que par des hommes de sa même fibre, éthiquement parlant…
C’est vous dire, Monsieur le Président, qu’on vous colportera une étiquette
positive ou négative selon la moralité du staff gouvernant que vous aurez
choisi.
Vu que tout le monde se connaisse bien en Mauritanie, de ce fait, dites-vous
bien qu’on n’attendra pas obligatoirement le résultat final de votre mandat
pour vous juger. A travers votre image, on saura le sens de notre marche, en
avant vers la reforme et le progrès ou en arrière vers la case de départ et le
spectre de la guerre civile…
Autrement dit, Monsieur le Président, le lendemain-même de la composition de
votre gouvernement par un Premier Ministre, vous inspirerez confiance lorsque
ledit gouvernement ne comporte aucun élément connu « monstre public »… et,
inversement, vous serez mal-jugé si, sur votre table de conseil ministériel, on
distingue un moindre personnage ayant un passé TROP fâcheux, (en d’autres termes
d’actualité, méfiez-vous des personnages du genre DAHLAN du Fath palestinien)…
Sans quoi, dites-vous d’ores et déjà « BONJOUR les dégâts ».
Personnellement, mon souhait profond est que la première hypothèse positive
l’emporte sur la seconde. C’est la meilleure manière de faire sortir le CMJD de
la grande porte, surtout qu’on entend dire que le CMJD servira de parapluie à
votre pouvoir. Pour prouver le contraire et faire ainsi la fierté de tous les
Mauritaniens et du CMJD ( du moins face au monde arabo-africain), pour cela,
Monsieur le Président, commencez par instaurer un véritable et juste Etat de
droit, ensuite, assurez-vous d’abord que vos assistants prennent à cœur,
eux-mêmes, votre nouvelle volonté politique avant de la faire ensuite respecter
par les administrés mauritaniens… (la pyramide, ou tout autre corps, se nettoie
proprement du haut vers le bas, de la tête au pied. Idem pour l’ETAT, cela fait
un positif effet dominos…).
Je reviens à ma recommandation citée en introduction et qui s’articule sur les
cinq points fondamentaux suivants :
1 / Respect de la constitution en attendant sa véritable révision islamique…
2 / Respect de l’indépendance totale des pouvoirs : Religieux, judiciaire,
législatif, municipal, exécutif et j’insiste sur la rare presse objective et
incorruptible...
3 / Comme preuve d’unité nationale, il faut rapidement trouver, dans un cadre
islamique, une Résolution juste et durable du passif humanitaire conformément à
la volonté des victimes et non celle des gros bourreaux ( source de nos
malheurs)…
4 / Comme preuve de la recherche d’un meilleur devenir pour les Mauritaniens
démunis, il faut dorénavant ôter l’impunité des escrocs publics à défaut de
leur régler les comptes (seulement les plus gros et gras voleurs antérieurs,
quel que soit leur prestige …). Ce faisant, vos futurs collaborateurs éviteront
eux-mêmes de faire la même chose (sachant que le Président déchu, Monsieur
Maawiya ould TAYA, malgré tout, il est le moins riche de ses proches collabo,
lesquels ne sont pas tous forcément des Smassides. Je ne défends personne ici,
mais aujourd’hui, on voit de nombreuses nouvelles richesses mal acquises dans
tous les bords…).
5 / Comme preuve de notre souveraineté nationale, il faut rompre
définitivement toute relation avec l’Etat sioniste (quel que soit le prix à
payer),
Monsieur le Président, ces cinq points susmentionnés forment un tout
indissociable, tout comme les cinq prières quotidiennes qui vous porteront
encore meilleur conseil…
Monsieur le Président, la seule chose qu’il faille retenir à ma lecture est le
fait que je n’ambitionne rien quant aux responsabilités publiques. Ma modeste
plume, non complaisante, en est la preuve.
