Les vingt jeunes islamistes salafistes placés en détention depuis plus d'un an à titre préventif à la prison centrale de Nouakchott sont des " détenus d'opinion ", a soutenu la présidente de l'Association mauritanienne des droits de l'Homme (AMDH).
Me Fatimata M'Baye, qui est aussi vice-présidente de la Fédération internationale des ligues de droits de l'Homme (FIDH) et membre du collectif des avocats de la défense des islamistes, s'exprimait ainsi samedi soir au cours d'un point de presse à Nouakchott en présence de membres de l'AMDH.
Elle a notamment invité les autorités de la transition à " organiser rapidement un procès juste et équitable garantissant les droits de la défense " pour trancher le cas de ces détenus et laisser à un juge la faculté de se prononcer sur l'innocence ou une éventuelle culpabilité des jeunes islamistes.
Les membres de ce groupe de présumés salafistes ont été arrêtés fin avril 2005, sous le régime défunt de Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya.
Accusés de s'être entraînés avec l'objectif de perpétrer des actes terroristes, ils n'ont pas bénéficié de la loi d'amnistie décrétée par la junte militaire arrivée au pouvoir le 3 août 2005.
Me Fatimata M'Baye, qui est aussi vice-présidente de la Fédération internationale des ligues de droits de l'Homme (FIDH) et membre du collectif des avocats de la défense des islamistes, s'exprimait ainsi samedi soir au cours d'un point de presse à Nouakchott en présence de membres de l'AMDH.
Elle a notamment invité les autorités de la transition à " organiser rapidement un procès juste et équitable garantissant les droits de la défense " pour trancher le cas de ces détenus et laisser à un juge la faculté de se prononcer sur l'innocence ou une éventuelle culpabilité des jeunes islamistes.
Les membres de ce groupe de présumés salafistes ont été arrêtés fin avril 2005, sous le régime défunt de Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya.
Accusés de s'être entraînés avec l'objectif de perpétrer des actes terroristes, ils n'ont pas bénéficié de la loi d'amnistie décrétée par la junte militaire arrivée au pouvoir le 3 août 2005.