De plus en plus de citoyens mauritaniens s’interrogent sur les intentions réelles du CMJD qui, à maintes reprises, a fait des déclarations très contradictoires depuis le 3 août 2005, jour où l’ancien chef de tout ce " staff " qui dirige aujourd’hui le pays a été démis en douceur de la présidence.
Pour tenter d’y voir un peu plus clair, j’ai donc repris quelques déclarations du nouveau chef d’état, le colonel Ely Ould Mohamed Vall. Si au départ les intentions affichées "des nouveaux hommes forts" de Nouakchott laissaient entrevoir une transition emplie d'espoir et d'optimisme, il n'en est plus de même au fur et à mesure que les mois passent, et l'homme de la rue s'interroge aujourd'hui sur les réelles intentions des anciens très proches collaborateurs du dictateur qu'ils ont renversé le 03 août 2005.
A PROPOS DU PROBLEME DES REFUGIES
Déclaration du chef de l’état lors de sa conférence de presse du 08 octobre 2005 relayée par dépêche AFP du 09 octobre, et Nouakchott info, extrait : « La question des réfugiés (au Sénégal et au Mali) est une question nationale, je n'occulterai aucune question nationale, ce serait une lâcheté, mais chaque chose sera traitée en son temps…».
-Engagement pris par la Mauritanie auprès de l’UE/ACP, engagement n° 14 : « Les autorités de transition s’engagent à lancer immédiatement le processus de création d’une commission nationale indépendante des droits humains. Elles s’engagent également à faciliter le retour des réfugiés dont la nationalité mauritanienne est établie et à prendre des mesures nécessaires pour leur réintégration dans leurs droits y compris dans le cas des fonctionnaires. »
-Déclaration du chef de l’état lors de sa visite à Dakar début mars, parue dans Jeune Afrique dans laquelle il nie l’existence de réfugiés au Sénégal : « Je ne pense pas qu'il y ait des réfugiés mauritaniens au Sénégal, les deux peuples sont tellement imbriqués que ce terme est inapproprié. »
-Déclaration du chef de l’état lors de sa visite dans le sud de la Mauritanie, devant les populations du Guidimakha, reprises par l’Agence Mauritanienne d’Information : « Je considère que la question des réfugiés, abstraction faite des effectifs de ceux-ci, est une question qui nous interpelle tous et que nous devons lui apporter la solution convenable entre mauritaniens, sans autres interférences. »
-Un jour, le chef d'état déclare qu'il faut régler le problème des réfugiés, le lendemain il va jusqu'à nier l'existence même des réfugiés, le surlendemain, il reconnaît à nouveau que la question des réfugiés est un problème qui nous interpelle tous et que nous devons lui apporter une solution. Un pas en avant, deux pas en arrière, et le problème de ces pauvres réfugiés reste en suspens, et ce malgré les nombreuses mains tendues par les partis politiques de l'intérieur, de l'extérieur en août 2005 avec la Déclaration de Dakar, la tentative des Flam-Rénovation revenus sur leur terre natale ou encore, cette émouvante lettre de son ami, Moustapha DIOP.
Prétextant que la transition initialement prévue pour une période de 24 mois, avant d'être ramenée à 19 mois, ne permettrait pas de régler ce problème, faute de temps, le chef de l'état vient pourtant de déclarer le 23 mai dernier dans une interview accordée au journal égyptien 'Al Ahram' que : « le CMJD a pu réaliser près de 90% des projets qu'il s'est fixés, depuis son arrivée au pouvoir », soit en 9 mois seulement; il reste donc 10 mois pour concrétiser les 10% restants... .
Bref, rien, ni personne n'émeut le chef d'état qui semble "fuir comme la peste" le règlement de ce problème qui empêche pourtant toute réconciliation nationale, condition sine qua non pour offrir à la nation un avenir stable et serein. Prétextant le temps qui manque, il dit qu'il préfère laisser ce dossier au futur gouvernement élu en 2007, alors que dès le 05 octobre 2005, dans une interview accordée au journal Jeune Afrique, il avait indiqué à propos de la réouverture de ces dossiers : « Je ne pense pas qu’il le fera. Ou alors, cela signifiera que nous avons failli à notre tâche qui est d’imprégner chaque Mauritanien de l’esprit de tolérance et de réconciliation..... ». Cette déclaration est elle même encore en totale contradiction avec sa déclaration du 08 octobre, relayée dans la dépêche AFP du 09 octobre 2005 : « En deuxième lieu, si cela ne suffit pas, les parlement et président qui seront élus devront se pencher sur le passif humanitaire de l'ancien régime et trouver les solutions qui conviennent. ».
