Le président bissau-guinéen, Joao Bernardo "Nino" Vieira, a encouragé les militaires de son pays à poursuivre les combats afin d'expulser de leur territoire les rebelle du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) qui revendiquent depuis décembre 1982
l'indépendance de la région sud du Sénégal.
"Notre volonté n'est pas de créer des hostilités, mais nous devons aussi saluer et encourager nos forces armées pour le travail patriotique qu'elles font car les rebelles ne peuvent plus rester sur notre territoire", a-t-il déclaré. S'exprimant au cours d'une audience avec au Réseau des Femmes constructrices de la paix (RMCP), le président Vieira a affirmé que si les rebelles sortent du territoire bissau-guinéen, il ordonnera immédiatement l'arrêt des combats opposant depuis le 14 mars à Sao-Domingos l'armée de son pays au partisans du chef de la branche armée du MFDC, Salif Sadio. Il a souligné sa désapprobation de l'attitude des partis politiques face au chef de l'état-major général des Forces armées, le général Tagmé Na Waié, pour avoir dénoncé une connivence supposée entre les rebelles du MFDC et certains responsables politiques bissau-guinéens. Le général Na Waié avait menacé de faire arrêter un député du Parti de la rénovation sociale (PRS), Lamarana Diallo, pour ses liens présumés avec les rebelles sénégalais.
l'indépendance de la région sud du Sénégal.
"Notre volonté n'est pas de créer des hostilités, mais nous devons aussi saluer et encourager nos forces armées pour le travail patriotique qu'elles font car les rebelles ne peuvent plus rester sur notre territoire", a-t-il déclaré. S'exprimant au cours d'une audience avec au Réseau des Femmes constructrices de la paix (RMCP), le président Vieira a affirmé que si les rebelles sortent du territoire bissau-guinéen, il ordonnera immédiatement l'arrêt des combats opposant depuis le 14 mars à Sao-Domingos l'armée de son pays au partisans du chef de la branche armée du MFDC, Salif Sadio. Il a souligné sa désapprobation de l'attitude des partis politiques face au chef de l'état-major général des Forces armées, le général Tagmé Na Waié, pour avoir dénoncé une connivence supposée entre les rebelles du MFDC et certains responsables politiques bissau-guinéens. Le général Na Waié avait menacé de faire arrêter un député du Parti de la rénovation sociale (PRS), Lamarana Diallo, pour ses liens présumés avec les rebelles sénégalais.