Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Le procureur de la République près le tribunal régional de Nouakchott, Ben Amar Ould Veten, a formellement démenti les allégations de mauvais traitements infligés par la Police mauritanienne à un groupe de huit islamistes incarcérés mardi.
Dans un communiqué rendu public lundi, le magistrat s'insurge contre ces informations distillées par le bureau du Conseil de l'Ordre des avocats, qui a observé jeudi un arrêt de travail, et dénonce "des contre-vérités et de la surenchère visant à dénaturer des faits pour induire en erreur l'opinion nationale et internationale".
M. Ould Veten révèle avoir rendu visite aux islamistes au cours de leur garde-à-vue et "supervisé l'enquête" les concernant dans le cadre d'une audition qui s'est déroulée, selon lui, dans des conditions judiciaires et humaines normales ne devant donner lieu à aucune controverse.
L'Ordre des avocats, rappelle-t-on, a dénoncé les conditions dans lesquelles ces islamistes ont été déférés au Parquet, soutenant qu'ils étaient entravés par des carcans et qu'ils continuaient à faire l'objet de tortures dans l'antichambre du bureau du procureur de la République.
Ces individus, placés en détention préventive la semaine dernière, sont poursuivis pour "usage d'armes contre la Mauritanie, enrôlement dans une organisation terroriste suivi d'un entraînement à l'étranger, faux et usage de faux, appartenance à une organisation non autorisée".
Ces infractions sont prévues et punies par plusieurs dispositions du code pénal et d'une loi antiterroriste adoptée début 2005.
Dans un communiqué rendu public lundi, le magistrat s'insurge contre ces informations distillées par le bureau du Conseil de l'Ordre des avocats, qui a observé jeudi un arrêt de travail, et dénonce "des contre-vérités et de la surenchère visant à dénaturer des faits pour induire en erreur l'opinion nationale et internationale".
M. Ould Veten révèle avoir rendu visite aux islamistes au cours de leur garde-à-vue et "supervisé l'enquête" les concernant dans le cadre d'une audition qui s'est déroulée, selon lui, dans des conditions judiciaires et humaines normales ne devant donner lieu à aucune controverse.
L'Ordre des avocats, rappelle-t-on, a dénoncé les conditions dans lesquelles ces islamistes ont été déférés au Parquet, soutenant qu'ils étaient entravés par des carcans et qu'ils continuaient à faire l'objet de tortures dans l'antichambre du bureau du procureur de la République.
Ces individus, placés en détention préventive la semaine dernière, sont poursuivis pour "usage d'armes contre la Mauritanie, enrôlement dans une organisation terroriste suivi d'un entraînement à l'étranger, faux et usage de faux, appartenance à une organisation non autorisée".
Ces infractions sont prévues et punies par plusieurs dispositions du code pénal et d'une loi antiterroriste adoptée début 2005.