Nouakchott, 5 juin (AMI) - Le président de l'Alliance Populaire Progressiste (APP), M. Messoud Ould Boulkheir, a tenu ce lundi une conférence de presse dans laquelle il s'est positionné par rapport aux amendements proposés à la constitution et appelé les adhérents de sa formation politique, ainsi que tous les mauritaniens, à voter en leur faveur lors du référendum prévu le 25 juin prochain.
M. Messoud Ould Boulkheir a également évoqué d'autres questions de portée nationale, expliquant qu'il ne partage pas, sur certaines d'entre elles, le point de vue du président du Conseil militaire pour la justice et la démocratie.
L'Alliance populaire progressiste a, à cette occasion, rendu publique une déclaration dans laquelle elle a indiqué que le référendum sur la constitution intervient dans un contexte particulier marqué par la volonté de divorcer avec la dictature sanguinaire et destructrice du premier responsable de l'ancien régime qui avait taillé la constitution à sa mesure, mis en péril l'unité nationale et commis de graves et massives violations des droits de l'homme, une dictature qui ne permettait aucune possibilité d'alternance pacifique au pouvoir.
La révision de la constitution, poursuit cette déclaration, devrait consommer la rupture définitive avec les pratiques et agissements du régime déchu.
L'App a formulé des propositions claires à introduire dans la constitution pour résoudre certains problèmes constitutionnels dont notamment:
-le renforcement de l'unité nationale,
- des mesures de nature à bannir toute forme de personnalisation du pouvoir, en donnant au premier ministre issu de la majorité parlementaire de larges prérogatives le rendant responsable devant l'Assemblée nationale et le chef réel de l'exécutif dont il définit et met en oeuvre la politique.
Les amendements proposés ne tiennent pas compte de ces préoccupations.
Toutefois, dit le communiqué de l'App, malgré ces insuffisances, ces amendements constituent des avancées notoires pour l'alternance politique au pouvoir par la limitation du mandat présidentiel à 5 ans, renouvelable une seule fois, et d'autres mesures, de portée constitutionnelle, rendant très difficile toute révision portant sur ces points.
Enfin, l'App, au regard de l'importance de ces avancées, s'est dite déterminée à éviter tout ce qui pourrait engendrer une prolongation de la période transitoire et a demandé à ses sympathisants et à l'ensemble du peuple mauritanien de voter OUI au référendum du 25 juin 2006.
Dans ses réponses aux questions des journalistes, le président de l'Alliance populaire progressiste a notamment exprimé son désaccord avec le président du Conseil militaire pour la justice et la démocratie, chef de l'Etat, sur l'approche du problème de l'esclavage. Il s'est également largement démarqué de la position de ce dernier par rapport à la reconnaissance des partis se réclamant d'obédience islamique.
M. Messoud Ould Boulkheir a souligné, en outre, l'absence de neutralité de certaines structures étatiques et parfois leur complaisance par rapport à certaines parties, exception faite pour la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Enfin, le président de l'App a declaré que le souci unique de son parti est de limiter au maximum la phase de la transition et émis le vœu pour que réussisse la coalition des forces du changement dont il a annoncé la création et affirmé la volonté sincère de ses promoteurs à provoquer un véritable changement qui sert réellement la démocratie.
AMI
M. Messoud Ould Boulkheir a également évoqué d'autres questions de portée nationale, expliquant qu'il ne partage pas, sur certaines d'entre elles, le point de vue du président du Conseil militaire pour la justice et la démocratie.
L'Alliance populaire progressiste a, à cette occasion, rendu publique une déclaration dans laquelle elle a indiqué que le référendum sur la constitution intervient dans un contexte particulier marqué par la volonté de divorcer avec la dictature sanguinaire et destructrice du premier responsable de l'ancien régime qui avait taillé la constitution à sa mesure, mis en péril l'unité nationale et commis de graves et massives violations des droits de l'homme, une dictature qui ne permettait aucune possibilité d'alternance pacifique au pouvoir.
La révision de la constitution, poursuit cette déclaration, devrait consommer la rupture définitive avec les pratiques et agissements du régime déchu.
L'App a formulé des propositions claires à introduire dans la constitution pour résoudre certains problèmes constitutionnels dont notamment:
-le renforcement de l'unité nationale,
- des mesures de nature à bannir toute forme de personnalisation du pouvoir, en donnant au premier ministre issu de la majorité parlementaire de larges prérogatives le rendant responsable devant l'Assemblée nationale et le chef réel de l'exécutif dont il définit et met en oeuvre la politique.
Les amendements proposés ne tiennent pas compte de ces préoccupations.
Toutefois, dit le communiqué de l'App, malgré ces insuffisances, ces amendements constituent des avancées notoires pour l'alternance politique au pouvoir par la limitation du mandat présidentiel à 5 ans, renouvelable une seule fois, et d'autres mesures, de portée constitutionnelle, rendant très difficile toute révision portant sur ces points.
Enfin, l'App, au regard de l'importance de ces avancées, s'est dite déterminée à éviter tout ce qui pourrait engendrer une prolongation de la période transitoire et a demandé à ses sympathisants et à l'ensemble du peuple mauritanien de voter OUI au référendum du 25 juin 2006.
Dans ses réponses aux questions des journalistes, le président de l'Alliance populaire progressiste a notamment exprimé son désaccord avec le président du Conseil militaire pour la justice et la démocratie, chef de l'Etat, sur l'approche du problème de l'esclavage. Il s'est également largement démarqué de la position de ce dernier par rapport à la reconnaissance des partis se réclamant d'obédience islamique.
M. Messoud Ould Boulkheir a souligné, en outre, l'absence de neutralité de certaines structures étatiques et parfois leur complaisance par rapport à certaines parties, exception faite pour la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Enfin, le président de l'App a declaré que le souci unique de son parti est de limiter au maximum la phase de la transition et émis le vœu pour que réussisse la coalition des forces du changement dont il a annoncé la création et affirmé la volonté sincère de ses promoteurs à provoquer un véritable changement qui sert réellement la démocratie.
AMI