Ainsi, je peux demeurer un croyant musulman libre et indépendant. Pour moi,
cette croyance passe avant la citoyenneté, la tribu et la région et c’est cette
foi qui m’a inspiré cet autre écrit de rappel désintéressé, je suppose…
Il s’agit d’une correspondance que je viens d’entamer et que j’envisage faire
parvenir à votre prédécesseur, Monsieur Ely ould MOHAMED VALL, en vue de lui
faire part de mes impressions vis-à-vis de ses promesses sur des choses d’ordre
général et particulier.
En effet, c’est ce temps court, qui lui est désormais imparti avant son retrait
politique, par la grande porte, s’il le veut bien, qui m’a encouragé de lui
soumettre ce rapport à forme de rappel……...
Monsieur le Président, recevez mes félicitations inconditionnelles.
Elarby ould MOULAYE HASSAN
Inspecteur Maritime
Nantes - France.
Moulaye Elarby
Monsieur le Président, l’histoire de la Mauritanie retiendra que vous y êtes
entré par une grande porte ouverte par le CMJD. Je me permets d’anticiper votre
investiture au palais présidentiel afin d’attirer votre attention sur une
recommandation que je ne manque pas de remémorer dans de telles circonstances
graves pour notre nation (le devoir civique oblige).
Par respect du choix du peuple, je serai le premier défenseur de la stabilité
de votre pouvoir quelle que soit votre couleur politique...
Cependant, cette civilité démocratique et mon devoir religieux m’obligent de
vous recommander de tenir fortement les cinq clés de la réussite de votre
mandat présidentiel, voire de votre reconduction future (in châ Allah).
Monsieur le Président, vos compétences n’étant pas prouvées par le passé, du
moins sur le plan national, on dira que vous aviez arraché votre premier mandat
grâce particulièrement à la campagne, tout azimut, menée par vos proches…
Quant à votre éventuelle reconduction mieux méritée ( je veux dire que votre
second et dernier mandat sera plus légitime que le premier) cela dépendra de la
force de votre nouvelle popularité que vous allez vous forger, au sein du
peuple, tout au long de ce premier mandat hasardeux.
En un mot, vous serez réélu en fonction de la confiance que le peuple placera
en vous, selon vos acquis positifs. Pour gagner cette confiance future, soyez
cohérent avec votre projet affiché et ne tolérez pas que vos proches ( surtout
votre épouse) abusent de votre pouvoir… Enfin, vous vous devez de commencer par
vous démarquer des collaborateurs et des proches sans moralité…
Avant de vous citer ces cinq priorités qui font une unanimité populaire en
Mauritanie, je vous rappelle que vous prendriez, pendant cinq ans, la gestion
générale d’un pays riche en ressources naturelles malgré la pauvreté matérielle
écrasante de sa petite et docile population nomade…
Toutefois, souvenez-vous toujours que le Calife de la grande Oumma islamique,
feu Omar ibn Abdel Aziz, a gouverné de 718 à 720 dans des conditions encore
plus difficiles que celles de notre petit et cher pays que vous allez
gouverner. Ce mi-mandat, d’à peine deux ans, a pourtant largement permis à
notre Calife d’éradiquer la pauvreté et d’instaurer une véritable justice
sociale et ce, sans distinction raciale, tribale ou régionale de ses
administrés multiethniques…De surcroît, il l’a fait sans règlement de compte
aux mauvais gestionnaires et usurpateurs qui l’avaient précédé dans la gestion
de la nation islamique. Et pour éviter la récidive, ibn Abdel Aziz ne s’est
entouré que par des hommes de sa même fibre, éthiquement parlant…
C’est vous dire, Monsieur le Président, qu’on vous colportera une étiquette
positive ou négative selon la moralité du staff gouvernant que vous aurez
choisi.
Vu que tout le monde se connaisse bien en Mauritanie, de ce fait, dites-vous
bien qu’on n’attendra pas obligatoirement le résultat final de votre mandat
pour vous juger. A travers votre image, on saura le sens de notre marche, en
avant vers la reforme et le progrès ou en arrière vers la case de départ et le
spectre de la guerre civile…
Autrement dit, Monsieur le Président, le lendemain-même de la composition de
votre gouvernement par un Premier Ministre, vous inspirerez confiance lorsque
ledit gouvernement ne comporte aucun élément connu « monstre public »… et,
inversement, vous serez mal-jugé si, sur votre table de conseil ministériel, on
distingue un moindre personnage ayant un passé TROP fâcheux, (en d’autres termes
d’actualité, méfiez-vous des personnages du genre DAHLAN du Fath palestinien)…
Sans quoi, dites-vous d’ores et déjà « BONJOUR les dégâts ».
