Les Mauritaniens votaient ce dimanche pour accepter ou refuser un projet de nouvelle Constitution proposé par la junte au pouvoir depuis août dernier, qui entend garantir l'alternance démocratique et empêcher de futurs dirigeants de s'éterniser au pouvoir. Bien avant 07h00 (locales et GMT), l'heure légale d'ouverture du scrutin, de longues files d'électeurs, attendaient de pouvoir voter dans les bureaux de vote de Nouakchott, la capitale, selon un journaliste de l'AFP. Deux heures plus tard, l'affluence était toujours aussi grande pour ces électeurs qui disposaient d'un matériel électoral distribué sous la supervision technique des Nations unies et de deux isoloirs par bureau de vote.
Le chef de l'Etat mauritanien, Ely Ould Mohamed Vall, a pour sa part assuré que le projet de Constitution serait "massivement voté", après avoir accompli ses devoirs électoraux près de la Présidence de la République au centre de Nouakchott. Le colonel Ould Vall, dirigeant du Comité militaire pour la justice et la Démocratie (CMJD), la junte au pouvoir depuis août dernier, a déclaré: "C'est un très grand jour et une renaissance pour la Mauritanie (...), je suis certain que tous les Mauritaniens ont le même sentiment, et que, de ce fait, la Constitution sera massivement votée".
Il a ajouté: "Quel que soit le résultat, je respecterais mes engagements (de remettre le pouvoir aux civils en 2007 après des consultations électorales, ndlr). Depuis samedi, les autorités mauritaniennes se déclarent convaincues que le taux de participation au scrutin de dimanche sera très élevé. Le directeur de la promotion de la Démocratie au ministère mauritanien de l'Intérieur, Sidi Yeslem Ould Amar Cheine, a annoncé durant la nuit de samedi à dimanche que son département s'attendait à un taux de participation de près de 80%. M. Ould Amar Cheine, a indiqué que cette prévision optimiste était basée sur le nombre élevé de retraits des cartes d'électeurs qui a atteint samedi le taux de 60% dans la capitale et 70% dans les provinces.
La classe politique locale et la presse avaient ces jours derniers des craintes concernant le taux de participation au référendum, en raison notamment de la désaffection vis à vis du politique après la longue période au pouvoir du président déposé en août dernier, Maaouiya Ould Taya. Les difficultés matérielles que pourraient rencontrer des électeurs enregistrés loin de leurs lieux de résidence étaient un second facteur d'inquiétude.
La nouvelle Constitution a reçu l'approbation de la quasi-totalité de la classe politique et des ONG locales. Selon la junte au pouvoir, elle vise à mettre fin à "plus de vingt ans de pouvoir despotique".
L'ancien président, Maaouiya Ould Taya, se trouvait à la tête du pays depuis un coup d'Etat en décembre 1984. Il avait ensuite été élu trois fois. Près d'un million d'électeurs mauritaniens sont appelés aux urnes. Avec ce référendum, la Mauritanie entame un long processus électoral qui doit s'achever par une présidentielle en mars 2007. Les membres de la junte au pouvoir se sont engagés à ne pas se présenter aux futures élections.
Les bureaux de vote doivent fermer à 19h00 (locales et gmt).
Le chef de l'Etat mauritanien, Ely Ould Mohamed Vall, a pour sa part assuré que le projet de Constitution serait "massivement voté", après avoir accompli ses devoirs électoraux près de la Présidence de la République au centre de Nouakchott. Le colonel Ould Vall, dirigeant du Comité militaire pour la justice et la Démocratie (CMJD), la junte au pouvoir depuis août dernier, a déclaré: "C'est un très grand jour et une renaissance pour la Mauritanie (...), je suis certain que tous les Mauritaniens ont le même sentiment, et que, de ce fait, la Constitution sera massivement votée".
Il a ajouté: "Quel que soit le résultat, je respecterais mes engagements (de remettre le pouvoir aux civils en 2007 après des consultations électorales, ndlr). Depuis samedi, les autorités mauritaniennes se déclarent convaincues que le taux de participation au scrutin de dimanche sera très élevé. Le directeur de la promotion de la Démocratie au ministère mauritanien de l'Intérieur, Sidi Yeslem Ould Amar Cheine, a annoncé durant la nuit de samedi à dimanche que son département s'attendait à un taux de participation de près de 80%. M. Ould Amar Cheine, a indiqué que cette prévision optimiste était basée sur le nombre élevé de retraits des cartes d'électeurs qui a atteint samedi le taux de 60% dans la capitale et 70% dans les provinces.
La classe politique locale et la presse avaient ces jours derniers des craintes concernant le taux de participation au référendum, en raison notamment de la désaffection vis à vis du politique après la longue période au pouvoir du président déposé en août dernier, Maaouiya Ould Taya. Les difficultés matérielles que pourraient rencontrer des électeurs enregistrés loin de leurs lieux de résidence étaient un second facteur d'inquiétude.
La nouvelle Constitution a reçu l'approbation de la quasi-totalité de la classe politique et des ONG locales. Selon la junte au pouvoir, elle vise à mettre fin à "plus de vingt ans de pouvoir despotique".
L'ancien président, Maaouiya Ould Taya, se trouvait à la tête du pays depuis un coup d'Etat en décembre 1984. Il avait ensuite été élu trois fois. Près d'un million d'électeurs mauritaniens sont appelés aux urnes. Avec ce référendum, la Mauritanie entame un long processus électoral qui doit s'achever par une présidentielle en mars 2007. Les membres de la junte au pouvoir se sont engagés à ne pas se présenter aux futures élections.
Les bureaux de vote doivent fermer à 19h00 (locales et gmt).