A PROPOS D'INDEPENDANCE DE LA JUSTICE
-Déclaration du chef de l'Etat du 08 octobre 2005, dépêche de l'Agence Mauritanienne d’Information, extrait : « Il est grand temps de rompre avec le passé et ses pratiques nuisibles pour les attentes légitimes du peuple à une vraie démocratie et à une égalité et justice »
-Déclaration du chef de l’état lors de l'ouverture de l'année judiciaire le 26 janvier 2006 dépêche de l'Agence Mauritanienne d’Information, extrait à propos de l'indépendance de la justice « Principe prévu et garanti par la constitution en son article 89, l'indépendance de la justice constitue l'un des principaux piliers de la construction de l'Etat de doit auquel nous nous attachons fermement. Bien que prévu par les textes, ce principe n'a pas toujours été respecté. Dans bien de cas, il a été même bafoué et piétiné, la justice étant réduite à un instrument aux mains du pouvoir politique vis-à- vis duquel cette indépendance est sensée trouver sa première affirmation. Pour ma part, je veux affirmer que notre volonté de rendre effective cette indépendance est indéfectible. Le pouvoir exécutif se tient et se tiendra au seul outil que lui reconnaissent les textes, à savoir la participation au débat judiciaire à travers le ministère public et s'interdit toute ingérence ou intervention quelle que soit sa nature dans les décisions judiciaires » ou encore « Je tiens à vous réaffirmer que le CMJD et le gouvernement ont la volonté ferme de donner un contenu réel à l'indépendance de la justice pendant la transition afin que ceux qui auraient à assurer la relève par la suite puissent disposer d'un appareil judiciaire mieux préparé pour assurer ses missions ».
Déclaration du chef de l'Etat au journal Jeune Afrique le 11 septembre 2006, extrait : « nous avons rien de personnel contre Taya, contre sa famille et ses proches. Il n'y aura ni règlement de compte, ni chasse aux sorcières, ni esprit de vengeance. Il n'y aura non pas d'actions en justice ou de procès contre lui. Si certains s'aventurent sur ce terrain, nous les rappellerons à l'ordre. Nous respectons sa personne et lui souhaitons une bonne traite ».
Pour mémo, on peut aussi rappeler l'interview du Colonel Ould Abdel AZIZ sur VOA le 08 août 2005 qui déjà disait : « Chez nous, il n'y a pas de justice et il n'y a pas de justicier. La justice est une justice corrompue et au service du régime et qui ne sert qu'au régime. La sentence est dictée. Au lieu qu'elle soit débattue par un jury, comme dans tous les pays du monde, elle vient de la présidence.» Avant de conclure : « Nous voulons instaurer la justice »
-Dans le cas présent, la contradiction est flagrante entre les paroles et les actes ; non seulement le chef du CMJD s'est engagé à une séparation des pouvoirs judiciaires et de l'exécutif, priorité qu'il s'est fixée, mais de plus il en est le garant comme le prévoit la constitution actuelle, et future d'ailleurs. De quel droit le chef de l'état par 'interim' peut-il interdire à un citoyen mauritanien d'ester en justice pour un préjudice qu'il aurait subi, de tortures dont il aurait été la victime, de spoliation de terre dont il était propriétaire ? Je laisse le lecteur seul juge face à cette façon de procéder qui ressemble étrangement à ce qui se pratiquait avant le 3 août 2005.
Nous passerons rapidement sur le cas des islamistes détenus depuis avril 2005 accusés par le chef d'Etat lui-même d'appartenir à une mouvance d'El Qaida et qui, par ces déclarations, s'est ainsi départi de son devoir de réserve en jugeant coupable des individus détenus à titre préventif et bénéficiant du principe de la présomption d'innocence.
Il en est de même dans le dossier Woodside où l'ancien ministre du pétrole, Zeidane Ould Hmeida, a bénéficié d'une décision d’amnistie (très contestée) avant d'être libéré, selon Nouakchott Info, sur ordre du ministre sans que le procureur, comme le voudrait la procédure, ne soit consulté.
A PROPOS DES ENGAGEMENTS INTERNATIONAUX DE LA MAURITANIE
-Communiqué officiel du CMJD du 3 août 2005 par l’Agence Mauritanienne d’Information, extrait : « Le Conseil Militaire pour la Justice et la Démocratie s'engage en fin à respecter tous les traités et conventions internationaux ratifiés par la Mauritanie »
-Déclaration du chef de l’état lors d’une interview accordée au Quotidien tunisien et à Nouakchott Info, extrait : « Le CMJD est très clair sur cette question. Il estime qu’aucune ingérence extérieure dans les affaires de la Mauritanie ne sera acceptée qu’elle concerne l’ex-président ou toute autre personne quelle qu’elle soit. »
-Or, la Mauritanie a ratifié la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, est de ce fait, elle est tenue de s’inscrire dans ce sens pour respecter ses engagements internationaux. Qu’en est-il donc des plaintes déposées et jugées recevables, notamment celle concernant l’ancien président exilé au Qatar, par ailleurs Etat également signataire de cette convention ?
http:// www.cridem.org
Note: Info source : Sacoura (France)
Pour tenter d’y voir un peu plus clair, j’ai donc repris quelques déclarations du nouveau chef d’état, le colonel Ely Ould Mohamed Vall. Si au départ les intentions affichées "des nouveaux hommes forts" de Nouakchott laissaient entrevoir une transition emplie d'espoir et d'optimisme, il n'en est plus de même au fur et à mesure que les mois passent, et l'homme de la rue s'interroge aujourd'hui sur les réelles intentions des anciens très proches collaborateurs du dictateur qu'ils ont renversé le 03 août 2005.