Personnellement, mon souhait profond est que la première hypothèse positive
l’emporte sur la seconde. C’est la meilleure manière de faire sortir le CMJD de
la grande porte, surtout qu’on entend dire que le CMJD servira de parapluie à
votre pouvoir. Pour prouver le contraire et faire ainsi la fierté de tous les
Mauritaniens et du CMJD ( du moins face au monde arabo-africain), pour cela,
Monsieur le Président, commencez par instaurer un véritable et juste Etat de
droit, ensuite, assurez-vous d’abord que vos assistants prennent à cœur,
eux-mêmes, votre nouvelle volonté politique avant de la faire ensuite respecter
par les administrés mauritaniens… (la pyramide, ou tout autre corps, se nettoie
proprement du haut vers le bas, de la tête au pied. Idem pour l’ETAT, cela fait
un positif effet dominos…).
Je reviens à ma recommandation citée en introduction et qui s’articule sur les
cinq points fondamentaux suivants :
1 / Respect de la constitution en attendant sa véritable révision islamique…
2 / Respect de l’indépendance totale des pouvoirs : Religieux, judiciaire,
législatif, municipal, exécutif et j’insiste sur la rare presse objective et
incorruptible...
3 / Comme preuve d’unité nationale, il faut rapidement trouver, dans un cadre
islamique, une Résolution juste et durable du passif humanitaire conformément à
la volonté des victimes et non celle des gros bourreaux ( source de nos
malheurs)…
4 / Comme preuve de la recherche d’un meilleur devenir pour les Mauritaniens
démunis, il faut dorénavant ôter l’impunité des escrocs publics à défaut de
leur régler les comptes (seulement les plus gros et gras voleurs antérieurs,
quel que soit leur prestige …). Ce faisant, vos futurs collaborateurs éviteront
eux-mêmes de faire la même chose (sachant que le Président déchu, Monsieur
Maawiya ould TAYA, malgré tout, il est le moins riche de ses proches collabo,
lesquels ne sont pas tous forcément des Smassides. Je ne défends personne ici,
mais aujourd’hui, on voit de nombreuses nouvelles richesses mal acquises dans
tous les bords…).
5 / Comme preuve de notre souveraineté nationale, il faut rompre
définitivement toute relation avec l’Etat sioniste (quel que soit le prix à
payer),
Monsieur le Président, ces cinq points susmentionnés forment un tout
indissociable, tout comme les cinq prières quotidiennes qui vous porteront
encore meilleur conseil…
Monsieur le Président, la seule chose qu’il faille retenir à ma lecture est le
fait que je n’ambitionne rien quant aux responsabilités publiques. Ma modeste
plume, non complaisante, en est la preuve.
Ainsi, je peux demeurer un croyant musulman libre et indépendant. Pour moi,
cette croyance passe avant la citoyenneté, la tribu et la région et c’est cette
foi qui m’a inspiré cet autre écrit de rappel désintéressé, je suppose…
Il s’agit d’une correspondance que je viens d’entamer et que j’envisage faire
parvenir à votre prédécesseur, Monsieur Ely ould MOHAMED VALL, en vue de lui
faire part de mes impressions vis-à-vis de ses promesses sur des choses d’ordre
général et particulier.
En effet, c’est ce temps court, qui lui est désormais imparti avant son retrait
politique, par la grande porte, s’il le veut bien, qui m’a encouragé de lui
soumettre ce rapport à forme de rappel……...
Monsieur le Président, recevez mes félicitations inconditionnelles.
Elarby ould MOULAYE HASSAN
Inspecteur Maritime
Nantes - France.
Moulaye Elarby