Dans une réplique disponible "dans ce site ", Monsieur Boidjel Ould Homoïd, l'un des notables du système Ould Taya et toujours Directeur du projet stratégique de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie, s'emploie à me contredire.
D'abord, il dit me consentir du respect, ainsi qu'à ma famille et n'oublie, plus loin, de m'exhorter à requérir le témoignage de mon père, à sa propre décharge, comme de bien entendu.
A un moment quelconque de sa prose, il sous-entend que je ménage trop le CMJD, sans doute, pour en obtenir le parrainage. L'auteur ne précise à quelle distinction j'aspirerai.
A la fin de ce prurit du clavier, Monsieur Ould Homoïd convoque une citation, - au demeurant douteuse – qu'il attribue à François Mitterrand ; il y est question d'homosexualité, sur le mode de l'insinuation la plus maladroite, tant la subtilité lui fait défaut.
En dehors de l'indigence de l'argument, je constate combien Deddahi et ses services pratiquaient le sous-entendu, avec davantage de finesse.
Voilà ce que je retiens du propos de l'honorable ancien Ministre, membre encore impliqué dans la direction du PRDS-PRDR, ex parti au pouvoir.
Que répondre à tant de désinvolture ?
- Il ne m'étonne que le contradicteur tienne ma famille en faveur et sollicite le secours de mon père ; tous les deux ont servi, si ma souvenance ne me trahit, la même dictature ; ils militaient au Parti Républicain Démocratique et Social, jusqu'aux derniers jours de
l'Epicerie d'Atar. Or, je n'ai jamais appris à suivre mes parents sur le chemin de l'errance. En conséquence, l'avis des miens ne pèse pas lourd face à mes certitudes. Tout le monde, dans mon entourage tribal et ethnique, ressemble, aujourd'hui, à Boidjel Ould Homoïd ; certains
ont dégringolé plus bas encore.
Le chef de l'Etat déchu a créé le mauritanien nouveau, dans l'esprit de la plus parfaite uniformisation.
Je me suis exilé, j'ai fui la perspective d'épouvante.
- Il m'arrive, depuis des années, de présenter ma candidature, à plusieurs postes dans la fonction publique internationale ; à chaque fois, les autorités mauritaniennes intriguaient à rebours de mes efforts ; au lendemain du coup d'Etat, le nouveau régime décida de
lever l'opposition, allant jusqu'à soutenir mon dossier.
Des gouvernements étrangers signèrent des lettres de recommandation.
Toutefois, c'est me méconnaître que de me supposer réductible à la simple gratitude ; j'ai appris, tôt, à cracher dans la soupe et ne me sens redevable, à personne, de ma liberté de jugement. Que le CMJD agisse en conformité avec les attentes des mauritaniens et il
trouvera, en moi, un vif zélateur ; qu'il s'en abstienne – c'est hélas le cas – et je crierai à la trahison.
Sur le fond, je continue à croire que Monsieur Boidjel Ould Homoïd doit démissionner de sa fonction, sinon renoncer à tout engagement partisan, dans les rangs du PRDR-PRDS ou ailleurs. Je sais que des ambassadeurs, des hauts fonctionnaires, ont été contraints à trancher
le dilemme. Pourquoi, en vertu de quelle élection (au sens biblique) ou exception, le Directeur de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie se placerait au dessus des règles – même non écrites – de la transition.
Le projet dont il a la charge concerne le devenir vital des mauritaniens ; il n'est pas exagéré de craindre que la promesse de ses ressources à venir ne vienne peser sur les scrutins ;l'impartialité de la transition commande la neutralité de certains
détenteurs d'influence, quand ils exercent des charges d'utilité collective.
Excepté cela, je ne nourris nulle aversion privée à l'endroit de Monsieur Ould Homoïd ; je me bats pour une Mauritanie où lui et se semblables seraient, à jamais, interdits de servir la puissance publique ; ils sont quelques milliers à entretenir ma hargne réformatrice. J'ai la mémoire de l'éléphant blessé et la patience du granit.
Naturellement, je n'aurais de cesse de revendiquer, pour la Mauritanie que j'aime, le procès du Colonel Ould Taya dont j'estime le règne incomparable avec ceux de ses prédécesseurs ; que Monsieur Boidjel Ould Homoïd le veuille ou non, nul devancier, n'égalera, dans
l'histoire de ce pays, la dévastation des 20 dernières années ! Le Président du CMJD nous exhorte à l'oubli ; nous verrons !