A PROPOS DU PROBLEME DES REFUGIES
Déclaration du chef de l’état lors de sa conférence de presse du 08 octobre 2005 relayée par dépêche AFP du 09 octobre, et Nouakchott info, extrait : « La question des réfugiés (au Sénégal et au Mali) est une question nationale, je n'occulterai aucune question nationale, ce serait une lâcheté, mais chaque chose sera traitée en son temps…».
-Engagement pris par la Mauritanie auprès de l’UE/ACP, engagement n° 14 : « Les autorités de transition s’engagent à lancer immédiatement le processus de création d’une commission nationale indépendante des droits humains. Elles s’engagent également à faciliter le retour des réfugiés dont la nationalité mauritanienne est établie et à prendre des mesures nécessaires pour leur réintégration dans leurs droits y compris dans le cas des fonctionnaires. »
-Déclaration du chef de l’état lors de sa visite à Dakar début mars, parue dans Jeune Afrique dans laquelle il nie l’existence de réfugiés au Sénégal : « Je ne pense pas qu'il y ait des réfugiés mauritaniens au Sénégal, les deux peuples sont tellement imbriqués que ce terme est inapproprié. »
-Déclaration du chef de l’état lors de sa visite dans le sud de la Mauritanie, devant les populations du Guidimakha, reprises par l’Agence Mauritanienne d’Information : « Je considère que la question des réfugiés, abstraction faite des effectifs de ceux-ci, est une question qui nous interpelle tous et que nous devons lui apporter la solution convenable entre mauritaniens, sans autres interférences. »
-Un jour, le chef d'état déclare qu'il faut régler le problème des réfugiés, le lendemain il va jusqu'à nier l'existence même des réfugiés, le surlendemain, il reconnaît à nouveau que la question des réfugiés est un problème qui nous interpelle tous et que nous devons lui apporter une solution. Un pas en avant, deux pas en arrière, et le problème de ces pauvres réfugiés reste en suspens, et ce malgré les nombreuses mains tendues par les partis politiques de l'intérieur, de l'extérieur en août 2005 avec la Déclaration de Dakar, la tentative des Flam-Rénovation revenus sur leur terre natale ou encore, cette émouvante lettre de son ami, Moustapha DIOP.
Prétextant que la transition initialement prévue pour une période de 24 mois, avant d'être ramenée à 19 mois, ne permettrait pas de régler ce problème, faute de temps, le chef de l'état vient pourtant de déclarer le 23 mai dernier dans une interview accordée au journal égyptien 'Al Ahram' que : « le CMJD a pu réaliser près de 90% des projets qu'il s'est fixés, depuis son arrivée au pouvoir », soit en 9 mois seulement; il reste donc 10 mois pour concrétiser les 10% restants... .
Bref, rien, ni personne n'émeut le chef d'état qui semble "fuir comme la peste" le règlement de ce problème qui empêche pourtant toute réconciliation nationale, condition sine qua non pour offrir à la nation un avenir stable et serein. Prétextant le temps qui manque, il dit qu'il préfère laisser ce dossier au futur gouvernement élu en 2007, alors que dès le 05 octobre 2005, dans une interview accordée au journal Jeune Afrique, il avait indiqué à propos de la réouverture de ces dossiers : « Je ne pense pas qu’il le fera. Ou alors, cela signifiera que nous avons failli à notre tâche qui est d’imprégner chaque Mauritanien de l’esprit de tolérance et de réconciliation..... ». Cette déclaration est elle même encore en totale contradiction avec sa déclaration du 08 octobre, relayée dans la dépêche AFP du 09 octobre 2005 : « En deuxième lieu, si cela ne suffit pas, les parlement et président qui seront élus devront se pencher sur le passif humanitaire de l'ancien régime et trouver les solutions qui conviennent. ».
