L' un des grévistes
Les six grévistes de la faim de Cachan – les deux hospitalisés à l'hôpital Saint-Antoine à Paris et les quatre présents dans le gymnase – ont accepté, jeudi 5 octobre, de se réalimenter après un accord intervenu, dans la nuit du mercredi 4 au mercredi 5 octobre, pour leur relogement et celui de leurs compagnons. Les quatre personnes encore présentes dans le gymnase, qui refusaient de s'alimenter depuis 43 jours, ont été emmenées vers 17 h 30 à l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif (Val-de-Marne) en ambulance.
Quant aux deux autres ex-squatteurs en grève de la faim qui avaient été hospitalisés lundi à l'hôpital Saint-Antoine (Paris XIIe), "ils acceptent leur réalimentation et sont en bonne forme, compte-tenu de leur situation antérieure", a assuré Patrick Pelloux, président des médecins urgentistes.
Les familles africaines hébergées depuis le 18 août dans le gymnase Belle-Image de Cachan ont accepté les propositions de relogement élaborées par France Terre d'asile, la Licra et SOS Racisme. L'accord devrait être formellement signé vendredi. Jusqu'à présent, les quelque 270 personnes réfugiées dans le gymnase repoussaient les propositions de relogement de la préfecture du Val-de-Marne par crainte que celles d'entre elles dépourvues de papiers ne soient interpellées et expulsées.
ÉVACUATION DU GYMNASE SAMEDI OU DIMANCHE
Au total, 278 places d'hébergement ont été proposées, ont rapporté les associations. Selon le protocole d'accord avalisé par le ministère de l'intérieur, 158 places vont être mises à la disposition des familles par France Terre d'Asile. Ces places, selon l'association, seraient destinées uniquement à des ex-squatteurs sans-papiers.
Le ministère de l'intérieur a accepté d'examiner toutes les demandes de régularisation, "au regard du droit des étrangers", a-t-on indiqué place Beauvau. L'évacuation du gymnase pourrait avoir lieu samedi ou dimanche, a indiqué Pierre Henry, directeur de France Terre d'Asile.
Le dénouement intervient après plus d'un mois et demi de crise, aggravée par une situation sanitaire préoccupante. Deux cas de varicelle et un cas de tuberculose avaient notamment été diagnostiqués.
LE MONDE .FR
Quant aux deux autres ex-squatteurs en grève de la faim qui avaient été hospitalisés lundi à l'hôpital Saint-Antoine (Paris XIIe), "ils acceptent leur réalimentation et sont en bonne forme, compte-tenu de leur situation antérieure", a assuré Patrick Pelloux, président des médecins urgentistes.
Les familles africaines hébergées depuis le 18 août dans le gymnase Belle-Image de Cachan ont accepté les propositions de relogement élaborées par France Terre d'asile, la Licra et SOS Racisme. L'accord devrait être formellement signé vendredi. Jusqu'à présent, les quelque 270 personnes réfugiées dans le gymnase repoussaient les propositions de relogement de la préfecture du Val-de-Marne par crainte que celles d'entre elles dépourvues de papiers ne soient interpellées et expulsées.
ÉVACUATION DU GYMNASE SAMEDI OU DIMANCHE
Au total, 278 places d'hébergement ont été proposées, ont rapporté les associations. Selon le protocole d'accord avalisé par le ministère de l'intérieur, 158 places vont être mises à la disposition des familles par France Terre d'Asile. Ces places, selon l'association, seraient destinées uniquement à des ex-squatteurs sans-papiers.
Le ministère de l'intérieur a accepté d'examiner toutes les demandes de régularisation, "au regard du droit des étrangers", a-t-on indiqué place Beauvau. L'évacuation du gymnase pourrait avoir lieu samedi ou dimanche, a indiqué Pierre Henry, directeur de France Terre d'Asile.
Le dénouement intervient après plus d'un mois et demi de crise, aggravée par une situation sanitaire préoccupante. Deux cas de varicelle et un cas de tuberculose avaient notamment été diagnostiqués.
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