D'abord, il dit me consentir du respect, ainsi qu'à ma famille et n'oublie, plus loin, de m'exhorter à requérir le témoignage de mon père, à sa propre décharge, comme de bien entendu.
A un moment quelconque de sa prose, il sous-entend que je ménage trop le CMJD, sans doute, pour en obtenir le parrainage. L'auteur ne précise à quelle distinction j'aspirerai.
A la fin de ce prurit du clavier, Monsieur Ould Homoïd convoque une citation, - au demeurant douteuse – qu'il attribue à François Mitterrand ; il y est question d'homosexualité, sur le mode de l'insinuation la plus maladroite, tant la subtilité lui fait défaut.
En dehors de l'indigence de l'argument, je constate combien Deddahi et ses services pratiquaient le sous-entendu, avec davantage de finesse.
Voilà ce que je retiens du propos de l'honorable ancien Ministre, membre encore impliqué dans la direction du PRDS-PRDR, ex parti au pouvoir.
Que répondre à tant de désinvolture ?
- Il ne m'étonne que le contradicteur tienne ma famille en faveur et sollicite le secours de mon père ; tous les deux ont servi, si ma souvenance ne me trahit, la même dictature ; ils militaient au Parti Républicain Démocratique et Social, jusqu'aux derniers jours de
l'Epicerie d'Atar. Or, je n'ai jamais appris à suivre mes parents sur le chemin de l'errance. En conséquence, l'avis des miens ne pèse pas lourd face à mes certitudes. Tout le monde, dans mon entourage tribal et ethnique, ressemble, aujourd'hui, à Boidjel Ould Homoïd ; certains
ont dégringolé plus bas encore.
Le chef de l'Etat déchu a créé le mauritanien nouveau, dans l'esprit de la plus parfaite uniformisation.
Je me suis exilé, j'ai fui la perspective d'épouvante.
- Il m'arrive, depuis des années, de présenter ma candidature, à plusieurs postes dans la fonction publique internationale ; à chaque fois, les autorités mauritaniennes intriguaient à rebours de mes efforts ; au lendemain du coup d'Etat, le nouveau régime décida de
lever l'opposition, allant jusqu'à soutenir mon dossier.
Des gouvernements étrangers signèrent des lettres de recommandation.
Toutefois, c'est me méconnaître que de me supposer réductible à la simple gratitude ; j'ai appris, tôt, à cracher dans la soupe et ne me sens redevable, à personne, de ma liberté de jugement. Que le CMJD agisse en conformité avec les attentes des mauritaniens et il
trouvera, en moi, un vif zélateur ; qu'il s'en abstienne – c'est hélas le cas – et je crierai à la trahison.
Sur le fond, je continue à croire que Monsieur Boidjel Ould Homoïd doit démissionner de sa fonction, sinon renoncer à tout engagement partisan, dans les rangs du PRDR-PRDS ou ailleurs. Je sais que des ambassadeurs, des hauts fonctionnaires, ont été contraints à trancher
le dilemme. Pourquoi, en vertu de quelle élection (au sens biblique) ou exception, le Directeur de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie se placerait au dessus des règles – même non écrites – de la transition.
Le projet dont il a la charge concerne le devenir vital des mauritaniens ; il n'est pas exagéré de craindre que la promesse de ses ressources à venir ne vienne peser sur les scrutins ;l'impartialité de la transition commande la neutralité de certains
détenteurs d'influence, quand ils exercent des charges d'utilité collective.
Excepté cela, je ne nourris nulle aversion privée à l'endroit de Monsieur Ould Homoïd ; je me bats pour une Mauritanie où lui et se semblables seraient, à jamais, interdits de servir la puissance publique ; ils sont quelques milliers à entretenir ma hargne réformatrice. J'ai la mémoire de l'éléphant blessé et la patience du granit.
Naturellement, je n'aurais de cesse de revendiquer, pour la Mauritanie que j'aime, le procès du Colonel Ould Taya dont j'estime le règne incomparable avec ceux de ses prédécesseurs ; que Monsieur Boidjel Ould Homoïd le veuille ou non, nul devancier, n'égalera, dans
l'histoire de ce pays, la dévastation des 20 dernières années ! Le Président du CMJD nous exhorte à l'oubli ; nous verrons !