A PROPOS D'INDEPENDANCE DE LA JUSTICE
-Déclaration du chef de l'Etat du 08 octobre 2005, dépêche de l'Agence Mauritanienne d’Information, extrait : « Il est grand temps de rompre avec le passé et ses pratiques nuisibles pour les attentes légitimes du peuple à une vraie démocratie et à une égalité et justice »
-Déclaration du chef de l’état lors de l'ouverture de l'année judiciaire le 26 janvier 2006 dépêche de l'Agence Mauritanienne d’Information, extrait à propos de l'indépendance de la justice « Principe prévu et garanti par la constitution en son article 89, l'indépendance de la justice constitue l'un des principaux piliers de la construction de l'Etat de doit auquel nous nous attachons fermement. Bien que prévu par les textes, ce principe n'a pas toujours été respecté. Dans bien de cas, il a été même bafoué et piétiné, la justice étant réduite à un instrument aux mains du pouvoir politique vis-à- vis duquel cette indépendance est sensée trouver sa première affirmation. Pour ma part, je veux affirmer que notre volonté de rendre effective cette indépendance est indéfectible. Le pouvoir exécutif se tient et se tiendra au seul outil que lui reconnaissent les textes, à savoir la participation au débat judiciaire à travers le ministère public et s'interdit toute ingérence ou intervention quelle que soit sa nature dans les décisions judiciaires » ou encore « Je tiens à vous réaffirmer que le CMJD et le gouvernement ont la volonté ferme de donner un contenu réel à l'indépendance de la justice pendant la transition afin que ceux qui auraient à assurer la relève par la suite puissent disposer d'un appareil judiciaire mieux préparé pour assurer ses missions ».
Déclaration du chef de l'Etat au journal Jeune Afrique le 11 septembre 2006, extrait : « nous avons rien de personnel contre Taya, contre sa famille et ses proches. Il n'y aura ni règlement de compte, ni chasse aux sorcières, ni esprit de vengeance. Il n'y aura non pas d'actions en justice ou de procès contre lui. Si certains s'aventurent sur ce terrain, nous les rappellerons à l'ordre. Nous respectons sa personne et lui souhaitons une bonne traite ».
Pour mémo, on peut aussi rappeler l'interview du Colonel Ould Abdel AZIZ sur VOA le 08 août 2005 qui déjà disait : « Chez nous, il n'y a pas de justice et il n'y a pas de justicier. La justice est une justice corrompue et au service du régime et qui ne sert qu'au régime. La sentence est dictée. Au lieu qu'elle soit débattue par un jury, comme dans tous les pays du monde, elle vient de la présidence.» Avant de conclure : « Nous voulons instaurer la justice »
-Dans le cas présent, la contradiction est flagrante entre les paroles et les actes ; non seulement le chef du CMJD s'est engagé à une séparation des pouvoirs judiciaires et de l'exécutif, priorité qu'il s'est fixée, mais de plus il en est le garant comme le prévoit la constitution actuelle, et future d'ailleurs. De quel droit le chef de l'état par 'interim' peut-il interdire à un citoyen mauritanien d'ester en justice pour un préjudice qu'il aurait subi, de tortures dont il aurait été la victime, de spoliation de terre dont il était propriétaire ? Je laisse le lecteur seul juge face à cette façon de procéder qui ressemble étrangement à ce qui se pratiquait avant le 3 août 2005.
Nous passerons rapidement sur le cas des islamistes détenus depuis avril 2005 accusés par le chef d'Etat lui-même d'appartenir à une mouvance d'El Qaida et qui, par ces déclarations, s'est ainsi départi de son devoir de réserve en jugeant coupable des individus détenus à titre préventif et bénéficiant du principe de la présomption d'innocence.
Il en est de même dans le dossier Woodside où l'ancien ministre du pétrole, Zeidane Ould Hmeida, a bénéficié d'une décision d’amnistie (très contestée) avant d'être libéré, selon Nouakchott Info, sur ordre du ministre sans que le procureur, comme le voudrait la procédure, ne soit consulté.
A PROPOS DES ENGAGEMENTS INTERNATIONAUX DE LA MAURITANIE
-Communiqué officiel du CMJD du 3 août 2005 par l’Agence Mauritanienne d’Information, extrait : « Le Conseil Militaire pour la Justice et la Démocratie s'engage en fin à respecter tous les traités et conventions internationaux ratifiés par la Mauritanie »
-Déclaration du chef de l’état lors d’une interview accordée au Quotidien tunisien et à Nouakchott Info, extrait : « Le CMJD est très clair sur cette question. Il estime qu’aucune ingérence extérieure dans les affaires de la Mauritanie ne sera acceptée qu’elle concerne l’ex-président ou toute autre personne quelle qu’elle soit. »
-Or, la Mauritanie a ratifié la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, est de ce fait, elle est tenue de s’inscrire dans ce sens pour respecter ses engagements internationaux. Qu’en est-il donc des plaintes déposées et jugées recevables, notamment celle concernant l’ancien président exilé au Qatar, par ailleurs Etat également signataire de cette convention ?
http:// www.cridem.org
Note: Info source : Sacoura (France)